1

183 6 8
                                    

Il est 06h12 du matin quand j'entends pour la millième fois mon réveil sonné.

Je me lève et je décide de prendre une douche , je me déshabille, et me glisse sous l'eau qui coule depuis maintenant 15min.

Je n'arrive pas à sentir si l'eau et brûlante ou glacée...glacée comme , mon âme , mes sentiments...

A l'heure d'aujourd'hui je ressent très peu les sentiments, à quoi bon ? Les sentiments, la joie, la colère , la tristesse, le dégoût... tout cela ne sers à rien.

La seule chose que je ressent à présent , c'est la souffrance. Ô, comme la souffrance peut être belle parfois , mais la plupart du temps , je la ressens mal , elle me détruit... comme cette vie me détruit un peu plus chaque jour.

Je sors enfin de la douche , je me maquille légèrement à base de correcteur , blush , mascara , et d'un petit peu de gloss.

Je me coiffe d'une queue de cheval laissant tomber ma frange rideau .

Je m'habille d'un pantalon taille basse accessoirisés d'une ceinture blanche et d'un crop top rayé noir et blanc dénudant mes épaules .

-CLAUDIA ! DESCENDS TOUT DE SUITE! hurla mme.Duvan. Cette voix me fit frissonner de rage.

-J'ARRIVE ÇA VA PUTAIN . Lui hurlai-je en retour .

Je déteste cette femme , autrement dit je déteste ma « mère d'accueil » comme j'ai détesté les 15 autres précédentes. La seule personne que j'aimais était ma mère...

Je descendis donc les escaliers , mme.Duvan était assis là , sur le canapé du salon accompagné de son mari ,face à moi. Je la défia avec une regard noir et rempli de haine.

-assis toi là. Me lança-t-elle méchamment.

Je m'exécuta en soufflant d'un air « qu'est-ce qu'elle me fait chier celle là » . Je me retrouve donc ici , en face de mes « parents d'accueil ».

Mme.Duvan me défiant du regard tandis que son mari me dévorait du sien, de façon à me rappeler ce qu'il s'est passé hier soir... je lui rendis son regard , plus que provocateur , en me mordant la lèvre inférieur. Sa pouf de femme devint alors rouge de rage de retenant de me sauter à la gorge.

Je l'a regarda en ricanant, la trouvant ridicule je voulu me lever et partir mais elle me fit signe de rester assise.

-Toi, tu reste là espèce de petite conne ! Me lança l'ogre enragé.

- Calme toi chérie elle est jeune... fit mr.Duvan afin de calmer sa pétasse de service.

Je lui fit alors signe de remerciement en ne faisant autre chose que de baissé mon décolleté de manière à le faire réagir.

- Claudia , je n'en peut plus , de toi sale petite conne. Qu'est-ce qu'il ne va pas chez toi ?! Dès demain Mr.Carl viendra te chercher et tu te cassera d'ici sale - . Me dit alors la pouf , les larmes aux yeux.

- c'est pas de ma faute si ton mari a voulu me baiser , il était pas satisfait par ce qu'il possédait déjà je suppose.. fit-je en me léchant les lèvres de manière provocatrice.

*Nan mais sérieux elle me veut quoi celle là , elle pas prête pour la suite elle*

- OH MAIS TO- hurla-t-elle tendit que son mari la retenait de me sauter dessus.

Je ris face à elle et face à son hystérie puis je remonte dans ma chambre en lui laçant des regards noir et lui faisant des doigts.

Arrivé en haut , je commença à refaire mes valises pour la 16e fois depuis mes 11ans. Et oui, ça fait 7ans qu'on me balade de foyer en foyer , de villes en villes, en réalité, c'est moi qui pousse à bout toutes mes familles d'accueil.

JUST LIKE POISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant