les soeurs stellaires

○chapitre 11●

PDV OMNISCIENT

Après avoir déposer les quelques affaires que Reby avait su apporter avec elle dans l'abris aménager par Lucy, elle informa cette dernière de son souhait de visiter l'Ile de Tenro une seconde fois. Lucy lui fit un sourire bienveillant et lui tendit un panier avec quelques mouchoirs.

- tiens, il y'a des arbres fruitiers sur l'Ile et de très jolie espace boisé. Prends tout le temps qu'il faudra et surtout amuse toi ! Je ferai en sorte de finir ton lit à ton retour

- t'a pas besoin de faire ça je peux rester t'aider, c'est de là où je vais dormir qu'on parle c'est la moindre des choses

Lucy mit le panier entre les mains de l'ancienne mage des mots en hochant négativement la tête d'une manière frénétique

- non c'est à moi de le faire, et ne t'en fait pas ça me dérange pas. Vas te détendre t'en à besoin

Toujours un peu gêné, la bleutée était prête à encore insister si son amie ne l'avais pas poussé du sens contraire de la bâtisse avec un sourire aux lèvre, traduisant fièrement son envie de la voir distraite, après quelques autres protestation, elle céda finalement face à la détermination de la blonde et lui fit un câlin avant de partir.

Marchant en silence depuis plusieurs minutes maintenant dans ces lieux qui lui rappellais excessivement de souvenir douloureux. Reby ne savait plus exactement quoi penser des événements qui s'étaient déroulés dans sa vie...enfin si elle pouvais encore se qualifier de vivante. Elle toucha sa poitrine, là où résidait son coeur, mais n'entendit pas les précieux battements qui montrait sa présence. Elle sentit les larmes lui montées aux yeux et une grande tristesse ainsi qu'un autre sentiment l'envahir en se remémorant ce tragique événement, ce moment où Grey l'avait immobilisé dans un froid glacial, réduisant son corps ainsi que ces sens à des objets inactif et douloureux. Cet instant où la lame chauffée D'Elsa avait touché sa poitrine l'a brûlant pour ensuite lui perforer le coeur en lui provoquant une terrible douleur, tout ça était rester inctacte dans mémoire avait gravé cela en elle et dans son coeur à présent inactif mais ayant toute fois garder l'affliction du moment.

Reby se sentait malade, sa vision se troublait. Elle avait maintenant la stabilité d'une personne totalement ivre et par conséquent s'était accrochée à un arbre. Elle se battait pour retrouver son rythme respiratoire normal, et comme se moquant de ses efforts avec rire nasillard, sa conscience lui montra un second événements, ayant le même impact que le premier voir même plus. Cette soirée qui pourtant avait si bien commencé s'était terminée en cauchemard pour la jeune femme, Reby avait envie de vomir rien qu'au souvenir de cet homme et de la stupidité dont elle avait fait preuve. Son souvenir clair et net comme l'eau d'un fleuve, montrait même la robe de soie jaune qu'elle portait ce jour là encore plus étrangement mise en valeur avec le costume blanc de l'homme qu'elle avait jadis aimé se tenant à ses côtés. Elle avait cru longtemps à la réciprocitée de leur sentiments, se battant pour rendre cette dernière possible, elle n'avait donc pas cédée lorsqu'elle le dragon slayer d'acier l'avait embrassé ce soir là, encore moins lorsqu'il l'avait reconduit chez elle, Dès lors la suite des événements brûlait sa peau et l'a dégoûtait d'elle même et pourtant le souvenir restait net et gravé au fond elle, ce souvenir du baisé qui avait été échanger entre elle et l'homme au long cheveux noir, ce dernier l'entrenant dans chambre, l'a débarrassant de ces vêtements et caressant son corps. Au début elle appréciait le moment, le savourant, pourtant la suite était tout le contraire. Il ne se souciait pas assez d'elle, préférant son plaisir et ne s'assurant pas du sien. Elle avait demander timidement et faiblement d'arrêter, elle n'était pas une femme stupide, elle savait qu'avait son ouïe de dragon, l'homme l'avait parfaitement entendu, pourtant il ne s'était pas arrêter, pas une fois il n'avait prit de ses nouvelles et s'était questionné sur ce qu'elle ressentait. Le reste des événements avait été une douleur à endurer pour elle, sa conscience comme pour la proteger avait flouté le visage de l'homme qui l'utilisait comme une vulgaire poupée sexuelle, non en fait, un déchet aurait été traité avait plus de considération qu'elle. Elle ne savait plus ce qu'elle était à ce moment précis, elle ne savait pas comment l'homme qui l'a pénétrait avec violence pensait d'elle. 'Je n'étais ni une amie, ni une personne encore moins un objet à ces yeux'. Cette phrase était la seule présente dans son esprit pendant tout le long. Elle avait envie de pleurer en se rendant compte qu'elle avait rempli son rôle à la perfection, elle n'avait opposé aucune résistance, pleurait silencieusement. Même lorsqu'il avait balancé la phrase fatale <couché avec un cadavre aurait été mieux, t'es vraiment bonne à rien, j'arrive pas à croire que même à ça t'es pas douée. >

À présent recroquevillée sur le sol et le visage inondé de larmes ; l'âme, le coeur, le mental et le corps brisé Reby utilisait sa propre chaleur comme soutient pour ne pas s'éffondrer et sombrer dans une dépression profonde, pour calmer la toux douloureuse du au manque d'air qu'elle subissait. Son désespoir était si grand qu'elle n'avait pas remarquer l'environnement mourir autour d'elle. Les feuilles jaune étaient devenues d'un noir profond. La forêt qui avait un aspect doux et chaleureux avait viré à un lieu lugubre qui n'inspirait que crainte et désolation. Malgré ce lieu de mort, un homme y marcha calmement, il s'agenouilla devant la bleu impuissante, incapable de faire le moindre mouvement, le tourbillon d'émotion qui avait fait rage en elle l'ayant complètement vidée de ses forces

- je suis désolé, es ce que tu vas bien ?

Reby leva lentement son regard pour croiser un autre larmoyant, ses yeux noir abyssal semblait contenir toute la tristesse et la solitude du monde. Et malgré son état faible et la sensation de brûlure qui traversait son corps elle eut la force de lever lentement sa main frêle et tremblante vers lui, sèchant délicatement ses larmes. Le garçon l'a regarda choqué du geste ce qui fit sourire la bleuté. Un sourire faible, triste mais qui provoqua une immense chaleur dans le coeur de l'homme

- ne t'en fait pas, je ne pleure pas à cause de toi.