𝚌𝚞𝚊𝚗𝚍𝚘 𝚢𝚘 𝚎𝚛𝚊 𝚝𝚞 𝚑𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎

𝚜𝚎𝚒𝚜

10 mois auparavant:

Bordel, la brasserie était noire de monde...j'enfilais mon tablier avant de me diriger vers les nouveaux clients afin de prendre leur commande. Je m'approchais en souriant et en disant :

- Bonjour, qu'est-ce que vous désirez comme boisson ?

- Plutôt la serveuse s'il vous plaît, me dit un blond avec un sourire en coin tandis que je levais les yeux au ciel.

- Ferme ta gueule toi, dit son ami avec le crâne raser, désolé pour lui, un sourire se dessinait sur son visage, on va vous prendre deux bières s'il vous plaît et un mojito.

Je notais le tout sur un carnet avant de partir derrière le comptoir pour donner mon bout de papier a Harry, celui-ci me remerciait tandis que je repartais prendre les commandes dans chaque coins de la salle jusqu'à la fin de mon service. Je m'écroulais sur le comptoir du bar avant de soupirer de soulagement, les soirs de match étaient toujours les pires et je détestais vraiment travailler avec tout ses pervers comme celui qui m'avait croisé tout à l'heure. D'ailleurs, celui-ci était parti, il restait seulement son ami qui c'était excusé pour lui. Je sentis une pression sur le siège d'à côté alors que quelqu'un se raclait la gorge à côté de moi :

- Les soirs de match sont toujours les pires n'est ce pas ?

- Je ne vais pas dire le contraire. Vous vouliez autre chose à boire ? On va fermer, mais si vous voulez..

- Non, c'est bon, je voulais juste encore m'excusez pour le comportement de mon débile de pote. Ce n'était pas respectueux du tout.

- J'ai l'habitude, on va dire, dis-je en passant ma main dans mes cheveux. Mais c'est gentil de vous excusez à sa place.

- J'ai l'impression de vous avoir déjà croisé ? Vous étudiez à Paris ?

- J'étudie et j'habite ici, une raison de plus pour travailler ici, dis-je en rigolant tandis qu'il souriait doucement.

- Vous étudiez quoi ?

- La danse et le chant et vous ?

- La cuisine. Vous devez être à l'école à côté de la mienne, j'ai dû vous croiser ici.

- C'est possible. Je ne veux pas être impolie, mais je vais bientôt partir, je..

- Oh, oui, bien sûr, dit-il en passant sa main sur son crâne rasé, peut-être que l'on se reverra en sortant des cours.

- Peut-être, si le destin le veut.

Je lui souris doucement avant de partir vers l'arrière de la brasserie et de rentrer chez moi, cet homme avait l'air si énigmatique, si blessé, mais en même si vivant et polie. Je ne savais même pas comment il s'appelait, j'arrivais rapidement à mon appartement, la chaleur de l'habitacle me fit immédiatement soupirer d'aise et j'enlevais ma veste de mes épaules. Cependant, celle-ci glissa du porte manteau et tomba au sol me laissant découvrir une serviette en papier plié en deux sur le sol :

09 87 65 43 21 02, j'ai peut-être forcé le destin après tout, Maelan.

***

Coucou les loulous !

Petit chapitre, mais promis, je vais poster de manière plus régulière désormais, mais je n'aime pas faire des flash-back trop longs.

Devinez quoi ! J'ai eu mon Bac ! J'espère que tous les bacheliers l'ont eu aussi et son soulagé !

Prenez soin de vous et n'hésitez pas à venir me parler si vous avez besoin !

Bisous

claraa