Un amour au-delà des mots.

Chapitre 7

Assise près de la fenêtre de son boudoir, Éloïse se plongeait dans les pages d'un roman captivant, tandis que la pluie tombait doucement à l'extérieur. La mélodie apaisante des gouttes contre les vitres créait une ambiance chaleureuse et intime dans la pièce.

Soudain, le majordome apporta une lettre sur un plateau d'argent. Éloïse la saisit avec curiosité, reconnaissant immédiatement l'écriture soignée de Lord Malloren Valentin. Son cœur s'emballa légèrement à cette vue, anticipant les mots qui se trouvaient à l'intérieur.

Eloïse prit une profonde inspiration, curieuse de découvrir le contenu de la lettre de Lord Malloren. Elle brisa le cachet délicatement et déplia le parchemin avec précaution. Ses yeux glissèrent sur les lignes gracieusement tracées par la plume de l'auteur.

Chère Lady Eloïse,

J'espère que cette missive vous trouve en bonne santé et de bonne humeur. Depuis nos premiers échanges, vos lettres m'ont captivé, révélant une intelligence et une sensibilité qui ont éveillé en moi un intérêt croissant.

Je vous écris aujourd'hui pour vous proposer une rencontre dans les prochains jours. J'aimerais avoir l'occasion de discuter de vive voix, d'échanger nos idées et de mieux vous connaître. Je suis convaincu que cette rencontre pourrait être l'occasion d'approfondir notre connexion et d'explorer les affinités qui se sont développées entre nous.

Je vous laisse le choix du lieu et de l'heure qui vous conviendraient le mieux. J'attends votre réponse avec impatience, dans l'espoir que vous accepterez ma proposition.

Veuillez agréer, Lady Eloïse, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.

Lord Malloren Valentin

Eloïse relut la lettre une deuxième fois, laissant les mots résonner en elle. Un mélange de curiosité, d'excitation et d'appréhension s'empara de son cœur. Elle se demandait quelles étaient les intentions véritables de Lord Malloren, mais une part d'elle était également attirée par cette possibilité de découvrir un nouvel aspect de sa personnalité.

La jeune femme reposa la lettre avec soin sur son bureau, son esprit en ébullition. Elle savait qu'une décision devait être prise, et elle se devait d'y réfléchir avec prudence. Après tout, cela pourrait être un tournant décisif dans sa vie, ou simplement une étape de plus dans ce jeu complexe des convenances et des sentiments.

Quelques minutes plus tard, alors qu'elle achève sa lecture, une douce voix se fit entendre derrière elle. C'était Bonnie, sa fidèle dame de chambre, qui venait d'entrer dans le boudoir avec une expression sérieuse sur le visage.

"Milady, veuillez m'excuser de vous interrompre, mais votre père souhaite vous voir dans son bureau immédiatement", annonça-t-elle d'une voix empreinte de solennité.

Eloïse tourna son regard vers Bonnie, légèrement surprise par cette interruption inattendue. Elle rangea rapidement la lettre dans un tiroir de son bureau et se leva avec grâce.

Les deux femmes quittent le boudoir, traversant les couloirs silencieux du manoir. Eloïse se sent à la fois curieuse et anxieuse à l'idée de cette convocation soudaine de son père. Elle se demande ce qui peut avoir motivé cet appel urgent et espère que tout va bien.

Arrivée devant la porte du bureau de son père, Eloïse frappe doucement. Elle attend quelques instants avant d'entendre une voix familière lui donner la permission d'entrer. Elle pousse la porte et entre dans la pièce, prête à découvrir ce que son père a à lui dire.

Eloïse franchit le seuil du bureau observant attentivement les lieux. La pièce est baignée dans une douce pénombre, la pluie bat contre les fenêtres, créant un rythme apaisant. Les gouttes glissent lentement le long des vitres, offrant une vue mélancolique sur le jardin verdoyant baigné de pluie.