i don't understand but i love u

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in hao head...

Alors que je repartais pour une semaine de travail, je repensais à ce que Hanbin m'avait dit la semaine d'avant.
Cela m'avait fait réfléchir. Hanbin avait raison, depuis l'arrivée d'Aeri, j'étais trop concentrée sur le travail, et je ne pensais même plus à ma famille ou à autre chose.

Alors cette nouvelle semaine, j'allais essayer de changer, par exemple, j'avais envoyé un message à Hanbin quand j'étais arrivé sur le lieu d'hébergement.

bin ❤️ : d'accord, passe une bonne journée mon amour 🩷

: toi aussi, j'essayerais de t'appeler ce soir si je suis pas trop fatigué.

Aujourd'hui, avec mon groupe, nous avons pris le temps de visiter un peu la ville avant de reprendre les répétitions.

Comme prévu, le soir j'appelais Hanbin.
Il était dans notre chambre, sûrement en train de lire un livre.

- ma puce ! Hao est en appel avec moi, viens voir.

- papa !! 

- ça va mon poussin ?

- oui !! regarde j'ai ma peluche avec moi.

- woaaa !! elle te plaît ?

- oui je l'aime beaucoup.

- ah tant mieux alors ! Papa a bien choisi.

- papa je peux dormir ici ?

- va te mettre en pyjama.

- Aeri dors avec toi ?

- depuis que t'es souvent absent oui. C'était l'enfer ses nuits au début, elle ne dormait pas,
Elle faisait que des cauchemars, alors maintenant elle dors avec moi...

- d'accord.

- tu est tout seul dans ta chambre cette fois ?

- oui.

- ça me rassure.

- je vais aller me coucher,

- oui repose toi mon coeur.

- bonne nuit, j'essaye de te rappeler..pas demain mais après-demain.

- ok, bon courage. Attends deux secondes. AERI vient dire au revoir à Hao !

- papa au revoir ! bonne nuit.

- toi aussi mon poussin, bisous !

Je raccrochais et je m'endormais peu de temps après, en serrant contre moi, le plaid que Hanbin m'avait offert.

Deux jours plus tard, je sortais à peine de ma représentation, et en regardant mon téléphone, je voyais deux appels manqués de l'hôpital.
Je rappelais toute suite, et la dame m'informait que Hanbin était à l'hôpital à cause d'un incendie.

En panique, je prenais mon violon et je prévenais un de mes collègues.

- excuse moi, tu diras au chef que je ne pourrais pas assister à la performance de samedi, mon copain est à l'hôpital et ma fille est toute seule à la maison. Il faut que j'y aille.

- pas de problème, fais attention sur la route.

- merci beaucoup.

Je passais à l'hôtel et je prenais toutes mes affaires et je partais.

J'avais 45 minutes de route à faire, heureusement que ce n'était pas si loin.

Sur la route je repensais à ce que la dame m'avait dit, qu'il a été blessé à cause d'un incendie.