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- Tartaglia, professeur... mais... Alberich ? s'étonne le directeur.

- voui monsieur ? fait ce dernier.

Zhongli s'appuie contre le mur, les bras croisés a côté de Childe.

- je ne vous est pas convoqué ??

- ah ! Ah oui bien sur je le savais haha. J'accompagne juste Childe. Bonne après midi !

Il sort et tapote l'épaule de son ami au passage, qui finit par s'asseoir dans son fauteuil habituel. Il croise les jambes et évite de regarder son professeur, qui remarque la gêne.

- Tartaglia... ça ne va plus être possible.

- ah...

- cette fois c'est trop. Peu importe l'influence de votre famille, là, vous avez dépassé les bornes. Les professeurs ont été impliqués dans votre ridicule bataille de peinture, et vous avez même annoncé que c'était vous.

- ah...

- nous ne pouvons pas fermer les yeux sur les événements. Vous allez être définitivement renvoyé.

Le jeune homme aux yeux bleus sent son cœur se serrer.

- monsieur...

- non. Pas de mensonges habituels. Vous avez beau promettre de travailler, aucun professeur ne se portera garant de vous maintenant.

Zhongli se redresse et s'avance pour s'asseoir sur le siège à côté de Childe.

- si je puis me permettre ?

- félicitations. Quel exploit... euh oui ? Professeur, ou étiez vous quand il a annoncé la bataille ?

- dans la même pièce que lui.

Childe se tourne vers lui, le traitant de tout les noms intérieurement de ne pas mentir. Il se redresse et secoue les bras.

- il- il était retardé. Mais c'était de ma faute aussi.

Il serre ses lèvres. Pourquoi le défendait-il ? Il pourrait très bien utiliser sa déclaration pour s'en sortir. Mais il ne voulait pas le voir partir.
Zhongli ne jette pas un seul coup d'œil à son élève, et reste ferme et sans émotions dans ses paroles.

- quoi qu'il en soit, peu importe ce qu'il s'est passé, je me porte garant de lui.

- professeur... nous parlons de Tartaglia.

- exact.

- un de nos élèves... non. Le plus problématique. Vous pensez vraiment pouvoir tirer quoi que ce soit de ce cas désespéré ? Il n'est bon à rien.

Le brun fronce les sourcils, mais garde un ton calme.

- bon à rien, dites-vous ? Je ne suis pas d'accord. Vous ne pouvez pas vous appeler directeur d'établissement si vous n'êtes vous même pas capable d'encadrer et de croire en vos élèves.

- vraiment ? Je vous le dit en toute amitié, c'est mission impossible. Nous avons depuis longtemps arrêté d'espérer. C'est futile. Vous seriez bien le premier a réussir. Cela dit... vous êtes le premier qu'il n'humilie pas publiquement.

Childe baisse la tête en sentant ses joues chauffer. Il crache intérieurement sur le directeur d'avoir déclarer ça. Il avait clairement un faible pour lui depuis le début, et avait inconsciemment pas voulu lui faire de mal. Mais il fixe simplement le sol, crispé, s'interdisant d'espérer. Zhongli lève un sourcil et voit son élève très mal à l'aise. Mais il décide de ne rien relever pour l'instant.

- laissez moi m'en occuper. Ce n'est pas impossible monsieur.

- eh bien... une dernière fois. Vous entendez Tartaglia ? Vous pourriez au moins montrer de la reconnaissance.

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