𝑻𝑰𝑱𝑼𝑨𝑵𝑨

Chapitre 8.

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Elena 

Lorsque j'ouvre les yeux de nouveau,je me retrouve dans ma chambre. Rien n'a changé là-bas. Je ne suis ni menottes ni morte. Je n'ai aucune envie de me lever de mon lit. J'ai mal partout. Je vois alors que je ne porte plus les mêmes habits qu'hier et que plusieurs des blessures que j'avais sont soignées.

Ne me dites pas qu'Alessandro m'a changé pendant que je dormais..?

Je me rappelle soudainement de la soirée. Il n'y avait plus personne là-bas. Alessandro à t-il réellement tué dans ma famille? Il n'aurait pas pu faire ça n'est-ce pas?

Il a tiré sur Nicolas Elena..

-Connard. Je grogne en me tournant de l'autre côté.

Je le retrouve alors assis devant moi, un livre entre ses mains. Alessandro dort installé sur un fauteuil. À t-il toujours été dans ma chambre? Je me m'assois difficilement sur mon lit et regarde mes plaies une par une en repensant à la soirée d'hier.

Je le déteste. 

Qu'à t il fait à ma famille? Je ne fais qu'y penser depuis que je suis réveillé.

Pendant que je marmonne dans ma barbe, j'entends bâiller à mes côtés. Alessandro se réveille lentement, réalisant où il se trouve. Je l'ignore tandis qu'il me salue.

-Bon matin Elena. Me dit-il.

Je ne lui réponds pas et riposte immédiatement.

-Où est ma famille Alessandro?

Il soupire lentement.

-Je viens tout juste de me réveiller.. M'affirme-t-il, dans une intonation épuisé.

Il se lève donc et s'approche de moi avant de s'installer à mes côtés sur le lit. Il essaye d'avoir un contact visuel avec moi, mais en vain. Il abandonne donc et commence à me parler.

-Je ne les ai pas tués Elena. Me dit Alessandro. Je les ai seulement déplacés de localisation.

Je sens une inquiétude s'assoupir face à ses mots. Mais une autre question me parvient à la tête.

-Tu avais dit qu'allaient faire taire ma mère par tout les moyens.. Nos regards se croisent alors. Il ne sourit pas comme à son habitude. Il a l'air ennuyé de m'expliquer ça.

-Angelina lui a seulement expliqué que tu étais en bonne main avec moi. Elle a inventé une histoire disant que nous étions un couple. M'avoue-t-il amusé. Ta mère y a cru et t'a demandé de bien prendre soin de toi. Me cite-t-il.