[CH.4] MÉDIÉVALE.

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Hello🌷
Comment allez-vous ? Nouveau chapitre ! Je l'aime particulièrement celui-ci car ça commence à prendre forme ! J'ai l'impression qu'on avance un petit peu plus.

En espérant que ça vous plaît !
Bonne lecture 📖 !








AZAYAN.

Nous n'avions pas d'autres choix que de marcher jusqu'au village, toujours habiles à confronter n'importe quel ennemi et en surveillant nos arrières à chaque pas.

La fille est enfin devenue silencieuse. Il était temps qu'elle ferme un peu sa sale gueule.

On y est presque, il ne nous reste environ cinq minutes à tout casser. Ça fait trente minutes qu'on marche et honnêtement, plus le temps passe, plus je deviens nerveux à cause du temps qu'on est en train de perdre considérablement.

Et j'ai presque mal à la main à force de la tenir par le bras.

-C'est magnifique, dit Ali, sortant du silence qui planait.

Je jette un coup d'œil à ma gauche. On voit le village en bas de la colline. Les lumières des habitations éclairent le lieu qui semble être dans un calme extrême. Le coucher de soleil reflète dessus.

Je jette un coup d'œil derrière moi. Elle a l'air obnubilée par le paysage comme un enfant.

Et nous arrivons au moment où il faut escalader quelques crevasses pour descendre. Ali saute en premier.

-Descends.

Il était hors de question de sauter en premier, ça serait très con sachant qu'elle peut s'enfuir facilement.

Mais elle reste plantée là, les jambes qui flageolent.

Je passe nerveusement ma main gauche dans mes cheveux, je mord ma main droite, essayant de me contrôler.

-Vas-y, descends princesse, je te rattrape ! s'écria Ali.

Sans perdre de temps, je la soulève, renforçant ses jambes autour de ma taille, et je saute en m'agrippant à quelques grosses branches.

Une fois à terre, je la lâche directement. Je commence à en avoir marre de la traîner comme un enfant.

Les filles comme elle ne savent rien faire de leurs membres à part donner leur cul et se maquiller.

C'est vrai qu'elle a des jambes élancées, un bon mètre soixante-quinze, je dirais, elles sont parsemées de bleus et de sang séché. Mais bon, à quoi bon avoir des atouts physiques si tu arrives à les utiliser seulement pour plaire.

Je suis vraiment en train de faire un monologue au sujet de ses jambes, là?

-Allez, bouge-toi, avance.

-Arrête de me parler comme ça.

-Oof, s'esclaffe Ali.

J'arque un sourcil. Un sourire commence à se dessiner sur mes lèvres. Elle l'a prononcé doucement, comme si elle était obligée de le dire pour se satisfaire elle-même.

-Et tu vas faire quoi sinon? Je m'approche d'elle, plantant mes yeux dans les siens.

Et elle ne détourne pas ! Putain ! J'ai envie de la gifler tellement violemment !

-Tu as intérêt à détourner le regard quand tu poses tes yeux sur moi, Kaeliyra. Je ne veux pas qu'un déchet comme toi ose me regarder. Je tue pour moins que ça, alors fais gaffe.

AZAYAN: LES LIENS DU NOIR.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant