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NAËLYA soreen

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NAËLYA soreen

Lost In The Fire — Gesaffelstein (ft. The Weeknd)

Deux semaines sont passées depuis cette fameuse rencontre. Une rencontre qui repasse en boucle et en boucle dans ma tête depuis. Une rencontre qui ne cesse de me rendre triste à chaque fois qu'elle me repasse en tête. Cette maudite rencontre.

— On y va 'Lya ? La blonde aux yeux verts hissa un sourcil collé pour attendre ma réponse. Je me contentai de hocher la tête avant de me lever et de quitter la salle au même rythme qu'elle.

Le bruit de nos talons tapant sur le sol faisait monter d'une échelle le volume sonore du couloir. Quelques personnes venaient nous saluer, comme d'habitude, et se joignirent à nous. Deux semaines depuis cette maudite rencontre, deux semaines que mon moral était au plus bas. Je parlai moins qu'avant, ma tête était ailleurs qu'en cours et je détestais ça. Je détestais me savoir déconcentré dans la seule chose qui arrivait à me faire penser à autre chose, surtout à cause d'un garçon. Ses belles lèvres roses ainsi que ses yeux en amande ne cessaient de repasser en boucle dans ma tête. Raah... Salop de Seth Evander de merde pourquoi est-ce qu'il a fallu que je te rencontre ? Pourquoi notre rencontre a été plus qu'étrange ? J'en suis désolée.

— Putain encore du poisson et des petits pois... Mackenzie grimaça après avoir avancé pour regarder le déjeuner qu'offrait le lycée ce midi.

— Ça va, c'est pas si grave. Je la rassurai en posant ma main sur son épaule. Si t'aimes pas ça, tu te contentes de manger ton pain et... Je grimaçais à mon tour en voyant les tranches de salades sèches servies en guise d'entrée. On passera à la boulangerie si tu le souhaites plus tard...

Plus la file avançait, plus l'odeur du poisson et des pommes de terres me montait au nez. Ça n'a pas l'air si mauvais que ça... Mais bon, la réaction de Mackenzie ne m'étonne pas le moindre du monde. La blonde ne laisse passer dans sa gorge que la fumée venant d'un joint ou d'une clope ainsi que la semence blanche et gluante de Teddy Willer. Ew. En parlant du loup, le grand basané au crâne rasé dépassa tout le monde, arrivant premier à la file pour déjeuner.

— Willer ! Tu fais la queue comme tout le monde ! C'est pas difficile, tu gênes tout le monde ! Je tirais le haut de son pantalon pour le faire reculer de la file. Ce dernier leva les bras en l'air comme pour se prouver innocent.

— Si c'est difficile choupette, mais toi, tu ne voudrais pas te faire ma queue ? Comme tout le monde. Son rire détestable ainsi que celui de ses amis se firent entendre dans toute la pièce.

— T'es vraiment qu'un gros porc, demande à ta mère, j'suis sûre qu'elle sera ravie celle-là. Je soupirais avant d'attraper le bras de Mackenzie et d'avancer. Si je ne l'avais pas fait, elle serait restée face à lui sans rien dire avant de retomber sous son charme. Comme d'habitude.

REBORNOù les histoires vivent. Découvrez maintenant