𝑻𝑰𝑱𝑼𝑨𝑵𝑨

Chapitre 12.

Une nouvelle identité

Elena

-Rozzi, je te présente Émilia. Dis alors Alessandro tout en prenant la peine de déposer un léger baiser sur mon épaule dénudée. Ma fiancée.

Je frissonne au contact de ses lèvres sur ma peau. Rozzi a l'air soudainement moins intéressé de m'aborder. Il regarde furtivement sa montre,énervé.

Ce sont donc Alessandro et moi qui quittons Rozzi en premier. Alessandro le dévisage une dernière fois et nous disparaissons dans l'énorme foulée.

-Alessandro.. Je commence toujours étonné. Pourquoi as-tu fait ça?

-Fait quoi? me demande-t-il en retour.

-Tu le sais bien..Je lui explique. Tu m'as appelé Émilia. Est-ce qu'elle est au courant?

Alessandro ne cache pas son amusement et rit ouvertement devant moi. Je remarque certains regards se diriger vers nous. J'essaye donc de le faire taire en lui écrasant le pied.

-Alessandro! Je chuchote bruyamment.

-Mì amor, il n'y a qu'une seule Émilia que je puisse connaître et elle se trouve tout simplement devant moi. Me chuchote-t-il à l'oreille.

Et soudainement, tout se place dans ma tête. Alessandro avait donc déjà prévu ma venue à cette soirée et avait décidé de jouer avec cette information pour me tourmenter l'esprit.La fiancée dont il m'avait parlé était seulement une manière de couvrir mon identité aux autres. Quelle idiote..

-Tu avais donc tout prévu..? Comment l'as-tu su? Tu n'avais pas parlé à Angelina pourtant-

Brusquement, Alessandro pose sa main sur ma bouche pour m'empêcher de parler davantage.

-J'aurai toujours un cou d'avance sur toi, bella.. M'affirme Alessandro avant de déposer un baiser sur mon front.

Je frissonne une seconde fois face à ses lèvres sur mon corps.

-Écoute-moi bien, essaye d'avoir l'air la moins surprise par mes baisers.Me chuchote-t-il à l'oreille. Rozzi nous observe depuis tout à l'heure.

Je ne lâche pas mes yeux des siens,et je ne réponds rien. 

-Ce soir, tu es ma fiancée Elena. Émilia et rien d'autre.

Je hoche la tête lentement et pose ma main sur la sienne qui me la tend.

Ses iris noirs me déshabillent.Un agréable frisson parcourt mon corps lorsqu'il pose l'une de ses mains sur le creux de ma hanche.