Chapitre 13

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A l'attention des lecteurs, ce chapitre contient une scène abordant  le suicide pour ceux qui ne veulent pas la lire vous pouvez sauter cette partie, elle commence par se sigle'*' et fini par celui ci '***' , pour celle et ceux qui lirait mon histoire et qui aurait déjà fait des tentatives ou qui sont proche de le faire, parlez-en à n'importe qui et si on ne vous écoute pas faites vous entendre, sinon il existe aussi ce numéro : 09 72 39 40 50 que vous pouvez contacter à n'importe quel moment, ce numéro ne concerne pas seulement que le thème abordé mais peut être utile pour tout un tas d'autre problème que vous rencontreriez. Sinon Enjoy ce chapitre.  

Pdv Eliott :

Akira était partie en direction sûrement de notre chambre, je me suis excusé auprès de Naoki et je l'ai ensuite suivie d'assez près, mais pas assez, car quand je suis arrivé dans la chambre il n'était présent nulle part, c'est en regardant la porte de la salle de bain que j'ai compris, il s'était à nouveau enfermé dans celle-ci, je me suis laissé tomber contre la porte de cette dernière :

Eliott – Akira, sort de là s'il te plait, je voudrais qu'on discute en face à face

Akira – Désolé mais non

Ça avait le don de m'agacer ce comportement qu'il prenait à chaque fois qu'une chose n'allait pas dans son sens :

Eliott – Tu vas arrêter de te cacher à un moment ? Arrêter de fuir ?

J'avais été plus froid que je ne le voulais dans mon intonation, je me haïssais à ce moment précis une fois que mes mots avaient dépassés mes lèvres :

Akira – Ouais, je suis un lâche qui fuit, désolé que tu sois tombé amoureux d'un lâche

Eliott – Ce n'est pas-

Akira – Non tu as raison, je fuis, je le fais tout le temps

J'ai entendu le cliquetis de la porte, signe qu'il l'avait déverrouillé, je n'ai pas bougé, je ne sais toujours pas pourquoi je suis resté assis comme ça, comme si cette porte était toujours là et non ouverte maintenant, il s'est finalement reculé jusqu'à ce que nos dos se touche, on est resté là, sans parler, jusqu'à ce que je décide de reprendre la parole :

Eliott – Ce n'était pas ce que je voulais dire avant, tu n'es pas un lâche, mais comprend aussi que je veux qu'on puisse discuter en face à face quand ça ne va pas, sans que tu t'enfuies

Akira – La vérité...j'ai la trouille, j'ai peur que cette maladie se développe et que je meurs avant qu'on soit tiré de ce merdier, avant que ma sœur ne se marie, avant qu'on se marie, j'ai peur de te perdre à cause de ça

Eliott – Akira...

Akira – Laisse-moi finir, s'il te plait.... J'ai une boule au ventre constante quand je vais me coucher me disant que je ne me réveillerais peut-être plus, je-je-

Je ne lui ai pas laissé le temps de rajouter quoi que ce soit, je me suis retourné vers lui et l'ai enlacé, posant ma tête dans le creux de son cou tout en le ramenant contre mon torse, il avait les mains croisées sur ses jambes ramenées contre lui et avais enfoui sa tête dedans, je pouvais sentir son corps trembler contre le mien, il se laissait rarement aller, mais il avait gardé tout ça enfoui en lui trop longtemps, il fallait que cela s'exprime d'une manière ou d'une autre, au final il avait éclaté en sanglots, je sais très bien qu'il déteste qu'on le voit comme ça car il renvoyait toujours une image d'un homme sûr de lui et confiant, mais son masque se brisait petit à petit et cela le perturbait, il détestait cela mais devait s'y résoudre : il ne pouvait plus le cacher.

Je l'ai gardé contre moi un moment, puis je l'ai doucement retourné vers moi quand il était un peu plus calme, j'ai enlevé ses bras le faisant relever la tête, il avait les yeux légèrement rougis et des larmes qui perlaient encore au coins de ses yeux menaçant de tomber, je les ai essuyés du revers de la main, puis j'ai déposé un baiser sur son front, ses yeux, son nez et enfin ses lèvres, il semblait s'être détendu, mais je voyais dans son regard, qu'il se maudissait intérieurement d'avoir craqué devant moi, j'ai posé mon front contre le sien et ai profité de ce moment de calme avec lui, puis quand je me suis éloigné de lui, il est venu se mettre contre moi, plongeant sa tête dans ma nuque et on est resté comme ça, jusqu'à ce qu'un cri nous mette en alerte : cela venait de la chambre des jumeaux.

The Mobster and The Rich boy 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant