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in hanbin head...

Comme toujours, les vendredis et les samedis soirs étaient les plus compliqués. Les clients bourrés s'enchaînaient et finissaient par faire un boucan pas possible dans le restaurant.

Et comme c'était souvent le cas, à la fermeture, je me retrouvais à me débarrasser de ces clients.

Je veillais généralement à appeler un taxi, ou être sur qu'ils rentrent avec quelqu'un qui marche à peu près droit.

Mais ce soir, face à des clients étrangers, j'avais du mal. Ils me demandaient encore de la bière, et je prenais une éternité à expliquer qu'on allait fermer.

Heureusement, l'un d'eux avait encore toute sa tête et me disait qu'ils résidaient dans un hôtel pas très loin d'ici.

J'essayais de les ramener tous à l'hôtel, en faisant confiance à chacun d'eux pour veiller sur celui qui était encore plus bourré.

Sur le chemin, celui que j'aidais s'effondrait par terre.

Je le relevais, mais je ne parvenais pas à le prendre sur mon dos, alors je le portais par devant.

- c'est ici ? Demandais-je d'un chinois hésitant.

- oui.

Je parvenais à arriver jusqu'aux chambres.

Un des gars me souriait et me parlait, sauf que je n'avais rien compris.

Je rentrais dans la chambre et je déposais le brun sur le lit. A cause de son poids, je basculais sur lui en le lâchant.

Je me relevais, mais celui ci m'attrapait la manche et me tirait vers lui.

Je ne parvenais pas à me retirer de son emprise.

- ton sourire était si beau ce soir, je n'ai pas arrêté de te regarder toute la soirée.
Marmonnait-il.

Je n'avais encore une fois rien compris.

J'étais épuisé, je voulais juste dormir, mais ses deux bras me serraient tellement que je n'arrivais pas à les détacher.

Il ne me fera pas de mal toute façon ?

Le soleil me réveillait tard dans la matinée.

Je sursautais quand je voyais ce que j'avais autour de moi. Ce mauvais cauchemar était en fait ce qu'il s'était passé hier soir.

Je forçais pour que ses mains se détachent, et que je puisse partir.

Il se réveilla et mît sa main sur sa tête.

Il tournait la tête et sautait presque du lit.

- qu'est-ce que vous faites ici ? Vous êtes coréen ?

- vous parlez coréen ?

- un petit peu.

- pas hier en tous cas.

- qu'est-ce que vous faites ici ?

- hier, je vous ai ramené vous et vos potes à l'hôtel parce que vous étiez complètement défoncés. Disais-je en mimant en faisant des grands gestes.
Mais quand je vous ai déposé, vous m'avez entouré de vos bras, qu'est-ce que je dis, vous m'avez séquestré toute la nuit.

Il mettait la main devant sa bouche.

- désolé..je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça. Vous êtes énervé ?

- bien sur que je suis énervé, je n'ai pas pu rentrer chez moi à cause de vous, et en plus vous m'avez serré comme si j'étais une peluche.

- je ne comprends pas désolé.

- bref, je m'en vais. Faites attention a votre consommation.

- ah euh attendez..tenez, je suis désolé.

Il me tendait une tablette de chocolat.

- merci..

Je souriais et je quittais l'hôtel.

Je rentrais chez moi et me douchais avant de prendre un petit déjeuner.

À table, je détaillais la tablette de chocolat. C'était une édition pour la saint Valentin, elle contenait un message à l'intérieur.

Curieux, j'entamais le chocolat jusqu'à y trouver le petit mot, enroulé dans du plastique.

Je suis tombé amoureux dès le premier instant où je t'ai vu.

Je souriais comme un gros débile, la phrase était mignonne.

Je posais le papier sur mon bureau et je partais travailler.

Le soir, le restaurant était encore plus rempli qu'hier soir, et je devais prendre les commandes rapidement, car mon collègue était absent.

En sortant du comptoir je voyais, qu'au fond du restaurant, il était là, celui qui m'avait serré toute la nuit dans ses bras.

- bonsoir, votre commande ?

- juste une bière s'il vous plaît.

- c'est bien, ne comptez pas sur moi pour vous ramener encore une fois.

- encore désolé.

- je vous apporte ça toute suite.

J'apportais la bouteille de bière et je l'ouvrais.

- vous ne mangez rien ?

- je n'ai pas faim. Merci.

- vous devriez, la nourriture est très bonne ici.

- je me doute. Mais merci, une prochaine fois.

- vous parlez très bien coréen par rapport à hier soir.

- je ne sais même pas si je parlais correctement ma langue natale hier soir. Alors une autre..mes amis ne vous ont rien dit ?

- on m'a dit quelque chose, mais j'ai pas compris.

- ah..

Le restaurant fermait bientôt et je m'occupais encore une fois des clients bourrés.

Et il était encore là.

- on va bientôt fermer.

Il se levait et basculait sur moi.

- je suis désolé.

- même avec une bière vous avez du mal..eh bien..je vais vous raccompagner.

- je croyais que vous ne vouliez pas ?

- une fois, j'ai laissé un client partir seul, et il a eu un accident. Je l'ai encore sur le coeur.

- ah..

L'alcool qu'il avait dans le sang le faisait rire et marcher de travers.

- ce n'est pas la direction de l'hôtel ?

- je n'habite pas à l'hôtel. Je suis étudiant ici.

- ah..vraiment ?

- oui, mes amis sont venus pour visiter et me rendre visite pour mon anniversaire

- ah..mais ça fais combien de temps que vous êtes en Corée ?

- un peu moins d'un an.

- ohh..mais vous le parlez très bien.

- merci. C'est la. Je ne vous séquestre pas cette nuit.

- tant mieux. Au revoir.

- à bientôt. Bonne nuit.

Je souriais et je retournais au restaurant pour nettoyer.

A la maison, je rangeais tout également avant de me coucher.

i don't understand but i love u Où les histoires vivent. Découvrez maintenant