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Aurora
28 décembre 2022

[Inconnu
Ravissante cette robe de bal...]

Qui est-ce ?

Une blague des garçons sûrement.

Je termine de manger ma crêpe et je regarde les dessins animés.

Tout ce qui m'arrive en si peu de temps...

Les armes.

Le sang.

Les cadavres.

La violence.

Je n'y arrive plus.

Je n'en peux plus.

Et je suis bloquée ici.

-Aurora ? Ça va ? Tu as mal quelque part ?

-Qu'est ce que ça peut te foutre ?

-Tu pleures...

-Dis-moi, tu t'en tapes que je pleure hein. Toutes ces fois où tu en as été l'origine ça te faisait rien bizzarement, je lui réponds directement en essuyant mes larmes.

-μικρή καρδιά-

-Tais-toi ! Juste ferme-là.

Je me lève et gémit de douleur en relevant mon buste. Il se lève pour m'aider.

-Continue de faire ce que tu faisais avant...c'est-à-dire, m'ignorer.

Je marche difficilement jusqu'à la rampe de l'escalier et entreprends de monter les marches.

Au premier pas que je fais la brulure dans ma poitrine refait surface.

Je souffle.

J'essaye de monter la deuxième marche mais c'est pire.

Je suis épuisée.

Cosmin est toujours derrière moi au cas où j'aurais besoin de son aide.

Tu peux te la mettre où je pense ton aide.

Je me résous à m'assoir sur la dernière marche.

Ne lui donne pas cette satisfaction de lui demander de te remonter dans ta chambre.

Je me relève et me dirige vers la grande baie vitrée. Je l'ouvre et sors à l'extérieur de la maison. Je marche lentement puisque que la douleur me lance mais je ne laisse rien paraitre.

J'arrive dans la terrasse et m'allonge dans le canapé sur celle-ci. Comme il faut s'y attendre, il fait froid.

Logique pour une fin de mois de décembre.

J'attrape un sweat, qui appartient à Vito, et m'habille avec. Je frôle le moins possible la blessure couverte d'un gros pansement.

Il ne m'a pas raté le fils de pute.

Je reste allongée ainsi plusieurs minutes à fixer l'horizon, l'air pensive. Le jardin est immense et compte une terrasse au bout de chaque baie vitrée. Il y a aussi la serre remplie de pivoine.

Où l'autre bouffon avait calmé sa crise.

La prochaine fois, qu'il aille se faire foutre.

Le jardin s'étend à perte de vue et je me demande comment on peut avoir une aussi grande maison.

Il mérite pas autant de belles choses ce bouffon.

Saved by your eyes [Tome 1 & 2 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant