𝚞𝚗𝚘

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- Allô ? Dis-je en prenant ma valise sur le tapis roulant.
- Ouais, tu es où ?
- Je viens de récupérer ma valise, je te rejoins à qu'elle porte ?
- La porte B.

Je raccrochais avant de faire rouler ma valise sur le sol et d'essayer de me diriger dans cet immense aéroport. Aujourd'hui était un grand jour, j'emménageais avec Valentina. J'avais quitté la France pour l'Espagne et je ne m'en rendais toujours pas compte, ma meilleure amie m'attendait de pied ferme et n'avait qu'une envie, me faire découvrir ses amis et son petit paradis comme elle l'aimait si bien l'appeler. Je réussis enfin à trouver la porte B et me sortit sur le parking, Valentina m'attendait à côté d'une mini verte tout en étant au téléphone avec quelqu'un, elle me vit et raccrocha immédiatement au nez de la personne pour me prendre dans ses bras.

- Ça fait tellement longtemps, tu m'as tellement manqué !
- Toi aussi Valentina tellement ! Dis-je en humant son parfum.
- Monte !

Elle se dirige vers la voiture en se plaçant du côté conducteur alors que j'inspecte le véhicule, je lui pose une question :

- Ce n'est pas ta voiture ça.
- Si c'est ma voiture, dit-elle avec une voix plus aiguë.
- Je sais quand tu mens, Valentina, et je sais que ce n'est pas ta voiture.
- Oui, bon d'accord, dit-elle en soufflant, c'est la voiture de Pedri.

J'arquais un sourcil, j'avais légèrement entendu parler de Pedri, mais j'ai couper les ponts avec tout le monde depuis trois mois histoire d'aller mieux et je n'ai pas eu la suite de l'histoire :

- Alors raconte- moi tout ! Qu'est-ce que tu attends ! Dis-je alors que je voyais qu'elle faisait mine de se concentrer sur la route.
- Oh, euh, on est ensemble depuis deux mois et j'habite, comment dire, chez lui..
- Arrête, c'est génial ! Je vais enfin pouvoir lui rencontrer et l'interroger.
- Pitié, ne le traumatise pas.
- T'inquiètes pas, pas longtemps, juste quatre heures, mamonnais-je dans ma barbe.
- Quatre-heures ?!
- Je rigole, Valentina.

Elle me mit sa main dans ses cheveux avant de me sourire et de me dire "Je suis contente de te retrouver". Durant tout le trajet, elle me parla de sa vie et de la ville, elle me promit de tout me faire visiter et que je passerais mes meilleurs moments ici. Elle tourna dans une allée remplie de fleur rose et se gara devant un immeuble en pierre beige, elle serra le frein à main et me dit :

- Avant que l'on ne rentre, je tiens à te prévenir que Pedri à un meilleur ami qui s'appelle Pablo et qu'il habite avec nous parce que je crois qu'il a oublié le chemin de sa maison, dit-elle désespéré.
- Je vois, dis-je en rigolant.

Elle m'aida à prendre mes valises et nous entrons dans le bâtiment, l'appartement se trouvait au dernier étage ce qui fait que nous avons eu besoin d'attendre l'ascenseur qui selon les dires de Valentina était "plus long que Pedri qui essayait de dire un mot en français". Une fois les étages montés, les portes s'ouvrirent et je pus entendre des notes de piano qui résonnait dans le couloir. Nous ouvrons doucement la porte avant que je puisses apercevoir dans l'entrebâillement, un jeune garçon aux cheveux chatains commencé à caresser les touches de piano avec ses doigts, ses gestes étaient doux et calculés et sa voix commençait à chanter les premières paroles de la chanson que j'aimais tant.

Same bed but it feels just a little bit bigger now

Les notes créent par le piano embaumé la pièce et permettaient à la voix de cet homme de répondre encore plus à la musique. La fin de la chanson commença à se faire entendre et il commença à dire ses paroles :

Although it hurts
I'll be the first to say that I was wrong
Oh, I know I'm probably much too late
To try and apologize for my mistakes
But I just want you to know

𝚌𝚞𝚊𝚗𝚍𝚘 𝚢𝚘 𝚎𝚛𝚊 𝚝𝚞 𝚑𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant