Satire Incendiaire De La Parabole Biologique

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(un pote à moi a écrit tout le début, jusqu'à "insérer nom", ça a été écrit dans le contexte suivant : j'ai lancé l'idée de faire un texte perché, à plusieurs, qui se donne des airs d'intellectuel)
(écrit début janvier 2023)
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Qui étais-tu ?

Te souviens-t-il de l'époque lointaine de la jeunesse du monde ?

Par de nombreux moyens et à de nombreuses reprises nous tentâmes de t'exposer clairement les dangers explicites de la forme naturelle de l'universalité, et il ne fut d'aucune surprise que ton agacement pluridérélictique ait été idiosyncratiquement diversifolié, puisqu'intrinsèquement lié à ta récente découverte du sens de l'existence humaine et de ta prise de conscience hyperboliquement melliflue de l'abyssale imbécillité de l'être inférieur ainsi que de la médiocrité de sa tendance hypocrite et pathétique à l'aveuglement  face aux dangers de l'existence.

Malgré nos désaccords, avoués bien que déplorables, nous arrivâmes finalement à une entente satisfaisante, partielle certes, mais suffisante dans l'optique de la noble tâche que nous avions à accomplir.

Tu devais à présent réaliser l'importance cruciale de ta présence et l'imprudence dont tu faisais preuve en reniant la voie qui t'était attribuée au profit d'un sentier céleste méprisable qui ne t'eût mené que dans un tourbillon ténébreux et fluctuant de brumes absurdes et floues, crépusculaires et désenchantées.

Constellant la voûte pourpre de nos désirs interdits se trouvaient alors tes yeux innocents et fragiles, incapables de discerner l'absolu de la vérité des travers pernicieux de cette machination cosmique que l'on appelle insérer nom.

Une question reste. Que vas-tu faire, alors que tout tremble? Rembobiner ? Cela reste inconséquent, face au pas des géants, tenant à une synchronisation spirituelle. Il résonne dans ton esprit, ton scepticisme n'est pas un abri fondamental. Le cours des choses est inarrêtable, il se calque sur le grondement du piétiné sol métaphysique. Ne cache pas que tu le reçois, il ne dépend de tes perceptions, ne se donne pas d'existence. Il ne consiste qu'en une fréquence à laquelle seul ton cerveau est réceptif.

Alors pourquoi ? Pourquoi t'acharnes-tu donc, dans cet élan de scepticisme(autre mot, il y a une répétition), à suivre tes plus primaires troubles ? Alors qu'ils sont le fruit de la tentation d'une vérité que tu nies. Il existe deux mondes. Celui que tu sembles accepter, contre la pancarte, elle-même dirigée, orientée, positionnée, de ta conception des sens. Et un primal monde, que ta tendance à obscurcir refuse de voir.

Il ne se matérialise pas, tu n'en as pas besoin, il n'est d'autre source que l'origine de la pensée humaine. Il en est une conséquence, la grande issue de l'existence, une morale transcendante impliquée directement par le portage des conditions humaines dans l'absolu. Il se remodèle pour chaque individu en fonction de son environnement, et continue de lui vrombir à l'oreille le chemin qui lui est réservé.

Ou serai-je l'aveugle ? Qui refuse de sentir vibrer cette continuité, tronquant la réaction en chaîne de nos conditions, par une assurance à laquelle je m'accroche malgré moi, elle-même contre mes principes? N'admettant que je ne suis qu'un fœtus dans ce monde de la pensée, qui s'étend bien au delà du trivial chemin que j'ai tracé de mes réactions/réponses, nous donnant l'illusion qu'elle était une conséquence de l'absolu ? Existe-t-il alors un absolu, lui qui n'est pourtant qu'un nouveau-né du spirituel humain, dont le développement ne serait pas altéré par les biais de ce même être? Tu l'as décrit, cet être inférieur. Mais où va-t-il, tandis qu'il reproduit des schémas similaires aux nôtres ?

Est-ce réellement utile de se choisir un mode de vie en fonction de l'absolu qui n'est qu'un concept inatteignable et nous renvoyant à notre propre subjectif ? Sommes-nous prédestinés, comme condamnés, à n'obéir qu'à nos sens, quelle que soit notre explication de ceux-ci ? On les tronquerait alors par la pensée, par nos dogmes si longtemps développés, en pensant qu'ils sont les tronqueurs. Chaque civilisation retombera sur ces mêmes schémas, tant qu'elle essaiera de se justifier de ne pas être assez primitive.

Cela signifie-t-il pour autant que la pensée nous est inutile ? Si l'on en a été doté, n'est-ce pas dans le but de sélectionner des émotions ? Rétrospectivement, notre société n'est que la moitié d'un système où la logique a tenté d'assembler des comportements qui conviennent à tous. Mais existe-t-il un agencement plus approfondi, permettant une harmonie parfaite entre le long terme, le court terme, et autrui ?

Et surtout, verrions nous la différence, alors que le moral semble si peu proportionnel aux conditions de vie ? Alors que ce peuple est recouvert de mutismes ? La vérité est là, quelle que soit la route que l'on emprunte, on ne verra qu'en fonction de celle-ci, rendant tout classement impossible. Autrement, nous serions incapables de perdurer dans l'instant présent, si l'on prenait autant de recul. Bien qu'on le fasse déjà, à une certaine échelle, toujours en triant les différentes routes qu'on se laisse voir, en restant toujours persuadé que cette conception environnementale nous suffit.

Suffir, c'est donc là que réside l'essence de l'homme, de l'organisation de ses comportements ? Nous n'avons que peu de besoins fondamentaux qui nous suffisent.

Concentré D'IdiosyncrasiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant