Chapitre 34

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Ellipse 4 mois :

Pdv Elijah :

Cela faisait 4 mois que j'étais revenue au cartel, 6 mois à peine que mon frère jumeau était décédé, on était fin novembre, décembre se rapprochait doucement, le temps se rafraichissait et cela se faisait ressentir, j'étais assis en tailleur dans le jardin comme à mon habitude depuis que j'étais revenue, on était au milieu de l'après-midi, j'ai senti une présence derrière moi mais je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qui c'était, il a fini par s'assoir à côté de moi comme à chaque fois, mon protégé :

Eden – Hey

Elijah – Salut toi

Eden – Comment tu te sens ?

Elijah – Ça va, je guéris doucement

Eden – Il te faut du temps c'est normal

Elijah – Hum

J'ai posé ma tête sur son épaule, je l'avais déjà remarqué le soir où je suis revenue mais il a énormément maigris et en même temps j'ai l'impression qu'il a pris du muscle, c'est assez contradictoire, je ne l'écoutais que d'une oreille jusqu'à ce qu'il finisse par me faire une pichenette sur le front :

Eden – Tu ne m'écoutais pas hein ?

Elijah – Désolé, tu disais quoi ?

Eden – Je te demandais si tu avais réfléchis à ma proposition de ce soir-là ?

Elijah – Celle de partir et tout recommencer ?

Eden – Oui

je me suis allongé par terre, puis je l'ai attiré contre moi :

Elijah – J'y aie réfléchis et je ne compte pas partir

Eden – On ne guéris pas dans l'environnement qui nous a rendu malade tu sais ?

Elijah – Je sais, mais j'ai une vie ici, j'ai une famille avec vous, peu importe à quel point j'ai souffert dans cet endroit, j'ai promis à mon frère de vivre heureux, et vous êtes ma source de bonheur quotidien, tu es ma source de vie, je sais à quel point ce cartel est important pour toi et je suis revenue pour ça

Eden – Pourquoi ?

Elijah – Pour toi, parce que j'ai décidé que je voulais construire ma vie ici, avec toi

J'ai plongé dans ses yeux bleu-gris au point de m'y perdre et de me laisser envoûter, ses doigts délicats sont venus effleurer ma cicatrice à l'œil droit, j'ai fermé mon seul œil encore apte par réflexe, je pouvais sentir son toucher délicat sur cette zone devenu sensible mais cela ne faisait pas mal comme je pouvais m'y attendre, c'était doux, chaleureux, sans douleur, j'ai fini par rouvrir mon œil, laissant l'autre fermé par peur de le dégouter mais une seule phrase de sa part suffisait à me rassurer :

Eden – Tu veux bien me le montrer ? Il est si beau, tu ne devrais pas te forcer à le cacher en ma présence

J'avais pris l'habitude de le laisser fermer car cela dégoutait la plupart des gens, mais lui le trouvait magnifique, comme s'il était fasciné par celui-ci.

J'ai donc ouvert mon œil désormais mort et je l'ai laissé s'approcher doucement de celui-ci, en tracer les contours en passant dans chaque recoins, il ne m'a jamais rejeté malgré mes cicatrices, il les a, au contraire complétement accepté depuis le début, une fois ses contours tracés, il l'a embrassé puis a déposé un baiser sur mon front qui par la suite s'est accolé au sien, après quelques minutes à rester comme ça, je me suis relevé en position assise et il m'a rejoint puis s'est blotti contre moi, sa tête dans le creux de mon cou et ma main reposant au niveau de sa hanche.

The Mobster and The Rich boy 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant