- Flash Back -

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Miranda, j'ai envie de toi. Viens ici, ma poupée.Adam, ce n'est pas le moment. Tout le monde est dans le salon, ils vont forcément nous entendre. Mais non ... Tu te fais des films. Allez, viens là.

Sa respiration s'accélère alors qu'il se rapproche de moi avec détermination. D'un geste brusque, il fait glisser ma robe et mon maillot de bain sur le sol de la chambre, me laissant nue face à lui. Mes épaules se voutent et je cache mon intimité dans un réflexe.

— Attends, je vais fermer les volets alors.

Je déteste l'idée que quelqu'un puisse nous surprendre. Je sais que cela peut en exciter certains, mais cela a l'effet inverse sur moi.

— Non ! Ne ferme pas !

— Pourquoi ? Demandai-je surprise.

— J'aime voir ton corps.

Sans attendre, il se précipite et se place derrière moi. Une odeur de cigarette froide fait son chemin jusqu'à moi. Adam écarte mes cheveux, dégageant ainsi ma nuque et m'incline la tête en avant. Ses gestes sont rapides et froid sur ma peau, son impatience et sont excitation se font sentir. J'essaye dans une dernière tentative de lui faire comprendre que je n'ai pas envie.

— Adam, je n'aime pas quand il y a du monde. Tu le sais bien. Je te promets que ce soir, ça sera différent. Je serai plus à l'aise et je me ferai pardonner.

J'essaye de toucher son torse pour le calmer, mais je ne rencontre que le tissu de son T-shirt.

— Allez ma poupée sois fun, un peu. Personne ne va nous voir, ni nous entendre ne t'inquiète pas. Tu ne me fais pas confiance; c'est ça ?

— Si... mais...

— Génial. Tu as vraiment le chic pour tout casser. On allait passer un bon moment et voila que tu gâches tout.

Je me sens coupable, et comme une idiote, je m'excuse. Adam reprend là ou il s'était arrêté, ignorant totalement mes hésitations et mes excuses.

C'est aujourd'hui, que tout devient limpide. Ces petites remarques, ces insinuations voilées, m'ont lentement emprisonnée. Elles m'ont empêchée de partir avant que Giorgina n'intervienne. Chaque mot, chaque sous-entendu m'a au fur et à mesure convaincue que je n'étais jamais à la hauteur pour Adam. Mais aussi, pour moi même. J'étais toujours « trop » ou « pas assez » à ses yeux. Mais jamais, juste moi, Miranda.

— Miranda, mets toi plus en avant, me demande-t-il avec impatience.

— Je ne peux pas... cette position me fait mal.

Ma tête frôle la porte de la salle de bain alors que je suis dans une position terriblement inconfortable.

— Allez, fais un effort, ma poupée.

Adam laisse échapper un soupir lourd de mécontentement. Je finis par coopérer et me courbe d'avantage, pour me plier à sa volonté malgré le malaise grandissant en moi. Ses gestes d'allés-retours sont mécaniques et je ne tire aucune satisfaction. Sa respiration devient rauque et vicieuse, il me murmure de nombreuses obstinés faisant grandir son envie. Je peux deviner son visage se tordre d'excitation devant la vue de mon fessier.

Chaque fois que j'essaie de me tourner pour me mettre face à lui, il me repousse aussitôt, ne me laissant aucun choix. Heureusement, au bout d'une dizaine de minute, il termine enfin.

— C'était cool, hein ? Merci ma poupée. Allez, tu peux aller te doucher si tu veux.

Son sourire s'étire de part et d'autre de son visage. Il regarde vers la fenêtre, comme s'il cherchait quelque chose ou quelqu'un. Aussitôt, je me recouvre de ma robe de peur d'être vue dans cet état.

J'ai hâte de t'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant