𝑻𝑰𝑱𝑼𝑨𝑵𝑨

Chapitre 9.

collègues ou âme-sœur ?

Elena

Lorsque je me réveille, je me retrouve bordé dans mon lit. Pourtant, je serais sûr de m'assoupir sur le canapé du salon. Il me faut quelques secondes avant de reprendre mes esprits entièrement.De ma chambre, j'entends des rires provenant du rez-de-chaussée. Je me dépêche de me préparer avant de descendre.

Je suis surprise de voir Angelina et Alessandro s'esclaffer tous les deux. Je pensais qu'Angelina était très occupée cette semaine..

Je sens de nouveau un pincement au niveau de mon cœur m'atteindre lorsque Angelina replace le col d'Alessandro.

En y repensant, le type d'homme qu'elle m'avait décrit ressemble beaucoup à Alessandro.

«Il faudrait qu'il soit grand, brun,qu'il ait certains tatouage et préférablement charmeur.»

Je me sens légèrement idiote de ne pas l'avoir remarqué aussitôt.Les signes étaient si voyants pourtant.

Je décide enfin de me montrer vers eu, souriante et insouciante comme à mon habitude.
Ce fut Alessandro qui me remarqua en premier.

-Bon matin Elena. Me dit-il doucement en me tendant un sourire.

-Bon matin Alessandro. Je réponds en retour.

Angelina, quant à elle, me serre dans ses bras. Elle est si grande que je suis étouffé par son corps lors de notre accolade.

Je lui souris, essayant de me détacher d'elle doucement de mon amie.

-Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu Elena! Tu m'as vraiment manqué..

J'émets un petit rire et lui réponds:

-Tu m'as aussi manqué Angelina. On s'ennuie ici sans toi..

Je remarque Alessandro me regarder curieux. Il décide de prendre la parole,véxé.

-Et pourquoi ça?

Alors que j'allais répondre, Angelina décide de le faire à ma place.

-Elle est cloîtrée chez toi depuis qu'elle est arrivée ici! C'est bien normal qu'elle s'ennuie. Elle n'a pas grand-chose à faire ici.

Et elle avait bien raison. Je n'ai personne avec qui passer mon temps. Il y a Alessandro, mais il part souvent pour revenir très tard. Et puis chaque fois que nous parlons, il doit me rappeler à quel point mon frère est innoble et cruel envers moi. Mais je ne dirais pas que sa présence m'est dérangeante.