MEET ME HALFWAY

02 ||

Le vent fouette mon visage.

La flèche rouge sur le conteur ne fait qu'aller de plus en plus à droite.

Et derrière nous, des cris et des tirs fusent dans tout les sens.

A peine avions nous démarrés que les homme nous ont prit en chasse.

- Il se passe quoi putain ? Le bruit du moteur de Salvatore couvre presque mes paroles.

Une voiture se place à notre hauteur avec quatre hommes à l'intérieur. Tous armés, ils nous envoient toutes sorte d'insultes en espagnole.

- Baisse toi ! Me cris Salvatore.

- Quoi ?

Je n'ai même pas le temps de comprendre sa phrase qu'il met sa main sur ma tête me forçant à me baisser. Puis il fit de même.

Et une balle vint exploser ma vitre.

Un cri d'effroi sort de ma bouche.

Salvatore se relève, dégaine son arme et tire sur un des pneus de la voiture des criminels, ne leur laissant pas d'autre choix que de s'arrêter.

-Mais c'est qui ces mecs ?

En guise de réponse il me passe son téléphone allumé sur ses contacts.

-Cherche Kobe dans mes contacts et appelle le.

Je défile dans son répertoire les doigts tremblants, avec difficulté.

Je le trouve enfin et l'appelle. Je mets en haut parleur et tend le téléphone vers le brun.

Après quatre bip sonore il répond enfin.

-Allô beau gosse je t'ai manqué ?

-Putain Kobe t'as merdé, les espagnoles nous collent au cul là ils veulent notre peau.

-Comment ça ¨nous¨ ? questionne Kobe.

-Tu crois que c'est le moment connard ?

- Ouais t'as raison. T'es déjà passer devant le casino ?

-Non j'y suis dans deux minutes, si il y'a des hommes là-bas appelles-les.

Puis il raccroche.

Il me regarde.

-Tu sais tirer ?

-Euh, oui.

J'avoue j'ai menti. Mon père m'a apprit à tirer quand j'avais douze ans mais c'est pas pour autant que je sais me servir d'une arme.

Il me donne un glock 21.

-T'as juste à tirer sur les pneus pour les ralentir. Après si t'es pas à l'aise avec les armes je comprendrais...

Mais il se tut en me voyant viser du premier coups un des pneu d'une voiture derrière.

Je suis d'ailleurs moi même choquée d'avoir réussi.

-Wow ok je t'ai peut être sous-estimé. Ri t-il.

On vient de dépasser le casino.

Des vans noirs aux vitres teintées débarquent sur la route derrière nous et bloquent les espagnoles. Ils sortent tous de leur voiture et se démarre une guerre à armes a feux. Mais avec Salvatore, on est déjà trop loin pour en voir plus.

-Bah putain c'est passée de peu. T'as faillit me faire des problèmes. Me dit-il toujours avec son petit ton condescendant.

Mais je crois rêver. Comment ose t-il me dire ça alors que j'ai faillis mourir par sa faute.

-Pardon ? A cause de vous j'aurais pu mourir vingt fois en une soirée, mais c'est moi qui vous fait des problèmes ?

-Je t'ai jamais demandé de monter dans ma caisse. Je sais même pas ce que tu fous là.

-Arrêtez la voiture.

-Tu crois que tu peux me donner des ordres ?

-Oui et je vous demande de vous arrêtez, je me tire d'ici.

Il frêne si vite que je manque de me prendre le devant de la voiture.

J'ouvre la porte et sors. Je l'a referme mais il la retient avec son bras.

-Tu sais Ivy, t'es totalement mon genre de femme. Dommage que tu sois une petite conne.

Sur ces paroles il referme la porte et s'en va.

- Connard ! mais il est déjà trop loin pour m'entendre.

Et comment il connaît mon prénom ?