Maddy ne pensait jamais revenir ici et pourtant la voilà de retour. Elle replonge dans l'enfer qu'ils avaient quitté tous les trois avec son petit frère et sa mère, il y a seulement trois ans. Maddy n'a pas le choix, elle va devoir revoir ses ancien...
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Une douce atmosphère nous entoure. Enroulée dans les draps, je ne voudrai bouger pour aucune raison. Je suis allongée sur le dos et je regarde le plafond. J'ai du mal à le distinguer à cause de l'obscurité. Une sourire niais ne veut pas quitter mon visage. J'ai l'impression d'être ridicule mais je ne peux pas m'en empêcher. Je suis profondément heureuse. Nous ne parlons pas et ce n'est pas un problème. Ce n'est pas gênant.
Alex a son épaule collée à la mienne. Il est dans la même position que moi. Il réfléchit. Je donnerai cher pour savoir à quoi il pense. Comparé à moi, il n'est pas couvert. Son corps nu est échoué à côté de moi. Je ne sais pas comment il fait pour être aussi à l'aise. Cette remarque me fait rire. Ça attire l'attention de mon voisin.
Le jeune homme se tourne vers moi. Je tourne la tête sur la droite et me confronte à ses yeux bleus, interrogatifs: « j'espère que ce n'est pas de mes exploits que tu rigoles... ». Sa remarque me fait encore plus rire. Je pars en fou rire sans même savoir pourquoi. J'essaye de me calmer mais quand je vois son air d'incompréhension, je repars de plus belle. Un adorable sourire se dessine sur son visage pendant qu'il me regarde me calmer. J'ai des courbatures aux joues mais je me reprends.
Je me tourne complètement vers lui. Alex passe ses bras autour de moi et me ramène vers lui.
- J'adore te voir rire. Tu es tellement belle... souffle-t-il.
- A quoi tu pensais Alex ? Demandais-je brusquement en le fixant.
- Toi à quoi tu penses ? Esquive-t-il.
- Eh ! J'ai demandé en première ! Répond moi.
- Tu es sûre que tu veux vraiment savoir ?
- Oui !
- ... Je me demandais si j'avais été bon. Si j'avais été à la hauteur de tes attentes. Des trucs du genre...
- T'es sérieux ? M'étonnais-je.
- Bah ouais. C'est toujours comme ça après. Et toi tu pensais à quoi ?
- ...
- Dis moi !
- J'étais en train de me dire que je me sentais super bien. Je ne sais pas si c'est normal mais j'ai l'impression d'être sur un nuage. Je dois être un peu naïve mais bon...
- C'est normal. Je suis un dieu du sexe.
Je lève les yeux au ciel et le pousse en arrière: « Pfff, habille toi au lieu de dire des conneries ! ». Le Alex jamais sérieux n'est jamais loin. Je ne perds pas de temps et me redresse en tenant le drap contre moi.
Je descends du lit et marche dans la pièce à la recherche de mes vêtements. On ne voit vraiment rien ici ! Je fais le tour du lit et analyse le sol. Je retrouve mes sous-vêtements et me penche pour les attraper. Quand je me redresse, je remarque qu'Alex me fixe.
- Je ne me lèverai seulement à une condition.
- Laquelle ? Fais-je faussement intéressée.
- Si tu me laisses t'habiller.
- Tu veux jouer à la poupée ? Me moquais-je.
- C'est à prendre ou à laisser !
- Écoutes moi bien Alexander. Si tu veux rester à poil dans ta chambre c'est ton droit. En tout cas, moi, je vais rejoindre la fête.
- Tu crois vraiment que je vais te laisser partir sans moi ?
- Je ne sais pas. Tu comptes rester dans cette tenue et dans ce lit ? Dis-je, provocatrice.
Le jeune homme esquisse un sourire. Il passe sa main dans ses cheveux et se lève comme si le poids du monde reposait sur ses épaules. Il s'avance vers moi et j'essaye de me concentrer sur autre chose. Son impressionnant corps se rapproche. Mes yeux sont attirés par sa nudité mais je les retient. Vu son regard, je comprends ce qu'il essaye de faire. Il veut me provoquer.
Moi aussi je sais jouer.
Finalement, le blond s'arrête à quelques centimètre de moi. Il m'oblige à lever la tête pour le regarder. Je ne dis rien et plante mes yeux dans les siens. Il a un sourire insolent que je compte bien faire disparaitre.
Brusquement, je lâche le drap qui m'entourait. Il tombe au sol. Ça a le don d'emporter le sourire d'Alex avec lui. Le jeune homme me regarde intensément. Ses yeux pétillent à la vue de mon corps. Sans un mot et dans l'espace restreint qu'il a imposé, je saisie ma culotte et l'enfile tout doucement. Ses yeux me brulent la peau mais je ne m'arrête pas. Je l'ajuste plus qu'il ne faudrait et enchaine avec mon soutient-gorge. Je loge ma poitrine volumineuse.
Une fois rhabillée, je me tourne et m'éloigne. Dans mes souvenirs, j'avais posé ma robe sur son bureau. Je m'y dirige et récupère ce que j'étais venue chercher. Je m'apprête à me retourner mais je n'en ai pas le temps. Alex se précipite vers moi.
En une seconde, il me soulève et m'assois sur le bureau. Il me pose avec fracas puis se jette sur mes lèvres. Ses grande mains se posent sur moi pendant qu'il me dévore. Il est nu mais ça ne semble pas le déranger. Il se presse contre moi comme si de rien n'était. Je sens son désir tout contre moi, ce qui, par la même occasion, réveille le mien.
Je pose mes mains sur ses abdominaux. Je le sens frissonner et ça m'arrache un sourire. Sa fougue passée, il s'écarte en souriant: « je te jure que je dois prendre sur moi pour ne pas te jeter une nouvelle fois dans mon lit ». Je souris et il m'aide à descendre. J'enfile ma robe pendant qu'Alex remet ses vêtements. Je le regarde faire.
Quand il est prêt, il revient vers moi. Je me tourne et lui offre mon dos: « est-ce que tu peux m'aider à la refermer ? ». En parfait gentleman, mon blond s'exécute. Il remonte la fermeture de ma robe, m'embrasse dans le cou puis me frappe les fesses. Je peste tandis qu'il rigole.
Prêts, Alex attrape ma main et nous quittons sa chambre. Nous retournons dans le vrai monde, loin de ce que nous venons de vivre, loin des frissons.
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