chapitre 4 🔞

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Intense. Voilà ce que Walburga retient de ce baiser. Un baiser qui se prolonge durant de nombreuses minutes et elle a le cœur sur le point d'exploser. La brune se sent étrangement bien, comme si tous ses problèmes l'avaient quittée et peu importe qui a fait quoi, elle se retrouve bientôt sur les genoux de Sirius. Le jeune homme est doux, il pose ses mains là où le dos de la jeune fille est immaculé.


— Walburga, souffle-t-il en réussissant à se décoller de ses lèvres. Nous ne devrions pas, vous êtes en état de choc.


La jeune fille observe le blond et pose sa main sur sa joue piquante qu'elle caresse doucement. Elle trace la ligne de sa mâchoire puis caresse sa lèvre de son pouce. Elle lui sourit doucement alors qu'il la regarde comme s'il n'existait personne d'autre dans ce monde.


— Est-ce que vous en avez envie ? demande-t-elle. De m'embrasser.


— Je vous l'ai déjà dit, bien sûr que j'en ai envie, répond le blond. Depuis que je vous ai quittée hier soir, je ne pense qu'à cela. Penser est bien moins dangereux qu'agir.


— Agissez ce soir, demande la brune. Je n'ai pu penser à autre chose que vous après la soirée. Vous avez été ma première pensée à mon réveil. J'aimerais que vous soyez la dernière.


Sirius l'observe et ressent un frisson. Elle l'hypnotise, elle lui a jeté un sort parce qu'il meurt d'envie de l'embrasser toute la nuit. C'est proscrit. Dangereux, mais qu'est-ce donc qu'une vie sans adrénaline?

Le blond l'attire alors de nouveau contre lui et l'embrasse encore. Walburga soupire, elle le pousse légèrement afin qu'il soit allongé et elle se met au-dessus de lui, laissant ses mains passer dans ses cheveux aux couleurs du blé.

La brune sent sa respiration qui augmente à mesure de l'intensité de cet échange. Elle n'a jamais rien senti de tel, comme si trouver Sirius était la délivrance qu'elle attendait.


— Walburga, tente de nouveau Sirius en se décrochant difficilement de ses lèvres. Je ne suis qu'un homme, s'il vous plaît, je ne veux pas vous mettre mal à l'aise. Si vous continuez je ...


Un léger grognement le coupe dans sa phrase. Walburga l'observe, assez curieuse. Elle ne connaît rien aux garçons, mais elle comprend facilement ce qu'il se passe en sentant cette bosse dans le pantalon de Sirius.


— Tout va bien, répond-elle. Je ne suis pas en sucre. Vous-même l'avez dit, je suis forte. J'aimerais... j'aimerais être vivante et lorsque je suis en votre présence, aussi court ce moment soit-il, je me sens libre et j'ai envie de continuer de ressentir cela.


— Votre dos..., proteste le blond.


— Oubliez mon dos, demande Walburga. Si vous voulez partager un moment avec moi, alors continuez, mais je comprendrai si ce n'est pas le cas.


Sirius l'observe puis pose ses mains sur ses joues, les caressant en plongeant ses beaux yeux dans le noir profond des siens. Il frissonne quand elle embrasse sa paume et il se redresse légèrement afin d'être proche de son visage.


— Si je m'écoutais, il y a longtemps que vous seriez nue, allongée sur votre lit, dit-il. Mais je ne veux pas vous faire peur, je veux prendre mon temps.

𝘁𝗵𝗲 𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗼𝗳 𝗹𝗮𝗱𝘆 𝗯𝗹𝗮𝗰𝗸 →  𝑤𝑎𝑙𝑏𝑢𝑟𝑔𝑎 𝑏𝑙𝑎𝑐𝑘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant