Deux anges, Une revanche [ EN PAUSE ]

07.Mission

Giulia

J'étais complètement troublée par les mots qu'il venait d'employer.

Et complètement déstabiliser par le contact de sa bouche sur ma cuisse.

Pourquoi un simple contact avec lui me faisait frissonner alors que je le trouvais détestable.

Leandro releva lentement sa tête vers moi.

Il s'approcha de mon cou, en dirigeant sa bouche vers mon oreille et en profita pour décaler une mèche de mes cheveux derrière celle-ci, puis il chuchota :

-Un simple effleurement de ma bouche sur ta cuisse te fait frissonner ainsi, je me demande quel genre de réaction ton corps aurait si ma bouche effleurerait un autre endroit.

J'écarquille les yeux au moment où je comprends à quoi il fait référence.

-J'étais juste surprise, rêve pas tu ne me fait aucun effet.

-Ah bon aucun ? tu en es sûr ? dit-il, en posant son doigt sur mon torse en me faisant reculer jusqu'au dos de l'armoire.

-Certaine.

Même si ce moment partager avec lui m'avait chamboulée, il ne m'avait pas fait perdre la tête au point d'oublier que c'était un connard.

[...]

Une fois devant la porte il se retourna vers moi et me fît signe de la main.

-Honneur aux dames.

Je ne pouvais pas m'empêcher de lever les yeux aux ciels tellement son air narquois me mettait hors de moi.

Je franchis la porte, descends les escaliers et tombe nez à nez avec les garçons dans le salon.

Les yeux rivés sur moi, Pedro cria :

-Putain de merde Giulia !

Julio le suit en ajoutant :

-Leandro t'es au courant que tout les yeux vont être rivés sur elle.

J'esquisse un sourire, puis jette un regard vers Leandro en attendant sa réponse.

-Pas plus de trois secondes je te l'assure.

Hein ? comment ça pas plus de trois secondes, qu'est-ce qu'il lui prends j'étais dans l'incompréhension la plus totale.

Julio et Pedro s'échange un regard remplis d'incompréhension également ,et Julio ajoute :

-Trois secondes ? Je ne suis pas sur d'avoir bien compris que ce passera-t-il si quelqu'un la regarde ne serais-ce qu'une seconde de plus ?

-Une seconde de plus et je lui arracherais la tête avec mes propres mains.

J'explose de rire, il faut admettre que sa blague était très drôle.

-Je ne savais pas que tu étais capable de faire des blagues aussi drôles.

Lorsque je m'arrête de rire je m'aperçois que Julio et Pedro n'étaient pas du tout entrain de rigoler leurs visages étaient complètement neutre.

-Tu m'en crois pas capable Princesa ?

-Mais t'es complètement malade.

-Je sais on me le dit souvent, allez arrête de parler et suis moi dehors on est déjà en retard.

Passe une bonne soirée Giulia, s'exclamèrent les garçons.

Je les remercies puis je suis Leandro.

On se dirige vers la porte d'entrée puis Isabella m'interpelle :