Rose va vivre l'impensable en rentrant chez elle un soir d'hiver, la mort de ses parents va marquer en elle le début d'une longue traque pour retrouver les assassins et les faire payer.
Oui mais comment faire quand l'un d'entre eux va entrer dans s...
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__ ROSE __
• Un an plus tard •
Rose resta silencieuse devant la psy qu'elle voyait très régulièrement depuis un an, ne trouvant pas les mots pour lui dire ce qu'elle avait dans la tête. Son visage était fermé, comme depuis ce soir-là où elle ouvrit les yeux sur les cadavres froids de ses parents. Elle ne pu oublier cette soirée, les yeux inquiets de son père et ceux apeurés de sa mère la hantait régulièrement. Les voix des braqueurs étaient toujours vivement encrées dans la tête de la jeune femme, avec l'espoir de pouvoir un jour retrouver les bourreaux de ses parents.
- Pourquoi avoir refait votre nez Rose ?
La jeune femme observa la psy en haussant les épaules, son visage encore gonflé par la chirurgie nasal qu'elle avait subit plusieurs jours plus tôt.
- Un caprice. Fit-elle ironiquement.
La psy nota la phrase de la jeune femme dans son calepin puis elle reporta son regard sur la celle-ci, âgée de dix-huit ans maintenant.
- Les pommettes, les lèvres et maintenant le nez .. vous n'avez guère plus l'apparence de la jeune femme que vous étiez l'an passé.
- J'ai suivie une mode.
Une nouvelle fois la professionnelle nota les quelques mots de la jeune femme en prenant un air désolé sur le visage. Elle sentait que Rose était différente et renfermé à l'approche de la date d'anniversaire de mariage de ses parents, une date qui avait toujours compté pour elle. Mais elle sentait que la jeune femme était en train de préparer quelque chose de pas net.
- Avez-vous changé d'apparence par peur ?
- Laquelle ? Fit Rose.
- Celle que vos agresseurs vous reconnaissent un jour ? N'est-ce pas là le rêve que vous faites régulièrement ? Ajouta la psy en relisant les quelques notes écrites durant les séances dernières.
La psy touché le bon bout, mais Rose resta de marbre se qui fit douter la femme en face d'elle.
- J'ai eu envie de changer pour ne pas ressembler à ma mère, fit-elle avec agressivité, chaque fois que je croise une connaissance de mes parents j'ai le droit à se '' compliment '' : -"Oh Rose tu es le portrait craché de ta mère, tu es vraiment belle''. Comment peut-on être le portait craché d'un cadavre ?!
La psy avala sa salive en réalisant que l'état mental de la jeune Rose était bien plus préoccupant que les autres séances précédentes. Les yeux de la jeune femme étaient remplis de rage, de haine et de rancoeur. Et tout cela était en train de détruire la jeune Rose.
- La séance est terminée mademoiselle, fit la psy en se levant de son fauteuil pour se diriger vers son bureau, je vais vous mettre sous traitement d'un moi pour commencer puis on ajustera la dose d'ici-là.
- Vous voulez me cachtonner ?!
- Je veux vous apaiser Rose, c'est différent. Fit-elle en lui tendant l'ordonnance qu'elle venait de remplir à la main. Prenez en trois gouttes dans un grand verre d'eau le matin et le soir avant d'aller au lit.
- Qu'est qu'elles vont me faire ces gouttes là ?
- Vous apaiser, vous permettre de revivre un peu comme avant.
- Comme avant ? Ironisa Rose. C'est des gouttes magiques qui font revenir les parents ?!
- Être confronter à la mort c'est déjà difficile, mais de cette façon comme vous l'avez vécu encore plus. Vous n'aviez jusque là jamais craqué, ça devait arriver. C'est pour cela que je vous prescrit ce traitement, s'il vous plaît, prenez-le.
Rose hocha la tête en se levant elle aussi de son fauteuil en cuire, elle s'approcha de sa psy puis elle saisissa le bout de papier du bout des doigts.
- Merci.
- Prenez soin de vous mademoiselle Vallet.
Rose hocha la tête les larmes aux yeux, touché par les mots de la psy. Mais elle ne craqua pas, ne se l'autorisant pas encore. Elle quitta donc le cabinet de cette professionnelle de santé puis elle couru jusqu'à sa voiture garée quelques pas plus loin.
- À nous deux les Tarterêts. Fit-elle en fixant les clés de son nouvel appartement, là où la piste du meurtre de ses parents l'avait menée.
