2. Nothing gonna be alright

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<< First meeting, first impression. Hate is my shield. You can't see my pain or my tears, but I know you understand them. >>

Mayna

11 h 15, Bureau de Mr.Pedrez

- Si j'accepte, qu'est-ce qu'il attend de moi ? Il la co... Connait ? Il va me parler d'elle ? Demandais-je.

- Je te l'ai dit, il veut uniquement t'embaucher. Il connaissait ta mère et tu lui fais de la peine, c'est tout ! Bon, il va sans doute se rendre compte que tu n'es bonne et rien et te renvoyer, mais, ça, ce n'est pas mon problème.

Ses insultes ne me faisaient ni chaud ni froid.

Il me rabaissait souvent en disant que j'allais rater ma vie, alors la sienne constituait purement et simplement à s'asseoir devant un bureau, et à manger des donuts.

Il est culotté le con !

Ce qui me touchait en revanche, c'est qu'il prétende que Mr. Etnal-Gna n'avait payé ma caution seulement par pitié envers ma situation. C'était sans doute vrai, mais je détestais tant qu'on agisse avec moi poussé par ce sentiment, que je préférais me voiler la face...

Pourtant, c'était sans cesse ainsi... Soit les gens me craignaient, soit ils avaient pitié de moi.

- Bref, continua t'il, tu quittes le centre demain, Mr. Etnal-Gna enverra un homme de Los-Angeles pour te récupérer et te conduire à lui. Prépare tes affaires Miller.

- Demain ? Mais...

- On ne fait pas attendre Stanley Etnal-Gna ! Encore moins quand il me doit du fric. Ah, et une dernière chose, ne raconte à personne la véritable raison de ta libération. Je ne pense pas que ça plairait à notre ami Stanley... Et il est assez puissant pour te le faire regretter.

- De quel droit parles-tu en son nom ? Lui demandai-je.

- C'est simple, il me l'a dit lui-même.

Je levais les yeux au ciel. Une chose était sûre, Mr.Pedrez n'allait pas me manquer !

Mais j'appréhendais cette soi-disant "rencontre" que je devais avoir avec celui qui avait payé mon relâchement...

J'essayais de rester neutre devant le directeur, mais un tourbillon de question se bousculaient dans ma tête.

Pour quel genre de travail Stanley Etnal-Gna voulait-il m'embaucher ?

Je n'en savais rien.

Et si je refusais, ou que je n'avais pas les compétences, allait il me renvoyer en prison ?

Je n'en savais rien...

Es ce qu'il me voulait du mal ?

Je n'en savais rien...

Es ce que j'avais vraiment quelque chose à perdre ?

Non, absolument rien...

Mais surtout, que connaissait-il de ma mère ? Qui était-il pour elle ?


Et ça, je DEVAIS le savoir...

- Très bien, je vais partir. Je veux rencontrer cet homme.

Entre le sang et les larmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant