𝚌𝚒𝚗𝚌𝚘

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TW : Violence

- Je suis ravi de rencontrer la copine de Pablo, nous dit Xavi en souriant.

Maelan lança un regard noir au concerné. Alors que je commençais à voir mon souffle devenir plus court et saccadé. Je me défis de l'emprise de Pablo avant de m'excuser, et de partir le plus loin possible d'ici. Il était là, malgré tout, il était revenu me hanter. Je pris mon téléphone d'une main tremblante et appuya dessus, les détonations de la correspondance me parurent durer une éternité avant qu'une voix au bout du fil ne fasse son apparition :

- Mia ? Tout va bien ? Me demanda Fabio.

- Il.. est...là, dis-je en sentant l'air me manquer une fois de plus.

- Ce fils de pute est ici ? Bordel ! Mia respire doucement avec moi d'accord ? 1....2....3...1....2...3..1..2...3., voilà c'est super continue !

Ma respiration reprit un rythme régulier et mes battements de cœur se calmaient, je me laissais glisser le long du mur face à moi. Des larmes avaient coulé sur mes joues sans que je ne m'en rende compte et bordel ce que je détestais ça.

- Je prends un avion pour l'Espagne, déclara la voix de mon meilleur ami à l'autre bout du combiné.

- Fabio non ! Tu as une course importante ! Ne gâche pas tout pour moi s'il te plaît...

- Tu es plus importante que toutes ces putains de courses bordel Mia ! On parle du mec qui a failli t'emmener voir Tupac !

Je rigolais doucement à sa phrase alors que lui commençait a s'énerver à l'autre bout du fil, l'autodérision était mon point fort.

- Fabio si je te vois franchir la frontière espagnole, je te jure que c'est toi qui va rejoindre Tupac ! Gagne cette putain de course et arrête de vouloir toujours me faire passer avant tes envies s'il te plaît..

- D'accord putain, mais s'il te plaît, ne t'approche plus de lui.., je dois te laisser Lia m'appelle.

- Passe-lui le bonjour, je t'aime Fabio.

- Moi aussi je t'aime.

- Qui est Fabio ?

Bordel, je posais ma main sur ma poitrine. Tupac voulait définitivement que je le rejoigne, je me tournais vers la petite tête de Pablo qui fronçait légèrement les sourcils. Je lui souris doucement en me relevant :

- Mon meilleur ami, vous m'attendez ?

- Je m'inquiétais, tu es parti rapidement. On prend Maelan avec nous pour faire un Fifa a l'appartement. Tu viens ?

Je perdis mon sourire avant de crier que je montais à côté de Pedri et de couper la route à Pablo qui me regardait dans l'incompréhension. Le trajet se fit dans le silence, malgré les regards insistant que me lançant la pourriture qui se tenait sur l'arrière de la voiture de Pedri. Il était revenu pour m'espionner, si Valentina est à la maison... Je n'ose même pas y penser. Nous arrivons très vite dans la cours de l'appartement et je me dépêchais de prendre l'escalier laissant les garçons dans le hall sans un mot, j'ouvris la porte de l'appartement avant de, sans adresser un mot à Valentina partir me réfugier dans ses bras en tentant de contrôler mes tremblements.

- Qu'est-ce qui..

C'est lorsque les garçons passaient le pas de la porte que les yeux de Valentina rencontrèrent les siens, elle écarquilla les yeux avant de s'avancer vers le démon et de claquer sa main sur sa joue. Je vis les garçons ouvrirent la bouche sous le coup de l'incompréhension alors que Valentina était rentrée dans une colère noire :

- Tu as du culot de te pointer ici après ce que tu as fait, tu devrais être en prison ou dans un fossé si personne ne m'avait empêché de te tuer, dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Tu ne la toucheras plus, tu ne poseras plus tes yeux sur elle, et tu ne viendras plus jamais ici et tu sais pourquoi ?

Elle attendit une réponse de celui-ci et commença un émettre un rire cynique :

- Bas, alors, on a perdu sa langue ? Ou on préfère peut être parler avec les coups, souviens toi comment tu lui as crié ta haine quand tu la frappais alors qu'elle attendait...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que celui-ci la prit à la gorge et la plaqua contre le mur, Pedri se levait d'un bond avant de balancer son poing dans la figure de l'homme qui coupait la respiration de ma meilleure amie. J'étais impuissante, incapable de bouger, j'étais spectateur de la scène. Maelan lâcha Valentina et celle-ci se retourna avant de le bloquer avec son coude sur sa trachée :

- Tu m'as coupé, dit-elle, Pedri ne put s'empêcher de s'éloigner surpris par la haine qui habitait ma meilleure amie, je disais donc, quand elle attendait ton enfant. Ou encore quand tu l'as abandonné alors qu'elle n'avait pas d'endroit ou habiter à cause de ses parents, ou encore quand tu la laissais se faire harceler au lycée alors que tu étais présent. Tu es arrivé au mauvais endroit, au mauvais moment Maelan parce que je vais faire de ta vie un cauchemar. A tel point que tu demanderas au Diable de te réserver une place en enfer.

Elle enleva son coude de la trachée alors que Maelan mit sa main sur son cou en reprenant son souffle. Les garçons nous regardaient dans l'incompréhension, il n'avait jamais vu Valentina dans un état de rage comme celui-ci. Je m'avançais vers le démon devant moi avant de lui frapper la joue, il me regarda avec le plus grand calme ce qui en était d'autant plus effrayant :

- On aurait pu être heureux, mais tu as préféré tout gâcher et me faire vivre un enfer. Tu es revenu pourquoi ? Tu veux quoi ? De l'argent ? Me tuer ? Parce que si c'est cela, tu m'as déjà tué. Je suis morte en même temps que lui.

- Je veux que tu me pardonnes, bordel Mia, je suis désolé. Mais te voir comme ça m'a foutu la rage...

- Comme quoi ? Une pauvre fille qui demandait seulement la reconnaissance du père de son enfant ?

- Ta Gueule Bordel ! Dit-il en commençant à s'avancer vers moi, mais c'est à ce moment-là que Pablo le plaqua contre le mur.

- Tu ne t'approches pas d'elle.

- Oh tu te la tape ? Fais gaffe mec, elle attendra que tu la foutes enceinte pour avoir ton argent et ta reconnaissance.

C'est alors que Pablo commença à le frapper avec une force que je ne lui soupçonnais pas. Il le frappa encore et encore jusqu'à ce que le visage de Maelan qui malgré son sourire de psychopathe commença à gémir de douleur. Je prenais son bras en le suppliant de s'arrêter, il se tourna vers moi, les pupilles dilatées par la haine, et s'arrêta brusquement en s'éloignant. Valentina prit Maelan en le lançant en dehors de l'appartement avant de crier :

- Ose reposer les pieds ici et l'approcher, et je te coupe les couilles pour que tu t'étouffes avec ! Oh bonjour Madame Nevara.

Elle rentra dans l'appartement avant de me prendre dans ses bras, je venais d'arriver et je venais déjà de créer une scène de crime.

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coucou les loulous !

Vous allez bien ? Je n'ai toujours aucuns commentaires, donc je ne sais pas, l'histoire vous plaît-elle ?

Un chapitre un peu violent, je le sais, n'hésitez pas à en parler si vous êtes victimes de ce genre de situation ! Je suis disponible si vous voulez en parler bien sûr !

bisous

Claraa

𝚌𝚞𝚊𝚗𝚍𝚘 𝚢𝚘 𝚎𝚛𝚊 𝚝𝚞 𝚑𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant