7.

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- Sensei ? lance Childe. J'ai un peu mal au pied. Vous pouvez m'aider a attraper une serviette dans les vestiaire ?

- oh. Oui bien sur.

- merci !

Il boitille jusqu'aux vestiaires et tend le doigt vers les serviettes, bien trop hautes pour Zhongli. Mais il se met quand même sur la pointe des pieds pour tenter de les attraper.

- tu t'es fait mal ? demande-t-il.

Childe se redresse en attendant qu'il se retourne.

- on peut dire ça oui. Je suis tombé.

- ah mince... tu veux aller voir l'infirmière ?

Il finit par attraper les serviettes et se retourne. Le rouquin pose ses bras sur la table derrière le brun, de part et d'autre de sa taille.

- je crois que je vais mieux.

- Childe...?

- après si vous voulez m'aider a aller encore mieux...

Il se baisse jusqu'à frôler son cou avec ses lèvres.

- que fais-tu ?

Le plus petit pose une main sur son torse en faisant une légère pression, s'apprêtant a le pousser s'il allait trop loin. Il embrasse son cou.

- sensei~ on avait dit quoi ? On stresse pas. Ok ? Je veux que vous vous detendiez.

Zhongli ferme les yeux et se crispe, sentant son coeur exploser dans sa poitrine. Childe passe une main sur sa taille, tandis que l'autre replace des mèches de cheveux en frôlant sa machoire.

- ça vous va bien cette coiffure en tout cas. Sensei ?

- m... merci...

Il pousse sa main, mais moins brutalement que les autres fois, et le rouquin en profite pour entrelacer leurs doigts.

- respirez...

- pourquoi fais-tu cela ?

- faire quoi ?

- me toucher.

- bah... Xiao vous fait pas de câlins, lui ?

- pas tant que ça, en fait, il n'apprécie pas vraiment. Seulement quand il ne se sent pas bien.

- je vois... repond le plus grand en embrassant le dos de sa main. Et quand c'est vous qui n'allez pas bien ?

- euh...

- qui vous reconforte ?

Il continue de déposer des baisers sur sa machoire et son cou. Zhongli finit par poser sa tête contre son épaule, n'ayant pas la possibilité de fuir son étreinte.

- je ne sais pas.

- vous n'aimez pas ? sourit l'élève.

- c'est assez étrange. Ce n'est pas désagréable. Ce n'est pas brutal...

Childe se mord la lèvre, sentant son cœur accélérer.

- ah oui ?

- oui.

Il embrasse désormais le coin de ses lèvres, en mettant ses deux mains sur sa taille. Zhongli pose timidement ses mains sur ses épaules, le cœur battant et les joues rouges, puis croise son regard. Childe lui sourit, le cœur battant, puis glisse une main sur son torse et commence a deboutonner sa chemise.

- vous avez peur la ?

- ça va... je crois...

Le brun sent une chaleur se répandre dans son ventre. Le rouquin pose ses lèvres sur les siennes en glissant sa main dans sa chemise. Zhongli met un moment avant de répondre timidement et pose une main sur la sienne pour la retirer au cas ou. Il n'était pas en totale confiance. Le plus grand hésite et retire sa main pour aller caresser sa joue, puis approfondit le baiser en passant sa langue sur ses lèvres. Il pouvait le sentir tremblant contre lui, mais ne pouvait pas se restreindre. Zhongli se met soudainement à réaliser qu'il embrasse son élève, et prit de panique il le pousse pour se glisser hors de ses bras pour sortir de la pièce, les joues rouges.
Childe ne s'y attend pas et voit la porte claquer, son cœur ratant un battement. Il s'adosse a la table, un peu dépité, se sèche les cheveux et change de haut.

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