𝚜𝚒𝚎𝚝𝚎

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- Tout va bien ? Dit une voix grave en s'asseyant sur le bord de mon lit.

Je hochais doucement la tête sans donner plus de réponses, cela faisait désormais une heure que je fixais le plafond sans dire un mot et que Pablo était sorti en claquant la porte. Comme si tout ça était de ma faute...En fait oui, ça l'ai, j'avais créé plus de bordel en un mois qu'en dix-huit ans de leur vie. Je me redressais pour regarder Pedri qui continuait de me regarder sans dire un mot.

- Je suis désolé de lui avoir proposé de venir avec nous, je...

- Pedri, tu ne savais pas.

Il soupira doucement avant de me dire que Valentina était sur la terrasse en train de fumer une cigarette, elle qui était censée avoir arrêté... Nous respections toutes les deux nos promesses, je pris ma puff et me dirigeais vers la terrasse pour rejoindre ma meilleure amie. Le soleil était en train de se coucher, c'était magnifique. Je m'assis sur un fauteuil à côté d'elle, en disant :

- Je suis désolé de foutre la merde à chaque fois.

- Tu ne fous pas la merde, ce sont les gens qui foutent la merde pour toi, dit-elle en soupirant. '

- Tu n'étais pas censé avoir arrêté ? Dis-je en pointant sa cigarette du doigt.

- Tu n'étais pas censé ,ne pas commencer, dit-elle sans même me regarder.

Je capitulais en levant ma tête pour regarder le ciel, je m'inquiétais pour Pablo, je ne savais pas ou il était et il ne répond pas à mes appels. Je tournais légèrement ma tête vers Valentina qui me regardait déjà avant de dire :

- Je vais retourner à Paris.

- Même pas en rêve.

- Je vous crée des putains de problèmes Valentina, Pedri en a déjà marre de ma présence et je perturbe clairement Pablo en lui faisant péter des câbles sur mon ex complètement cinglé.

- Non, tu fais de l'effet à Pablo ce n'est pas pareil.

Je rigolais en secouant la tête, le seul effet que je fais à ce garçon et de l'énerver, un bruit de porte qui claque se fit entendre et je me précipitais dans le salon en criant :

- C'est Pablo ?

Pedri sortait du débarras avant de dire, de refermer la porte du mini cellier et de dire :

- Non désolé, ce n'est que moi, mais j'ai de la vodka et du Schweppes si tu veux.

- Va pour ça alors.

Je pris alors trois verres avant de faire le mélange des deux substances, et me dirigeais vers la terrasse ou Pedri et Valentina était enlacé sur une chaise, je m'assis devant eux avant de dire en rigolant :

- Et dire qu'au début, elle détestait te voir.

Ils rigolaient tous les deux avant de boire de l'alcool et de me remettre à regarder le ciel, je me rappelle très bien le soir ou j'ai perdu mon bébé. J'attendais Fabio sur le bord d'une marche à l'entrée de l'hôpital parce qu'il n'avait pas pu rester avec moi, et je m'étais mise à regarder le ciel. Et je me suis dit en souriant doucement, que l'étoile qui brillait était sûrement là ou il était. C'était un état de folie sûrement, mais j'avais réussi à étirer le bord de mes lèvres quelques secondes. Les heures passaient et Pablo n'était toujours pas revenu, Pedri et Valentina partirent dormirent et je restais à l'attendre sur la terrasse. Minuit, une heure du matin, deux heures du matin, puis trois et c'est seulement à quatre heures du matin que la poignée de porte se baissa pour laisser place à un Pablo complètement bourré, je m'apprêtais à bouger, mais je m'arrêtais net dans mes mouvements lorsque j'entendis un rire féminin résonner dans l'appartement. Mon corps se fige et je fis semblant d'avoir fait tomber quelque chose, c'est seulement quand je relevais la tête que Pablo me vit et embrassa la brune devant mes yeux. Puis il partit dans sa chambre, est ce normal d'avoir une pointe au coeur ?


***

coucou les loulous !

Vous allez bien ? J'espère que vous aimez toujours !

Bisous

claraaa

𝚌𝚞𝚊𝚗𝚍𝚘 𝚢𝚘 𝚎𝚛𝚊 𝚝𝚞 𝚑𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant