( nda ) - il faut que je me confesse, j'ai menti dans ma dernière note de l'auteure en fait, c'est à partir de ce chapitre qu'il n'en reste plus que deux avant la fin 🤸🏻♀️ j'ai sous-estimé ma propension à rallonger naturellement certaines scènes hmmm mais normalement cette fois c'est bon, il y aura bien huit chapitres et non seulement sept :))
sinon, vous allez bien j'espère? c'est pas une période facile en ce moment avec parcoursup, les exams et tous les tracas du quotidien, mais sachez qu'on est ensemble encore une fois hein (avec quelques années de plus dans mon cas ahahah!) et que j'espère que vous avez eu des bonnes nouvelles pour l'année prochaine <3
je ne parle pas plus longtemps et je vous laisse lire! bonne lecture <3
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CHAPITRE SIX - INJONCTION D'ELOIGNEMENT (ET DE RAPPROCHEMENT)
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L'ambiance était si pesante que le jeune homme aux cheveux argentés ne savait pas où se mettre, quand bien même il était chez lui et, par conséquent, la dernière personne qui aurait dû se sentir mal à l'aise ici, entre ses propres murs. Il regrettait de ne plus être assez malade pour avoir une excuse parfaite pour congédier les deux personnes qui lui faisaient face, un air indéchiffrable sur le visage qui n'arrangeait rien à l'état d'Atsushi.
Ses parents. Ou plutôt, l'homme et la femme dont l'union lui avait donné naissance.
Il fit tant bien que mal du thé avec ses mains tremblantes ― heureusement qu'il en avait racheté récemment ― et prit sur lui pour ne rien laisser paraître en l'apportant à ses deux parents qui s'étaient assis dans le salon. Intérieurement, pourtant, son esprit tout entier bouillonnait de pensées contradictoires et confuses.
Pourquoi ses parents étaient-ils venus le voir, ensemble de surcroit, alors que leur dernière rencontre remontait à plusieurs années et qu'ils y avaient témoigné à quel point ils ne pouvaient plus s'entendre, quand bien même ils s'étaient autrefois aimés ? Et surtout, comment osaient-ils le faire, alors que c'était la justice japonaise elle-même qui leur avait retiré la tutelle d'Atsushi en arguant qu'ils étaient incapables d'être de bons parents et de s'occuper convenablement d'un enfant de sept ans ? Les mauvais traitements qu'il ne réalisait pas à l'époque mais qui avaient tout de même été infligés avaient prouvé qu'ils ne méritaient pas de s'octroyer le titre de parents. Ils avaient perdu ce droit lorsque l'affaire de corruption dans laquelle avait été impliqué son père avait éclaté et qu'ils avaient tant été pris dans leurs petites crises existentielles qu'ils avaient oublié l'existence de leur fils.
Il parvint à poser les trois tasses sans les renverser, et s'assit en face de ses parents, jambes repliées sous lui et mains posées sur les cuisses. Face à eux, il se sentait de nouveau comme un petit garçon, mais il essaya de se remettre en mémoire les propos de sa psychologue à chaque fois qu'ils avaient essayé ensemble d'imaginer une nouvelle confrontation. Tu ne dois plus les laisser t'atteindre, Atsushi. Ce qu'ils t'ont fait n'est pas excusable.
« Qu'est-ce que vous venez faire ici ? demanda-t-il finalement, voyant que ses parents ne semblaient pas déterminés à briser le silence. Et comment vous avez obtenu mon adresse ?
― Un de tes amis nous l'a donnée. On vous a vus ensemble partir de l'université, et on l'a interpellé après votre séparation. »
Atsushi grimaça. Il n'avait jamais spécialement expliqué à ses amis le bazar que constituait sa famille ― quand il faisait référence à ses parents, c'était toujours à ses parents adoptifs, mais il le précisait rarement puisqu'à ses yeux, ils étaient ses seuls parents. Ils ne savaient donc pas qu'ils ne pouvaient pas leur parler innocemment et leur donner ce genre d'informations.
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UNE GOUTTE D'ENCRE APRÈS LA PLUIE - 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂
Fanfiction― (🌧) ❝ TU VAS ME PRENDRE POUR UN FOU, MAIS JE CROIS QU'ON S'EST DÉJÀ RENCONTRÉS. ❞ Le jour de sa pendaison de crémaillère, Atsushi rencontre son nouveau voisin, Ryunosuke Akutagawa. Ils vont dans la même université mais ne se connaissent pas, ne s...