J'ai Vendu mon Âme dans un Porte-monnaie Magique

CHAPITRE XVII : LE RENOUVEAU

« Et tout s'est déroulé comme prévu, te voici devant moi, perché là-haut par mes serpents, attendant que ta dernière heure arrive. Ha ! Ha ! Ha ! »

Après que le Grand Sorcier m'avait raconté comment est-ce qu'il avait planifié les moindres détails de ma vie, j'étais choqué et totalement abasourdie. Durant toute ma vie, je n'étais que le pantin et la marionnette d'un homme. A cause de mon amour pour l'argent et la vie facile, j'avais été la cible parfaite du diable et il avait fait de moi un outil qu'il pouvait manipuler à sa guise afin de détruire toute ma famille, et il était parvenu à ses fins.

J'étais au bord de larmes, suspendues dans les airs, les mains et pieds liés par les serpents du sorcier, écoutant les rires de mon bourreau. Si j'étais venus ici, si j'avais fait tout ça, c'était pour revoir le sourire de mes parents et vivre à nouveau avec eux, même si c'était dans la pauvreté. Alors que je m'apprêtais à baisser les bras, je m'étais dit intérieurement que malgré tout, je devais faire un effort de tout changer, car même si ma famille avait été décimé par le sorcier, à cause de moi, je devais tout faire pour me racheter en le combattant afin de ne plus le laisser faire du mal aux autres jeunes inconscients comme moi. Il fallait doc que je me ressaisisse et que j'agisse.

Le Grand Sorcier avait détruit toutes mes armes qui étaient mon eau bénite, mon sel bénit et mon huile bénite. Il m'avait aussi arraché mon sac dans lequel étaient mes instruments de prières tels que ma Bible et mon chapelet de prière. Le Grand Sorcier savait pertinemment qu'il avait l'avantage puisqu'il m'avait dépouillé de toutes mes armes religieuses. Cependant, il y avait une seule chose que le Grand Sorcier ne pouvait pas m'enlever, l'arme spirituelle la plus puissante au monde, l'arme qui peut permettre à l'Homme de déplacer des montagnes, j'ai nommé la « FOI ». La seule chose que ce sorcier ne pouvait pas m'enlever était la foi inébranlable que j'ai en Dieu. C'est vrai que je n'avais plus d'eau, de sel et d'huile bénite, mais je pouvais battre ce sorcier par ma foi. Si lui avait foi au diable, alors moi j'avais foi en Dieu, en Jésus – Christ de Nazareth. Il était à présent temps pour moi de mettre ma foi en action.

« Le Seigneur donnera l'ordre à ses anges de te garder où que tu ailles. Ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte une pierre. » Je m'étais rappelé de ce passage biblique du Psaume 91 et je m'étais demandé ;

« Si le sorcier peut invoquer des esprits et des serpents, alors pourquoi est-ce que je ne pourrais pas invoquer mon Ange Gardien ? »

Suite à ce questionnement, j'avais décidé d'utiliser ma foi afin d'invoquer mon Ange Gardien.

« Demandez avec foi et vous recevrez ! »

C'est ainsi que du plus profond de mon cœur, avec foi, j'avais demandé à mon Ange Gardien de me libérer de l'emprise du malin et de m'accorder sa force afin d'accomplir la mission qui m'avait été convié. Après ma demande sincère, après mon appel, les quatre (04) serpents qui m'avaient attaché les mains et les pieds et qui m'avaient mis en suspension dans les airs commencèrent tous à brûler sans exception. Vu que c'étaient ces serpents qui me tenaient en lévitation dans les airs, j'étais en train de tomber de manière brutale vers le sol. Dans ma chute, des ailes lumineuses étaient apparues dans mon dos et c'est ainsi que j'avais pu atterrir sans me blesser. Tout cela relevait du miracle. Le Grand Sorcier cessât de se moquer de moi en voyant ce qui se passait. Sa bouche qui était grande ouverte à cause de son fou rire, était maintenant très grande ouverte à cause de son étonnement dû au spectacle auquel il venait d'assister. Une fois sur la terre ferme, on s'était fixé le sorcier et moi pendant environ 3 minutes. Je lui avais dit ceci ;

« Tu m'as peut-être privé de mes sacramentaux, mais sache que sans foi ces sacramentaux sont tous inefficaces. A présent, j'utiliserai ma foi pour te vaincre Petit Sorcier. »