Alosya
Je ne peux m'empêcher de pleurer. Quel honte pour moi de pleurer mais je n'y peux rien. Ce sont des larmes de joie ! Me levant rapidement je me jette dans les bras de mes protecteurs. Les trois hommes me réceptionnent en riant. Asiliss, Artone et Alaming. Les hommes de ma vie. Entouré de ces trois messieurs je me sens prête à tout affronter. Je me recule de quelques pas, gêné par ce comportement frivole que je viens d'adopter.
Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement en les voyant tous les trois... Tous les trois ? C'est alors que je remarque que ceux-ci baissent les yeux ou évitent mon regard. Que se passe-t-il ? Ou est Akan ?
- Akan n'est pas réveiller, demandes-j 'en me tournant vers Clevus
- La vérité, Alosya, c'est que tes protecteurs ont été les premiers à être réveillé. Ce sont eux, qui vont te raconter ce qui s'est passé cette nuit-là...
J'acquisse, un peu sonné. Que vais-je apprendre ? Clevus sort de la pièce en ma lançant un regard désolé. La porte se referme alors et je m'assoie sur le lit, ne trouvant plus la force de rester debout.
- Bonjour Alosya, commence Alaming, je suis heureux de te retrouver
- Nous le sommes tous, renchérit Asiliss
Je les observe, à tour de rôle. Ils n'ont pas changé. Aucun des trois. Me concentrant sur la conversation je déglutis, avant de me lancer.
- Cette nuit-là... commences-je peu sur de moi, que s'est-il passé ?
- Cette nuit-là nous avons subi une trahison, des pertes, des blessures et nous avons dû faire un sacrifice, me répond Artone
- Sacrifice ? Perte ? répète-je le souffle court
- Lorsque Liev est apparu les soldats ont essayé tant qu'ils ont pu de le repousser. Nous étions hors du village et nous avons accourut vers le carnage. Toi et Alaming êtes parti pour mettre la population hors du champ de bataille. Nous autres, Akan, Artone et moi nous sommes précipité vers le combat. C'est là que nous l'avons vu, son arme de destruction ! Nous n'avions jamais vu pareille chose. Réduisant en poussière ce qu'elle touché, l'arme nous à presque vaincu. Mais Liev contrôlait l'arme et nous à épargner. Nous trois. Pourtant Akan ne parvenait pas à se contrôler. Nous avons revu ta détresse et le chagrin qu'il t'a causé..., Asiliss ce coupe submergé par l'émotion
- Akan c'est jeté sur lui, poursuit Artone, malgré son talent pour le combat, il n'a pas réussi à le battre. Liev l'a poignardé, plusieurs fois. Nous n'avons rien pu faire, ces soldats sont venu nous maitrisé. Il a lâché le corps de notre ami et à rigolé. Il est ensuite partis, nous laissant dans notre douleur.
- J'étais avec toi, continue Alaming, et je n'ai vu que trop tard que Liev s'approchait de toi. J'ai assisté à ton combat, impuissant car ces subalternes me menaçaient de cette arme de destruction. J'ai pu voir ta chute, les cailloux attaché à tes pieds et le coup qui ta fait plongé dans le lac. J'ai hurlé, je me suis débattu. Liev n'a fait que rire et ils se sont en allé. J'ai pu plonger et je t'ai récupérer. Tu ne respirais presque plus mais notre espèce est résistante, tu le sais. Nous savions que tu pouvais encore vivre. Les autres m'ont rejoint et nous avons fait le choix de te placer en hibernation. Ton esprit était déjà parti et ton corps devait récupérer. Nous avons demandé à Balik de prendre la gouvernance, en attendant ton retour et nous nous sommes endormis à tes côté.
- Nous nous sommes réveillées il y a quelques heures à peine, conclut Asiliss tristement
Le silence nous entoure alors. Le silence ? Non, puisque l'on peut entendre mes pleurs. Mes dieux, cette nuit d'été... J'étais loin de m'imaginer que mon frère respirait pour la dernière fois. Mon frère. Mon jumeau. Mon premier protecteur. Tout est de ma faute. Si je n'avais pas rencontré Liev. Si je n'avais pas succombé à ces charmes. Si je ne lui avais prêté aucune attention, mon frère serait toujours là...
Akan... Son prénom est la dernière chose qu'il me reste. Mes sanglots se font de plus en plus bruyants et mes protecteurs m'entourent. Je me blottis contre eux, entouré de ma famille. Nous partageons la même peine. La même souffrance. Mon frère est parti. Jamais plu je ne verrais son sourire. Je n'entendrais sa voix. Je ressentirais sa chaleur...
Je redresse ma tête. Prise par une violente colère. Liev. Liev à causer mon malheur. Le malheur de mon peuple. Tout est de sa faute. Ma peine, les morts... tout est de sa faute. Liev, son crime ne restera pas impuni ! Je le traquerais. Je le chasserais. Je le tuerais ! C'est une promesse !
Malheureusement, deux cent ans nous sépare. J'espère que sa mort fut lente et douloureuse...
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Dans tes yeux
FantasyDans la vie, il y a des choix que l'on regrette. D'autre que l'on est content d'avoir pris. Je fais parti de la première catégorie. Mais laissez moi vous expliquer... Vivre pour accomplir ma vengeance. C'est ce que je me suis toujours dit. Me venger...