chapitre 9 | Everly

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Coucou
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« La honte court comme le feu »



Assise dans le hall de mon bâtiment depuis bientôt 45 minutes, j'attend que l'individus qui étais en train d'embrasser ma copine se décide à sortir de notre chambre.

Lorsque les étudiants rentrent dans les dortoirs ils me dévisagent tous lorsqu'ils me voient assise par terre.

Soudain, mon téléphone vibre dans mes mains, je regarde l'écran et soupire lorsque je vois le nom d'Aiden.

- allo Aiden ?

- oui, je viens te chercher chez toi dans 2 minutes ! Répond-t-il à travers le combiné

Je n'ai même pas le temp de protester qu'il raccroche aussitôt.

Je me relève avec difficulté en massant mon coccyx endoloris par le sol froid et dure.

Lorsque je pousse les porte en bois et que je découvre qu'il pleut des cordes je pousse un petit cris, mes jambes nues seulement couvertes de chaussettes longue ne supporteront sûrement pas le froid.

NDA : Limerence - Yves Tumor

au loins, j'perçois deux fille marcher dans ma direction mais je n'y prête pas attention pensant qu'elles veulent sûrement rentrer dans leurs chambres.

Arriver à ma hauteur, elles me dévisagent méchamment tandis que je baisse les yeux intimidés par leurs présences.

- il serait temps de se changer, ricane une des filles au cheveux noir

C'est évident, j'ai mon uniforme depuis ce matin 7h00, comment peuvent-elles ne pas le remarquer.

- tu n'as pas de chambre pour monopoliser le hall ? S'enquiert celle au teeshirt rose

Je fronce les sourcils incrédule.

Je ne sais pas répondre à leurs attaques, je suis seulement spectatrice de la scène qui se joue devant moi, mes yeux deviennent rapidement larmoyant alors je baisse la tête.

- c'est ça, pleurniche, dit-elles en me poussant de l'entrée

Comme un sentiment de déjà vu je me laisse bousculer par ces filles sans me défendre.

Habituer à ce qu'on m'humilie régulièrement le sentiment de faiblesse m'envahit, tandis que je reste stoïque les dents serrées.

Soudain elle gémissent de douleurs à l'unisson et je relève aussitôt la tête confuse.

- la prochaine fois que vous lui reparlez comme ça, je vais en parler au directeur, vous savez, dit-il en marquant une pause, mon oncle

Les filles hochent la tête tandis que le garçon au cheveux blond platine les lâchent laissant leurs talons résonner lorsqu'elle se précipitent dans les escaliers.

- est-ce que ça va ? Dit-il en se précipitant vers moi

Mes yeux maintenant remplis de larmes, je craque, fatiguée.

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