— J'aimerai bien ne plus entendre le son de ta voix, Giulian !
Il se pencha vers elle et lui murmura à l'oreille sensuellement :
« Si tu changes d'avis, tu sais où me trouver, princesse »
Il ponctua cette phrase par un effleurement du bout de la langue sur son oreille.
Elle se redressa à nouveau.
— Garde ta langue, tes mains et ta bite loin de moi. La prochaine fois je te brise le bras !
— Oh, j'adore les femmes qui s'énerve et qui se prétende inaccessible. Ça ne fait que décupler mes envies.
Elle retira son pistolet de sous son oreiller.
— Une balle dans les couilles ça te calmera ?
Instinctivement il porta ses mains sur son sexe pour le protéger.
— Oublie ce que j'ai dit ! Bonne nuit à toi.
Satisfaite, elle rangea son arme et il se leva de nouveau pour aller éteindre. Il s'allongea à bonne distance de Mino et le silence revint sur la chambre...pendant quelques minutes.
— Il est chargé ton pistolet ? Parce que si c'est le cas j'aimerai bien que tu orientes le bout du pistolet vers la salle de bain et non vers moi.
— Est-ce qu'il t'arrive de la boucler ?
— Mais je suis sérieux ! Qui dort avec un flingue sous l'oreiller ?
— MOI, répondit-elle d'un ton sec et tranchant.
Il soupira, se tourna dos à elle et quelques longues minutes plus tard s'endormit.
Mino quand elle resta sur ses gardes jusqu'à ce qu'elle entende la respiration lente de Giulian signifiant qu'il dormait. Le lendemain matin, quand Giulian ouvrit les yeux, il était seul dans le lit. Il fit une brève toilette, s'habilla rapidement et quitta la pièce. La villa était vide. Il consulta son portable et s'aperçu qu'il était quasiment 11h00 du matin. Il déambula dans la villa en s'interrogeant sur la bizarrerie de l'absence de présence dans la villa. Il se rendit sur la terrasse et croisa l'une des employés qui l'avait servie au repas de la veille.
— Bonjour, excusez-moi, vous savez où ils sont tous passés ? demanda-t-il.
Elle semblait mal à l'aise.
— Il...il y avait une convocation de la famiglia dans l'ancienne écurie pour la préparation d'une intervention qui doit avoir lieu ce soir. Mademoiselle Mino ne vous a rien dit hier ?
La colère fit un tour dans la tête de Giulian. Il était clair, qu'elle voulait l'évincer de la sélection. Elle lui expliqua comment regagner l'écurie et il la remercia avant de piquer un sprint jusqu'à celle-ci. Il se fit accueillir par des regards outrés de son retard. Mino quant à elle souriait de toutes ses dents. Elle poussa même le vis jusqu'à lui faire un clin d'œil aguicheur.
— La convocation avait lieu à 10 h, Giulian ! Tu ne feras donc pas partie de cette intervention car on s'est déjà mis d'accord sur le mode d'intervention et nous n'avons pas de temps à perdre à répéter les plans avec des retardateurs ! Tache d'être à l'heure aux prochains rassemblements, ou la poursuite de ta sélection sera remis en cause, informa Antho d'une voix ferme.
Il hocha la tête sans pour autant dénoncer le manque d'information de Mino à son attention. Il l'avait vraiment mauvaise d'être mis à l'écart sur l'opération du soir par sa faute. Dix minutes plus tard le groupe se dispersa et Giulian rattrapa Mino en passant un bras autour de ses épaules.
— T'es une vraie conasse, ma parole !
Elle éclata de rire.
— J'étais persuadée t'avoir informée de la réunion, j'en suis navrée, se moqua-t-elle.
— Et en plus tu te fous de ma gueule !
Elle dégagea le bras de Giulian de ses épaules.
— T'as de la chance d'être un petit bout de femme, jte jures !
Elle se stoppa et se plaça juste devant lui, les yeux dans les yeux.
— Tu crois qu'avec ton mètre quatre-vingt-quinze et tes biscottos tu me fais peur ? J'ai déjà démoli des mecs plus costauds que toi. Alors ne te gêne pas, je suis à ta disposition !
— Et après ça c'est moi l'arrogant ! Je vais te faire payer cet affront, princesse, crois-moi.
Elle fit mine de frissonner.
— Bouhhh j'ai peur !
Il sourit en secouant la tête. Cette femme l'exaspérait. Il la fixa bêtement et battit en retraite. Giulian ne lui adressa pas la parole de tout l'après-midi et l'évita ostensiblement au déjeuner. A l'instar de Mino qui elle s'amusait avec délectation de la situation. L'effleurant volontairement à outrance, ou en minaudant devant lui avec un sourire plein de malice. Après le diner copieux servit par les cuisinières Giulian gagna directement la chambre. Mino suivit son départ du regard. Elle commençait à se demander si elle n'avait pas été trop loin en le privant des informations. Étrangement elle aimait s'engueler avec lui et son ignorance durant toute l'après-midi commençait un peu à l'affecter. Elle resta encore une demi-heure discuter de tout et de rien avec les quelques membres de la famiglia qui n'avait pas été désigné pour l'intervention du soir et finit elle aussi par regagner la chambre. Giulian était allongé sur le lit en caleçon son portable à la main et une main sous sa tête. Il ne leva même pas le regard au moment où Mino franchit la pièce. Elle alla se rafraichir à la salle de bain, se brossa les dents et regagna le lit. Elle l'observa à la dérobé en s'attardant sur chacun de ses muscles. Il avait une respiration lente et son ignorance réveilla quelque chose au fond d'elle. Une envie instinctive. Bien que tout juste vêtu d'un top blanc lui arrivant sous la poitrine et d'un string assorti elle le chevaucha rapidement à la plus grande surprise de Giulian. Elle plaça ses deux paumes au niveau des joues de Giulian en s'approchant à quelques centimètres de son visage. Il y avait peu de distance entre eux en cet instant qu'ils pouvaient ressentir le souffle de l'un et de l'autre.
— J'aurai dû te le dire pour le rendez-vous de ce matin, je te présente mes excuses.
Il resta la fixer sans bouger. Pour le coup il ne savait pas réellement qu'est ce qui le laisser sans voix : le fait qu'elle s'excuse...ou le fait qu'elle soit à moitié nue, assise sur une partie de son anatomie qui commençait malgré lui à se durcir. Elle ne le quittait pas des yeux et il admira ses lèvres charnues à quelques centimètres des siennes. Il reporta son regard dans ses yeux et réagit enfin en lui empoignant vigoureusement les fesses tout en la basculant sur le lit pour inverser leur position. La seconde d'après il avait sa langue au fond de la bouche de la belle Mino. Elle amorça un geste pour le repousser mais abdiqua quand la langue de Giulian glissa sur sa clavicule. Le frottement de son torse musclé contre sa poitrine dont les pointes se dressaient déjà vers lui la fit trembler. Un grognement sourd s'échappa des lèvres de Giulian. Il descendit sa main lentement vers l'un de ses seins et détacha sa langue du cou de Mino pour lui suçoter la pointe du sein avec avidité. Elle se courba sur le lit en gémissant de plaisir et il glissa tout aussi lentement sa main droite vers le string de Mino en la caressant sensuellement à chacun de ses mouvements. Instinctivement elle écarta les cuisses pour le laisser accéder à son palais du plaisir. Il n'en fallait pas plus pour que Giulian insère un doigt en elle en y effectuant des vas et viens sensuel. Elle agrippa les cheveux de Giulian des deux mains pour le forcer à la regarder et elle l'embrassa langoureusement. Il détacha ses lèvres de Mino, le regard fiévreux de désir et son entrejambe durcit à l'extrême.
VOUS LISEZ
Numéro 2
AcciónAu sein d'une organisation mafieuse, nommée la "famiglia" et dirigé par le clan Denalli, une sélection va débuter afin de remplacer le numéro 2, assassiné par un clan rival. Parmi les candidats, Mino, la seule femme de la sélection saura-t-elle fai...