Malik: j'ai prévu d'aller au restau avec mes potes ce samedi, tu veux inviter ta pote et venir avec nous ?
Non... pitié pas ça...
Moi: euh... tu veux dire eux tous ? Avec les Youssef et tout ?
Il avait l'air tellement enthousiaste à l'idée qu'on aille manger ensembles quelque part pour la première fois, ça me ferait trop mal au cœur de refuser. D'un autre côté les garçons vont me faire la misère.
Malik: oui pourquoi ? Et si ta pote peut pas vient quand même non ? J'suis là moi...
On pouvait déjà voir que ma question l'avait un peu fait redescendre. Purée... il me ferait tout accepter lui et sa grosse tête...
Moi: oui bien sûr, je demande quand même à Steffy si elle peut venir.
Malik: vas-y tu me diras. On va ENFIN aller au restau, je sais que tu manges comme une grosse mais je t'ai jamais vu à l'action.
Ptdrrrr j'avais vraiment le tuer celui-là.
Moi: espèce de clochard va...
Il rigole et me reprend dans ses bras.
On a déjà mangé ensembles plusieurs fois mais jamais dans de vrais restaus.
J'angoisse déjà rien qu'en pensant à la façon dont ils vont me regarder.
Après quelques heures ça allait mieux et comme j'avais pas mangé de déjeuner, avant que je rentre chez moi on est passé par ce qu'on appelle un « halal cart », la plupart d'entre eux font du riz, avec de la viande et des légumes coupés en petit morceaux (souvent du poulet avec de la salade et des tomates) puis rajoutent une sauce blanche et/ou rouge.
Ça n'a pas l'air comme ça mais c'est l'une des meilleures street food de NYC. Quand il avait le dos tourné j'ai payé et fait comme si de rien était quand il est revenu.
Le monsieur nous tend nos barquettes et je lui dis merci en commençant à partir.
Malik: attend imbécile j'ai pas encore payé.
Le monsieur: vous inquiétez pas ça a déjà été réglé. Bon appétit !
Je suis partie m'asseoir et il revient en me dévisageant.
Moi: ça va... c'est juste quelques dollars...
Il me prend le visage en appuyant bien sur mes deux joues.
Malik: plus. Jamais. Tu. Payes. J'espère que t'as compris.
Je lui fais mon plus beau sourire narquois en rigolant et il me lâche.
On s'est assis sur un banc pour manger.
Moi: attend laisse-moi goûter le tiens vite f-
Malik: casse-toi. On a le même j'sais pas tu joues à quoi.
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Le prix du bonheur
No FicciónChaque vérité fini par se savoir, quel qu'en soit la façon, et ça, je l'ai appris à mes dépends, malgré mon jeune âge à cette époque. « Alyson, 17 ans, vie tranquillement à New York avec sa famille depuis ses 9 ans. La rencontre de quelqu'un de spéc...