jalousie

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POING LIÉS ; armyourhopeff

Car jalousie,
Ton nom est bien trop joli

- Angèle, Jalousie


La pièce est sombre. Une lumière faible, traversant la vitre rouge, permet de distinguer les contours de la cave. Les murs ont l'air usé, probablement abimés par des dégâts des eaux récurrents. Seul le bruit d'une respiration régulière vient briser le silence.

Une chaise en bois est posée au milieu de la pièce. Un corps – celui d'un homme, d'après sa carrure – est attaché à celle-ci. Il ne fait aucun mouvement, semblant endormi.

Les minutes passent, longues, jusqu'à ce que des pas se fassent entendre dans le couloir. L'homme attaché ne se réveille pas encore. Une clé tourne dans la serrure de la porte, et celle-ci est ouverte avant d'être immédiatement refermée à double tour.

L'homme qui vient d'entrer est grand et semble jeune, encore étudiant. Il est vêtu d'un pantalon noir assez large, tout comme son tee-shirt manches longues. Il fait pourtant assez froid dans la pièce, mais il ne semble avoir besoin d'un pull. Son visage est fermé, ne laissant passer aucun émotion. Il semble sérieux, il sait ce qu'il a à faire. Ses yeux observent les murs nus de la cave, avant de fixer la silhouette présente au centre de la pièce. Elle dort encore, mais plus pour longtemps. Le jeune homme s'avance vers la chaise, puis s'accroupit devant celle-ci, observant le visage encore calme et serein du garçon qui se trouve devant lui. Il se relève ensuite, puis, brusquement, donne un coup de pied violent dans la chaise pour la faire tomber par terre.

L'homme attaché se réveille enfin. Perdu, il ne sait pas où il se trouve. Il papillonne des yeux, puis essaye de bouger, avant de se rendre compte qu'il ne peut pas. Tout de suite, la peur fait son apparition dans son regard. Il commence à paniquer, essaye de comprendre où il se trouve, bouge ses poignets en essayant de défaire les liens qui l'emprisonnent. Soudain, ses yeux se posent sur la silhouette de l'autre homme, qui le regarde de haut. Un sourire de soulagement naît sur son visage.

— Jungkook ? demande le garçon encore à terre. Qu'est-ce que tu fais ? Et pourquoi je suis là ?

Mais le dénommé Jungkook ne lui répond pas. Au contraire, il s'avance vers lui à pas lents, comme le ferait un prédateur vers sa proie.

— Putain, Jungkook, arrête ça et réponds-moi. Pourquoi je suis attaché ?

Encore une fois, seul le silence répond à sa question. L'homme attaché commence de nouveau à paniquer. Il ne sait pas ce qu'il fait ici, pourquoi il est attaché sur une chaise renversée, et encore moins pourquoi son meilleur ami ne dit rien. Celui-ci semble d'ailleurs étrange. Le sourire taquin qui ne le quitte normalement pas a disparu, et son visage n'est pas lumineux comme il l'est d'habitude. Au contraire, il est sombre.

𝐒𝐄𝐍𝐓𝐈𝐌𝐄𝐌𝐓𝐀𝐋𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐕𝐎𝐓𝐑𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant