Sephilia {RÉÉCRIS}

// Chapitre 33 : Traître. // ✅

3095eme Laüne, 19:45.

Mon cerveau explosa.

Le Sanis doubla de taille.

Ma respiration se coupa.

Tellement de chose qui se passèrent en même temps tandis que la nouvelle traversait mes oreilles, et envoyaient des signaux nerveux à mon cerveau.

Mindia était la fille du roi ?

Du roi des Hamanes.

Elle était une... traîtresse.

Elle était mon amie, une de mes seules amies.

Pourquoi avait-elle fait ça ? Comment ?

Et Peet qui venait de perdre son frère, comment allait-il réagir ?

Tellement de questions qui se bousculèrent dans ma tête en si peu de temps.

Mon cœur s'affola mes mains tremblaient.

Je fermais les yeux, respirais un coup.

-« Je veux la voir. » Dis-je sèchement.

Le roi ricana, et j'eu envie de le frapper si fort qu'il ne sourirait plus jamais.

-« Ce n'est pas toi qui donne les ordres ici, (et heureusement qu'il ne finit pas sa phrase sur ça, car j'aurais déclenché une guerre) mais je veux bien te la faire rencontrer, je suis sure que vous avez un tas de chose à vous dire. »

Et je me dit que s'il n'enlevait pas bien vite son sourire narquois de ses lèvres, je finirai par la déclencher cette guerre.

Les gardes se levèrent, et je suivis le prince qui était déjà prés de la porte.

Nous descendîmes encore les escaliers, et nous ne nous arrêtions qu'à un étage au dessus du plus bas.

Une grande porte noire se dressait devant nous, la garde fille sortie un trousseau de clef, et les portes s'ouvrirent en grand quand elle passa la clef sur une surface argentée.

Elle ne l'avait pas entrée dans une césure il n'y en avait pas, sûrement pour ça que les fenêtres n'avaient pas de poignée, cela devait être le même mécanisme.

Pour m'échapper, j'aurais donc besoin de ces clefs.

J'espérais que l'une d'elles ouvraient les vitraux.

Nous entrâmes dans la pièce, une grande pièce sombre, quelqu'un alluma la lumière et une seule chose coupa le vide parfait de l'endroit, une trône rouge sang.

Tout était noir les murs, les fenêtres et la porte, nous étions donc facilement attirés par l'attention du trône.

Une porte invisible jusqu'à présent, puisqu'elle se fondait très bien avec le mur, s'ouvrît.

Je me dit qu'il devait sûrement y avoir pleins de portes, mais l'architecture de la pièce faisait en sorte qu'on ne les voyait pas.

De là où je me trouvais, je n'arrivais pas à percevoir s'il y en avait d'autre, et je me dit que c'était très bien pensé.