CHAPITRE II : LA DESCENTE AUX ENFERS (SUITE)...

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Aucun être humain n'est éternel. Avec le temps, le bout d'homme finit par vieillir. Alors que le Chef de famille Karl ABENA succombait dans les durs moments de sa vieillesse, ses sept (07) enfants avaient d'autres préoccupations personnelles plus importantes pour eux que l'assistance de leur vieux père malade et allongé sur le lit d'hôpital agonisant jour et nuit. Ces préoccupations ou plutôt cette préoccupation était celle de savoir qui allait toucher l'héritage de leur père. Chacun des enfants du Chef Abena savaient que chacun d'entre eux allaient toucher une part de l'héritage de leur père. Mais, l'ainé de la famille s'exprima en disant ;

« C'est sûr que je toucherai au moins 70% de l'héritage de papa car, c'est moi l'ainé tout de même ».

Mais, la dernière de la famille répondit à l'ainé en disant ;

« C'est sûr que c'est plutôt moi qui touchera au minimum 95% de l'héritage de papa et vous vous partagerez les 5% restants car, je suis sans aucun doute le préféré de notre père ».

Mais, après que la dernière affirma haut et fort qu'elle touchera 95% de l'héritage de leur père, le troisième de la famille Paul Aurélien ABENA, celui qui est le plus sage des sept dits ;

« Au lieu de nous disputer sur la fortune que papa a souffert pour gagner, réfléchissons plutôt sur comment nous allons faire pour l'accompagner jusque dans ses derniers moments » !

Alors que Paul essaya de sensibiliser les autres sur le fait d'accompagner leur père jusqu'à son dernier souffle, ses frères et sœurs lui dirent carrément qu'il essayait de les endormir afin de profiter de la fortune de leur père au dernier moment. Tous discutèrent à l'entrée de la porte de la chambre d'hôpital de leur père. Le Chef ABENA entendait toute la discussion de ses enfants du début jusqu'à la fin avec tristesse. L'appareil qui était chargé de surveiller les battements du cœur des patients commença à siffloter. C'était celui du Chef ABENA. Tout le monde savait pertinemment que cela était les derniers instants du Chef de famille. La mère de famille était elle aussi présente au chevai du lit de son mari qu'elle a vu se battre tout au long de son existence jusqu'à ce moment fatidique de sa mort. Alors que toute la famille était ressemblée autour du Chef pour l'accompagner jusque dans son dernier instant sur terre, tous ses enfants sauf un (Paul) attendaient qu'il donne les informations sur son testament à propos du partage de sa fortune entre ses sept (7) enfants. Alors qu'il essaya de bouger ses lèvres dont il avait l'impression qu'elles pesaient une (1) tonne, il poussa une petite voix faible semblable au son d'une radio défectueuse en disant ;

« J'ai vraiment été heureux de vivre une vie au si remplie avec la femme de ma vie ainsi que les sept (7) enfants que je chérie tant. Quel dommage que ce n'est que maintenant que je me rends compte que tous les biens que j'ai amassé durant ma vie causera la perte de cette famille que j'ai tant essayé de protéger. »

Et c'est après ces derniers mots que le Chef de la famille ABENA, Sébastien ABENA rendit l'âme.

Tous ses enfants se posèrent la question de savoir la raison pour laquelle leur père parla de la perte de la famille lors de ses dernières paroles. L'ainé de la famille demanda à leur mère de ce qu'il en est de l'héritage que leur père a laissé.

Toute en larme, la mère répondit à son fils ;

« Non mais n'as-tu pas de cœur ? Votre père vient de mourir et toi tout ce qui t'intéresse c'est l'argent qu'il a laissé après sa mort ?! Mais quel genre d'enfant es-tu ? Eh ! Bien ! Si vous voulez tout savoir mes chers enfants, votre père a décidé de laisser la responsabilité de son entreprise à son subordonné et pour ce qui est de sa fortune de 145 milliard de FCFA, il l'a partagé à des orphelinats ainsi qu'à des églises !»

J'ai Vendu mon Âme dans un Porte-monnaie MagiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant