Autre part

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Je voudrais qu'on arrête,
De me parler d'avenir,
Il fait si peur il fait si froid dans ma tête la nuit,
Je m'ennuie.

Je voudrais quitter mon corps enfin être libre,
Mes sourires sont les esclaves de mon savoir vivre.

J'ai ouvert la cage à mon corbeau noir sous le clair de lune,
Il m'a chuchoté des mirages et m'a prêté sa plume.

Je voudrais partir d'ici,
Si personne me comprend,
Car j'ai moin peur du vide,
Que de faire semblant.

Je veux pas de vos vies inintéressantes et artificielles,
Finir avec les mains rongées par le liquide vaisselle,
Je veux pas de la petite maison,
Au gazon bien tondu,
Je voudrais pas être moi,
Mais quelqu'un d'autre non plus.

Les gens de mon âge sont ridicules,
Mais c'est pas de leurs fautes,
On grandit pas on remplace juste la cour de récré par une autre.

Alors faites votre spectacle,
De menteur et d'idiots,
Je m'occupe d'éteindre la salle,
Et de fermer les rideaux.

J'ai des aiguilles dans le cœur,
Si il s'arrêtait de battre ça ferait moins mal,
La tête dans la baignoire,
J'entends une voix qui me chuchote "rejoins-moi"

Les jours sont amers,
Mon visage en atteste,
Les minutes sont acides,
Elles me lassent,
Elles me blessent,
Qu'on me lache,
Qu'on me laisse,
Pour quelques milliers d'années.

Je voudrais prendre la pause,
Qui ne finis jamais.

On est tous en sursis...
.
.
.
.
.
La fin est la même pour tout le monde je prendrai juste un raccourci.

Et je souffre de décevoir tout ceux que j'aime,
J'ai plus de peur que de la peine,
Je suis jeune mais vieux dans le fond je suis creux,
Y a que du verre dans mes veines.

Qu'on m'apporte de l'autre côté et qu'on m'y laisse...

J'écris un mot, juste au cas où... par politesse.

L'avenir c'est un mur,
Qu'il faut casser a main nue,
S'accrocher,
Tomber,
Démontrer pierre par pierre.

Le futur c'est un mur,
Qu'il faut briser a main nue !

Mais je suis même plus sur de vouloir voir se qui se passe derrière.

Sim~




















Je voudrais faire fondre ton cœur de glace,
Briser ta carapace,
Mais je suis juste ,
Je peux pas faire le combat à ta place.

On pourra fêter la victoire,
Danser sur le bouclier,
Je sais que tu penses aux autres,
Mais pour une fois oublies les !

Et je connais tout tes doutes,
On a fait une partie la routes ensemble,
Si tu m'écoutes,
Je voudrais qu'un jour tu puisses m'entendre.

J'aimerais te détendre,
Te voir sourire devant la glace,
Fais le !
Fais le au moins pour ceux qui rêve d'être à ta place.

Et moi aussi j'emmerde les gens,
Et je me sens mieux quand je ferme les yeux,
Je vais pas dire que je te comprends,
Mais ce soir j'essaie un peu.

Sensibles,
On est petits et dans la foule tout devient flou,
Regarde dehors,
Je suis sur qu'il y en a plein des comme nous !

Je voudrais que tu jettes,
Toutes tes affaires,
Qu'on parte seul,
Tourner en ville.

Rire à l'autre bou de la terre,
Quitte à faire des erreurs juste découvrir la vie !

Réagis !
Tu peux me frapper me claquer si tu as envie.

Montes dans ma caisse on va s'éclater,
Aller draguer toute le nuit.

Réponds-moi.

Le froid me paralise.

Et si tu prends ton billet pour ailleurs,
Moi je me glisse dans ta valise.

Le regard noir,
Je sais que tu fais les cent pas,
Mais je te jure,
Si tu sautes on se retrouve en bas !

Ce putain monde,
On va le croquer trouver se qui nous planque,
Se qu'ils ont pas fait on va le faire,
Quitte à inventer se qu'il nous manque.

Je garde la face mais j'ai eus du ma a lire ta lettre...

Surtout le passage où tu voulais disparaître.

Donc arrête !

Arrête,
respire,
enlève ton épine.

Savoure le battement de ton cœur qui vient faire trembler ta poitrine.

Ouvre la fenêtre,
Observe l'hivers et le printemps qui s'enlacent,
Couvre toi du bruit des rires,
Qui s'évapore des terrasses.

Profite d'en bas,
Et casse le grand barrage.

Nos rêves d'enfant méritent vraiment de prendre le large.

On ira prendre le large et je t'aimerai comme tu les as détesté mais...

Si tu t'en va j'ai plus de raison de rester.

Tiv~

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