𝚍𝚘𝚜

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Petite musique de Lana del rey. ! Profitez!

Les footings matinaux, c'est quelque chose dont personne ne parle, mais qui fait un bien fou. Pas besoin de parler à quelqu'un, juste se renfermer dans la musique et mettre un pied devant l'autre de plus en plus vite. C'est approximativement ce que je faisais depuis deux bonnes heures et le soleil commençait à réellement prendre place dans le ciel pour mon plus grand plaisir. Il fait beau ici et au moins, je n'aurais pas à me morfondre à regarder la pluie s'abattre sur la fenêtre comme les larmes pouvaient le faire sur mes joues. Je remontais doucement l'allée qui menait à l'appartement dans lequel j'habitais depuis maintenant plusieurs jours, pour être honnête les journées me paraissaient plutôt longue étant donné que les garçons sortaient de leurs chambres pour jouer à FIFA et que Valentina était plongé en compagnie de criminels sanglants dont je n'avais pas réellement envie de faire la connaissance. Mais j'étais tout de même heureuse d'être ici, alors j'explorais les recoins de la plage avec un bon livre et de la musique et ma tête partait dans un autre univers qui me permettait d'oublier le mien. Mais cet univers fut vite brisé lorsque je passais le pas de la parte et qu'une tornade me fonçait littéralement dessus :

- Tu étais où bordel ? Me dit Valentina en me hurlant dessus complétement paniqué.

- Je suis partie courir un peu, je te l'ai dit, mais tu étais en tête-à-tête avec Ted Bundy, tu as dû oublier , dis-je en rigolant.

- Courir ! Avec ta cicatrice ? Bordel Mia, tu sais très bien que tu ne peux pas courir, le médecin a dit....

- Pourquoi toujours le médecin Valentina, je vais bien ! Je ne me vide pas de mon sang et je ne rampe pas avec le ventre ouvert donc détend toi !

- Arrête de faire l'enfant pour une fois, je t'en supplie et agis comme une adulte ! Dit-elle avant de se pincer sa tempe entre ses index.

Blesser, je me retournais en tentant de cacher la larme qui coulait sur ma joue, mais c'est lorsque je vis que Pedri et Pablo étaient sagement assis sur le canapé à nous fixer que je pus m'empêcher de rigoler de façon sarcastique en lançant un regard noir à Valentina et partis dans ma chambre en m'excusant :

- Désolé, pour le spectacle, les gars, continuez de jouer.

Je me contentais de fixer le plafond sans rien dire, Valentina me surprotégeais depuis quelques mois a t'elle point qu'elle ne rendait pas compte de la place qu'elle pouvait prendre. Des larmes coulaient sur mes joues alors que je m'empêchais d'appeler Fabio en pleurant. Mais je ne suis pas une fillette et personne ne souhaite entendre l'histoire d'une pauvre fille pleurnicharde, c'est seulement lorsque j'entendis quelques coups sur ma porte et la porte qui s'ouvrit doucement que je vis la petite tête de Pablo passer dans l'encadrement :

- Hey, je voulais voir si tu allais mieux, mais visiblement pas vraiment, il se grattait l'arrière de la nuque avant de me dire, je sais que Valentina et Pedri, me tuerai mais quand je vais mal ou que je veux me changer les idées, j'aime bien aller danser. Tu veux venir danser en boite avec moi ?

Je lui souris doucement avant de hocher la tête, je tapotais doucement mon lit pour qu'il vienne s'y installer. Il me regardait comme s'il avait peur de me casser, son innocence en devenait presque la chose que je commençais à apprécier le plus chez lui.

- Je ne vais pas te poser la question.

- De ?

- Ta cicatrice, je ne veux pas savoir pourquoi ni comment tu l'as eu, dit-il.

- Pourquoi ? Tout le monde chercherait à le savoir.

- Oui, mais moi, je ne suis pas tout le monde, je suis Pablo et j'attendrais que tu veuilles que tout le monde le sache pour le savoir.

Je souriais doucement, avant de me lever et de dire en rigolant :

- Tu n'es pas le gamin que je pensais finalement.

- Moi un gamin ? J'ai le même âge que toi, je te signale.

- Ouais, mais je t'ai attendu ragé sur Fifa et je pense que ça peut porter à confusion.

Il ouvrit grand la bouche avant de se jeter sur moi et de commencer à m'attaquer avec des chatouilles plus diaboliques les unes que les autres. Je rigolais au éclat avant de hurler que j'allais me faire pipi dessus et il arrêta instantanément par peur que je lui "pisse sur son magnifique ensemble tout neuf" je cite. Je me levais d'un bond avant de partir dans la salle de bain enfilé ma plus belle robe, et rejoindre Pablo dans ma chambre.

- Comment tu comptes sortir sans te faire cramer ? Demandais-je

- Je vais te faire la courte échelle !

Et c'est comme ça que je me retrouvais à essayer d'aller en boîte avec Pablo Gavi sans se faire prendre.

***
Hello tout le monde !
Voici un chapitre court mais qui va installer l'histoire et le suspense ! N'hésite pas à laisser des commentaires !
Pour ceux qui ont passé le bac de philo, comment ça s'est passé ?
Gros bisous
claraaa

𝚌𝚞𝚊𝚗𝚍𝚘 𝚢𝚘 𝚎𝚛𝚊 𝚝𝚞 𝚑𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant