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#𝐦𝐢𝐧𝐬𝐮𝐧𝐠—🎧

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#𝐦𝐢𝐧𝐬𝐮𝐧𝐠—🎧

𝐒𝐎𝐍 souffle se perdit dans la nuit scintillante. Grâce à tous ces orbes de lumière que Minho adorait regardé. Surtout quand ça n'allait pas. Parce que ces étoiles lui rappelait que même lorsqu'il était seul, il pouvait lever son regard et observait que ces astres étaient tout autant seuls que lui. Mais que ces étoiles continuaient à briller même si elles étaient peut-être mortes à l'heure qu'il était. Finalement, c'était un peu comme les humains. Même s'ils mourraient, ils continueraient à briller dans le cœur de certain de leurs proches. Et Minho le savait très bien. S'il venait à mourir, il continuera à briller dans le cœur de son père. Parce qu'il était un peu son étoile.

Des toquements se firent entendre contre sa porte. Et au vu de la brutalité de ceux-ci, Minho douta sur le fait qu'ils provenaient à cause de son père. Et surtout au vu de l'heure, ça ne pouvait pas être lui puisqu'il travaillait de nuit. Étant enfant unique et sachant que ses trois chats ne possédaient pas de mains, sa réponse fût vite trouvée. Sa mère se tenait derrière cette porte. Derrière ce bois qui les séparait. Et Minho espéra un instant qu'elle n'entre pas. Parce qu'il ne voulait pas la voir. Ni maintenant, ni demain. Il n'avait pas voulu la voir hier, également. Il voulait l'oublier. Tout oublier la concernant. Pourtant, elle restait sa mère. Pourtant, son père continuait de vivre avec. Pourtant, il ne pouvait rien faire. Alors ça le bouffait mais il ne disait rien. Il restait pour son paternel parce qu'il l'aimait peut-être trop. D'un amour fou car ça avait été son plus grand soutien aux côtés de Felix. Parce qu'aujourd'hui, il le soutenait et croyait avec lui, en ses rêves.

La porte s'ouvrit dans un bruit abominable faisait sursauter ses trois chats se trouvant sur son lit. Minho ne prit pas la peine de se retourner et se concentra un peu plus sur le ciel étoilé. Peut-être qu'il oublierait sa présence s'il ne se souciait pas d'elle. Peut-être. C'était un espoir futile, inatteignable. Mais il continua de fixer ce ciel sombre mais éclairé par la beauté de l'astre lunaire et de ses belles étoiles. Son calme se troubla lorsqu'il sentit la main de sa génitrice se resserrait sur son épaule. Le noiraud se raidit instantanément et serra sa mâchoire de colère.

— He, sale merdeux. Tu sais pas ranger ta putain de piaule ? C'est quoi ce bordel ? Et tes bestioles, là ? Elles sont toujours pas mortes ? La mère de Minho eût un rictus mauvais en voyant les trois boules de poils sur le lit de son enfant. Si ton satané père ne cédait pas à tous tes caprices, on n'en saurait pas là, je te le dis. Tu lui fais tes yeux de pd et il cède immédiatement. A mon époque, les gamins comme toi, on les frappait. Ça remettait leurs idées en place. Tu ne vas pas bien, pédale. Qu'est-ce que j'ai fais pour mérité un gosse comme toi ? J'aurai du avorter au lieu de te garder. Je savais que ta naissance n'allait rien apporter de bon. Cracha-t-elle en lançant un regard mauvais à son descendant. Minho haussa un sourcil et adopta son meilleur air hautain. Celui qu'il réservait uniquement pour toutes ses remarques.

— Et ? T'as pas bientôt fini ? T'aurai du prendre la pilule et demander à papa de mettre une capote au lieu de te plaindre. Ah... Soupira-t-il en lui retournant un rictus mauvais. T'aurai peut-être dû avorter. Ça nous aurait arrangé tout les deux, tu ne crois pas ? Plus besoin de voir ta gueule tous les jours. Qui sait, si papa était resté avec son ex, j'aurai été mieux qu'avec toi. Argumenta à son tour le plus jeune d'un ton glacial qui ne fit cependant aucunement peur à sa mère.

— Espèce de sale pédale. Je me demande ce qui me retient de te gifler. J'aurai dû te foutre à la porte dès que j'ai appris que tu faisais parti de ce genre de personne. Siffla-t-elle en se reculant, lâchant son épaule. Elle regarda son fils droit dans les yeux avant de lancer une nouvelle remarque. T'aurai dû clamser lorsque tu as fais ta putain de crise d'anorexie. Ça m'aurait évité de vivre avec une honte pareille. Minho haussa les épaules.

Elle avait touché un point sensible. Trop sensible, trop récent. Trop dur à aborder. Jamais aborder, en réalité. Une étape de sa vie trop dure à accepter. Parce que même s'il en était sorti, une rechute pouvait vite arriver. Une seule remarque pouvait tout déclencher. Un seul mot, un regard trop insistant. Tout ça pouvait déclencher une nouvelle rechute. Et Minho voulait l'éviter. Parce qu'il n'était qu'un nombre sur la balance. Son regard envers lui-même n'avait pas encore assez changé. Oui, il avait reprit du poids. Oui, il s'était un peu remis de cette période. Mais pas assez. Parfois, certaines fourmilles courraient dans son corps. Elles courraient et venaient lui souffler que ce n'était pas assez. Que c'était trop. Trop sur cette stupide balance. Un nombre trop grand, trop vaste. Pas assez beau, pas assez dans les normes. Mais Minho repoussait ses fourmilles. Il en avait marre qu'elles viennent l'importuner. Pourtant, elles avaient déjà gagnés un combat. Une lourde bataille. Et elles pouvaient encore gagner. Définitivement. C'est pour ça que personne n'abordait ce sujet. A part ce qui lui servait de mère.

— Ouais, j'aurai dû. Mais, oups, je suis encore là. C'est dommage. Papa t'aurait quitté si j'avais perdu la vie. Ça n'aurait pas été plus mal. Au moins deux bonnes choses de faites. Fit doucement le noiraud en plongeant son regard sombre dans les perles charbon de sa mère. ll avait les mêmes yeux qu'elle et ça le répugnait atrocement. Sans même qu'il n'eût le temps de réagir, la main de sa génitrice claqua contre sa joue. Et sans même qu'elle n'ajoute quelque chose, elle quitta la chambre.

Il leva les yeux au ciel. Pas pour le regarder à nouveau. Mais pour retenir les larmes qui apparaissaient aux coins de ses yeux. Pas sous la douleur physique. Mais sous la douleur mentale. Parce qu'encore une fois, elle avait manqué à son devoir de mère. Et même si Minho n'espérait plus rien, même si son cœur était détruit en mille morceaux par cette femme, il continuait à souffrir. Parce que c'était un être humain. Et même à bout, un humain ressentait la douleur mentale. Probablement la pire des douleurs.

Une larme coula sur sa douce joue. Puis une seconde. Et les autres enchaînèrent. Il avait mal. Mal par la destruction de son cœur. Mal parce qu'il ne demanderait jamais à son père de quitter sa mère. Mais mal, parce qu'au fond, il lui en voulait un peu. De ne pas quitter sa mère. Il avait mal. Mais il comprenait et acceptait les choix de son père.

 Mais il comprenait et acceptait les choix de son père

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#𝐦𝐢𝐧𝐬𝐮𝐧𝐠—💌🤍

je vais aller pleurer, je reviens après la pub. non, promis, le prochain serait centré sur nos deux petits gars. 🐰

𝐄́𝐂𝐋𝐀𝐓 𝐃𝐄 𝐓𝐔𝐑𝐐𝐔𝐎𝐈𝐒𝐄.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant