Chapitre 6 : Pourquoi si noir ? (Maria)

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- DÉTRUIT ?!?!
-  J'en ai bien peur, oui.
-  Mais comment ?
-  Tu as déjà entendu parler d'explosion contrôlée ?
-  Sûrement mais comment... Non...
-  Si.
-  Ils ont vraiment....
-  Tué....
-  Je...
-  Ne dis rien. Je sais ce que tu ressens.

Je m'assis sous le choc. Je ne pouvais plus m'enlever cette image de la tête. Juste à cause de moi... Toutes ces personnes mortes..Et dire que je voulais devenir médecin...

- J'avais 10 ans quand j'ai vu des morts pour la première fois. J'ai vu mon père tuer quelqu'un.... Un agent qui nous a trahi je crois. J'ai été forcé de regarder la scène. Mon père me disais " Si tu ne sais pas ce que c'est de mourir, tu ne grandiras jamais". J'ai mis longtemps à m'en remettre.
- Au moins je n'ai pas vu la scène...
- Je sais ce que c'est de se sentir coupable pour des vies.
Je déglutit amèrement. J'avai besoin de me changer les idées.- DÉTRUIT ?!?!
-  J'en ai bien peur, oui.
-  Mais comment ?
-  Tu as déjà entendu parler d'explosion contrôlée ?
-  Sûrement mais comment... Non...
-  Si.
-  Ils ont vraiment....
-  Tué....
-  Je...
-  Ne dis rien. Je sais ce que tu ressens.

Je m'assis sous le choc. Je ne pouvais plus m'enlever cette image de la tête. Juste à cause de moi... Toutes ces personnes mortes..Et dire que je voulais devenir médecin...

- J'avais 10 ans quand j'ai vu des morts pour la première fois. J'ai vu mon père tuer quelqu'un.... Un agent qui nous a trahi je crois. J'ai été forcé de regarder la scène. Mon père me disais " Si tu ne sais pas ce que c'est de mourir, tu ne grandiras jamais". J'ai mis longtemps à m'en remettre.
- Au moins je n'ai pas vu la scène...
- Je sais ce que c'est de se sentir coupable pour des vies.
Je déglutit amèrement. J'avais besoin de me changer les idées.
- J'ai perdue ma maison, mes affaires et tout mon argent en une seule journée.
- Vous pouvez rester ici pour le moment, le temps de décider quoi faire.
- C'est vrai ?
- Oui bien sûr. À une seule condition.
-  Laquelle ?
-  Non laissez tomber. Je vous le dirais plus tard. J'ai quelques problèmes à régler. Vous pouvez explorer la maison par vous même pendant ce temps.

C'est vrai que je n'avais pas eu le temps d'explorer la maison en détail.

- Je peux aller partout ?
- Allez jusqu'ou vous avez le courage d'aller.
Sur ces mots, il me lança un sourire mystérieux et s'en alla.

Je devais commencer mon exploration par le sous-sol puis l'étage et je finirais par la où je me trouve actuellement.

Je pris donc l'escalier. Il était noir comme quasiment tout le reste ici. Comparé à mon escalier d'immeuble, il ne grinçait pas, ce qui était très plaisant. Je finis par arriver dans un couloir tout noir, juste éclairé par quelques leds accrochées aux murs. Il y avait deux portes à gauche et une à droite. Je n'allais pas tout visiter aujourd'hui, je décidai donc d'aller dans la première pièce de gauche et d'explorer le reste de la maison après. À la seconde ou je poussai la porter, je m'arettais net.
- Oh mon dieu...
Devant moi se trouvais une piscine énorme. Il y avait aussi un spa et un jacuzzi.
- Il doit vraiment être riche....
Je me dirigeais alors vers la piscine, et d'un coup sec, j'enlevais ma chaussette et j'y plonge le pied. Elle était chaude. Incroyable. La beauté de la pièce était frappante. Les murs étaient en briques noires et un grand lampadaire y était accroché en haut. Bizzarre pour une piscine. Mais je trouvais ça très joli. Des bougies blanches étaient étendues tout autour. Une forte odeur de menthe s'en dégageait. Je décidais de m'en aller pour le moment. J'y reviendrai plus tard de toute façon.
Je remontais l'escalier jusqu'à l'étage. Toujours dans un couloir noir mais cette fois si il y avait des fenêtres. Deux portes sont sur la gauche et trois sur la droite. Je pris la première à droite.
Je me retrouvais dans une chambre noire. Littéralement. Tout ici, l'ambiance, les meubles, tout est noir. Des vêtements étaient pliés sur le lit, qui était noir lui aussi. Les draps étaient en ce que je pense être du satin. Je m'approchais du bureau. Une tasse est posée dessus. J'esquissais un sourire. C'est sûrement sa chambre. Depuis la fenêtre, on peut voir tout New York. Et ce n'est pas une fausse fenêtre cette fois. J'ouvris la fenêtre et je tendis le bras. L'air frais chatouilla ma main.
Je sortis et je me dirigeais ensuite vers la deuxième porte à droite.
Salle de bain. Tout aussi noire.
J'enchaînais les pièces de l'étage toutes noires. Il y avait juste deux chambres, la sienne et une chambre d'amis (celle où je vis actuellement).
Je redescendais l'escalier pour aller visiter le rez de chaussée. Je repassais dans la cuisine. Elle aussi était toute noire, avec ses meubles luxuriants et son chandelier. Le salon quant à lui, était toujours aussi noir mais plus futuriste. Des cadres noirs sont accrochés au mur. Histoire de garder l'ambiance de la pièce.... Un feu de cheminée était également placé en dessous d'une grande télévision. J'adorais les feux de cheminée. L'odeur et rien que l'ambiance qu'ils procuraient étaient juste magiques.
Une grande baie vitrée s'étalait tout le long de la pièce.
- Ouah le jardin paraît tellement...
Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit.
- Oh ! Tu as les clés de sa maison maintenant ? Lança une voix féminine
- Héhé tu me connais moi. Toujours tout voler...
- Je le sais bien Vitto. TROP bien d'ailleurs.
- Toujours fâchée pour cette histoire de tableau ?
- Je l'ai payé 10 000 dollars et toi tu n'as pas pu t'empêcher de vouloir voler quelque chose.
- Tu exagère. C'est la première fois qu'on se fait repérer.
- Et la dernière j'espère.
Je m'approchais doucement de la porte d'entrée.
Devant se trouvait deux personnes. L'homme que j'avais croisé au restaurant avant que Kaemon vienne me sauver, et une autre femme. Elle devait avoir le même âge que moi, sinon 1 ou 2 ans de plus. Je ne peux pas voir clairement d'ici.
- Kayyyy ? Reprit la femme.
- Laisse tomber je crois qu'il n'est pas la aujourd'hui.
Je sortis alors de ma cachette.
- Il est parti travailler dans son bureau.
La femme laisse tomber son sac par terre bouche bée. L'homme paraissait choqué et amusé en même temps.
- LUCIA ???!?!?!
- MARIA ?!?!!!?
- Vous vous connaissez ? Lança Vitto d'un air perplexe.

Kaemon surgit alors derrière moi.
-Ouah vous vous connaissez depuis une journée et elle est déjà chez toi, s'exclama Vitto en rigolant.
-La ferme Vitto. Dit Kaemon d'un regard noir
J'étais sous le choc. Non, ce n'était pas possible...

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