« Sous les brûlures d'été se bouscule deux astres.
Deux ciels. Deux corps. »
C'est l'histoire d'un jeune homme au coeur bien trop grand et décousue, et d'un autre qui tente de se sortir la tête de l'eau.
L'histoire de Harry.
Et l'histoire de Loui...
People say goodbye In their own special way All that you rely on And all that you can fake Will leave you in the morning.
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Début août.
Allongé sous les draps, cela va faire des jours que je ne sors plus vraiment de ma chambre. Flocon vient parfois me voir quand ma mère m'apporte de quoi manger, le regard noyer dans l'inquiétude. Le genre de regard qui me ronge les os et me les brise en deux. Je ne sais même pas quel jour ni même quel heure il est. Je sais que j'ai mal partout, que je n'ai plus de force, que je n'y arrive plus. Que la séance avec la psychologue a été celle qui a tout ruiné, tout fait s'éclater au sol. Depuis je ne sais plus comment sourire. Je me redresse d'entre les draps et c'est à ce moment là que j'entends des voix dans le salon, je sens mon cœur se serrer avec force, je reconnais celle de Zoé, puis celle de Raphaël. J'enfile un grand teeshirt un peu troué et je descends les escaliers lentement, comme pour ne pas me faire voir. Comme un ombre, un fantôme, quelque chose d'invisible. Je m'assois sur les marches et je les regarde discuter de ma situation, comme si j'en étais spectateur.
Mais Flocon cours rapidement vers moi et je vois le regard de Zoé le suivre puis s'arrêter sur moi. Elle me sourit tristement et Raphaël me rejoins lorsqu'il comprend que je suis là et accours pour me prendre dans ses bras, je l'entoure à peine de mes bras, je suis exténué de partout. Il caresse mes cheveux et me dis à l'oreille.
« Je suis là tu le sais pas vrai ? Est-ce que tu le sais H ? »
Je hoche la tête comme réponse et lorsque je relève les yeux je vois son regard baigner dans les larmes et ça me fait si mal au ventre, j'ai grandi avec lui, le lien que j'ai avec lui est unique, fort, particulier et fusionnel. Il me prend à nouveau dans ses bras et je crois que je pleure aussi. Zoé nous rejoint dans cette étreinte puissante et intense et même si je déteste les voir comme ça, je suis apaisé qu'ils soient là avec moi.
Et nous finissons tout les trois au milieu de mon lit devant un film que je suis à peine, mais Raphaël me tient dans ses bras alors tout ira mieux.
« Quelqu'un a compris quelque chose à la du film ? - Nope, répond Zoé un sourire aux lèvres. »
Et je les écoute rire, ce qui m'arrache un sourire sincère, le premier depuis de nombreux jours. J'attrape mon téléphone et je l'allume à nouveau, comme si la lumière allait un jour revenir à moi.
J'ai quelques message de mes deux ami.es, un du travail et plusieurs de Louis.
Tomlin.sun : Bien le bonsoir Harry, j'écoute le vinyle des smiths en boucle. Merci à toi.
Puis un autre un peu plus tard dans la soirée.
Tomlin.sun : Je ne sais pas si tu es sur ton téléphone, mais je voulais t'écrire que j'aime beaucoup tes post ici. Ils sont doux. Tu es un grand fan du noir et blanc dis-moi.
Et je remarque qu'il m'a écrit un message par jour et soir en disant ce qu'il fait de ses journées et de ses soirées, comme dans un journal. Mon ventre se rempli d'une chaleur agréable et de culpabilité de ne pas avoir pu répondre à temps.
Son dernier message date de ce soir.
Tomlin.sun : Tu as déjà regardé Paris, Texas ? C'est mon film préféré de tout les temps. Je risque de t'harceler avec ce chef-d'œuvre. PS : j'espère que tu te sens au mieux ? Je m'inquiète de ne pas te voir ici depuis. Si ça ne va pas dis toi que quelqu'un (moi) pense à toi tout les jours et toutes les nuits.
Je souris devant mon écran et lui réponds.
Har.rystyles : Toujours là ?
Tomlin.sun : (AH TU ES DE RETOUR.) Toujours. Tout va bien Harry ?
Har.rystyles : Excuse-moi pour l'absence et merci pour tout tes messages ici, ça me touche droit que tu aies fait cela.
Puis.
Har.rystyles : Louis ?
Tomlin.sun : Oui ?
Har.rystyles : J'ai envie d'entendre ta voix.
Tomlin.sun : Serait-ce un moyen d'avoir mon numéro cher Harry ?
Har.rystyles : Totalement oui.
Tomlin.sun : Je t'envoie ça.
Et un sourire. Encore.
Et c'est lorsque mes ami.es rentrent chez eux en s'assurant que cela ira pour moi cette nuit, que j'appuie sur l'icône appeler Louis. J'ai le cœur qui bat si fort et je ne contrôle rien de leurs échos contre mes os.
« Ici le célèbre comédien Louis Tomlinson que puis-je faire pour vous ? - M'évader, je veux que tu m'aides à m'évader Louis. - Tu as toquer à la bonne porte l'artiste. Choisis un chiffre entre un et cinq. - Quatre. - Tu as choisis l'histoire numéro quatre alors la voici : dans un monde où l'amour règne, dans un univers où même les astres apprécient quelque peu la lune, se trouve un certain Hector et un certain Léon. Ceux deux-là sont maladroit avec la vie mais ils essaient d'en faire quelque chose de beau et de pure. Que même si la douleur les abats un peu parfois, il continu de faire ce qu'il y'a de plus beau en ce monde ; sourire. Tu sais que ce les gens disent sur eux ? »
Je souris en ressentant des frissons partout et une chaleur dans le ventre. Hector et Léon.
« Non, dis-moi ? - Qu'ils auraient été créer en osmose avec les poussières d'étoiles les plus rares de cette galaxie. - Léon ? - Oui, Hector ? - Merci. »
Je ne suis que sourire alors que je m'assois sur le rebord et que je demande.
« Et si j'avais choisis la première histoire ? - Alors jamais tu n'aurais connus Hector et Léon mais Robert et Cletus. - Mais je l'ai choisis. - Mais tu l'as choisis. Hector ? - Oui ? - N'oublie jamais que si ça ne va pas il y'a ce monde parallèle dans lequel tu peux t'enfuir avec moi. Ok ? - Je n'oublierais jamais. Promis. »
Et le reste de l'appel se mélange entre sourire, blague stupides, univers parallèle et promesses.
Quelque chose que je ne veux jamais perdre. Jamais.