Chapitre 5

61 5 7
                                    

————————————————————

Je sais déjà que personne va lire cette partie (parce que perso, c'est ce que je fais tout le temps) mais je l'écris quand même (petite rebelle). Donc en gros je veux juste remercier les (rares) lecteurs qui lisent et votent pour mon histoire, c'est super sympa de votre part !

N'hésitez surtout pas à laisser un commentaire avec votre avis ça me fera super super super super super plaisir ! Voilà !

Merci (encore) à ceux /celles qui ont lus cette partie.

C'est bon ! Je me tais ! Bonne lecture !

————————————————————

Média : Léo Haase

L'air disparut de mes poumons et ma vue se brouilla.

Non, non, non, non, non, NON !

Mes mains commencèrent à trembler mais malgré ça, je m'obligeai à inspirer et expirer le plus doucement possible afin de reprendre mes esprits.

C'est une blague, c'est une blague, c'est une blague, c'est une blague, c'est une bla -

« Ce n'est pas une blague, Abby. Elle était très sérieuse. »

Ruby essaya de m'enlacer pour me réconforter mais je me dégageai de son étreinte pour aller me planter devant le lit.

« Elle ne peut pas faire ça, dis-je à Ruby en portant ma main à ma bouche et en bousillant par la même occasion ma manucure.

- Si.

- Elle n'est pas mon tuteur légal.

- Heu... Abby, c'est ta mère.

- Cette femme n'a rien d'une mère. Elle endosse juste le rôle de ma génitrice. Et il y a 4 ans j'ai demandé à Maël de devenir ma tutrice.

- Bon bas, il semblerait que Maël ait donné son accord. »

J'eus un petit rire nerveux :

« Quoi ?!

- C'est elle qui m'a prévenu.

- Non, elle ne ferait jamais ça ! Elle a trop besoin de moi pour pouvoir continuer à vivre comme elle le fait !! Je suis son gagne-pain, jamais elle ne ferait ça !! N'est-ce pas ... ? »

Ruby me regardait avec une pointe de pitié dans les yeux.

Ne pouvant plus supporter son regard, j'allai dans mon dressing pour me changer. Une fois revêtue convenablement, j'attrapai mon fourre-tout et y mis mon portefeuille, mes clefs et mon téléphone.

« Abby, attends ! Tu vas où ?

- Je vais faire un tour ! » Aboyais-je en claquant la porte principale derrière moi.

Tom, mon garde du corps allait m'emboîter le pas mais je lui lançai un regard noir qui le cloua sue place. En m'avançant vers les ascenseurs je l'entendis me prévenir que les paparazzis étaient toujours dans le hall de l'immeuble.

Je lui fis un vague hochement de tête en guise de remerciement et modifiai ma trajectoire pour me diriger vers la porte extérieure de l'étage qui donnait directement sur les cages d'escaliers.

En les gravissant, je fouillai dans mon sac à la recherche de mon téléphone.

Une fois que je l'eus trouvé, je composai un numéro que je connaissais par cœur à mon plus grand malheur. Une sonnerie retentit avant qu'une voix grave réponde :

« Salut bébé ! Je t'ai manqué ?

- Ferme ta gueule Léo et ramène-toi devant le Starbucks près du magasin de disque.

- Tu veux passer commande ? » Dit-il surpris.

Je ricanai un bon coup et lui balançai :

« On sait tous les deux que tu as déjà ce qu'il me faut donc arrête ton cinéma.

- Tu me connais si bien !

- Ferme-la et grouille-toi, je vais pas passer ma journée à t'attendre. »

Je coupai court à la discussion et me précipitai sur le premier taxi que je vis. Je lui indiquai l'adresse du café et m'installai confortablement sur la banquette arrière. Le chauffeur me jetait de temps à autre des petits coups d'œil furtifs à travers son rétroviseur.

Rôh ! Pitié ! Pas encore un fan !

Il s'éclaircit la voix et comme je sentais ce qui allait suivre, je le priais de me laisser sur le trottoir. Je lui payai sa course et me précipita hors de la voiture avant qu'il ne puisse me demander un autographe, ou pire, alerter les paparazzis de ma position.

Je me dirigeai vers le point de rendez-vous en pressant le pas. L'étrangeté de la situation m'avait rendu paranoïaque ce qui expliquait, en partie du moins, les coups d'œil furtifs que je lançais derrière moi en m'attendant à être suivis par une horde de fans hystériques. Je m'arrêtai donc un moment sur le côté de la rue pour dénicher une paire de lunettes de soleil mouche qui pouvait cacher, au moins, la moitié de mon visage.

J'arrivai enfin devant le café et en apercevant Léo à l'intérieur, je poussai la double porte pour m'y engouffrer. En me reconnaissant, Léo se leva et vint me rejoindre, une lueur perverse dans le regard. Il m'attrapa par la taille et essaya adroitement d'approcher ses lèvres des miennes mais je me reculai à temps pour pouvoir le voir se pencher et embrasser le vide.

Face à ce ridicule spectacle je ne pus me retenir d'exploser de rire. Léo me lança un regard mauvais et fis mine de se diriger vers la sortie. Prise d'une panique soudaine, je lui agrippai le bras de sorte à l'obliger à me faire face :

« Ok, d'accord, je suis désolée. Ne pars pas. S'il-te-plaît. »

Il me fixa l'air d'attendre quelque chose. Je poussai un soupir d'exaspération et à l'aide de mes deux mains je lui emprisonnai son visage et lui déposai un rapide baisé sur les lèvres.

« Voilà ! Satisfait ? »

Le retour de son éternel sourire arrogant sur ses lèvres répondit à ma question.

« Tu pais en avance. »

Je me retins de ne pas lui ricaner au nez.

« Tu m'as pris pour qui là ?! »

Afin d'illustrer mon propos je sortis mon portefeuille de mon sac, l'ouvris pour prendre une liasse de billet, qui s'y trouvait, que je plaçai pile sous son nez en l'agitant. Il ricana un bon coup avant de me répliquer :

« Oh, mais babe, je ne parlais pas de payer avec du cash. »

Je le regardai sans comprendre avant de le voir passer sa langue sur ses lèvres en me regardant d'un air pervers.

« Je pensais que tu pourrais me payer d'une autre manière, si tu vois ce que je veux dire... »

Trop de subtilité pour moi là...

-

Chroniques d'une star déchueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant