𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐓𝐑𝐄𝐍𝐓𝐄 𝐇𝐔𝐈𝐓 : 𝐁𝐀𝐋𝐒𝐀𝐌𝐎 𝐏𝐄𝐑 𝐈𝐋 𝐂𝐔𝐎𝐑𝐄

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ICE SCOTT

𝑫𝒖 𝒃𝒂𝒖𝒎𝒆 𝒂𝒖 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓

Une... Fausse-couche ?

Qu'est-ce que c'était cette histoire bordel ?
Hena ? Hena enceinte ?

Bizarrement, depuis que le médecin m'avait sorti cette putain phrase, je ruminai, mon esprit était en surchauffe.

Hena ne pouvait pas être enceinte. Ou alors...-

Non. Non, je ne devais pas penser à ça. Cependant, la curiosité me prenait. Elle était peut-être enceinte d'un autre homme ?

Cela ne me choquerait pas, même si cette hypothèse me brûlait la gorge. Si cet homme n'était pas moi, je le tuerais. Je l'égorgerai. J'enterrerai son corps à côté de celui de son putain de père.

Alessandro ? Impossible. Ce n'était pas lui.

Et puis, la découverte d'une grossesse ne se faisait pas en une journée. Et le médecin m'avait pourtant assuré qu'elle datait de plusieurs semaines, voir d'un mois.

Alors...- Elle était enceinte quand elle s'est faite kidnappée par son géniteur. Elle l'était quand nous nous sommes retrouvés dans un hôpital dans la périphérie d'Lisbonne.

Elle l'était donc quand Aleksandra l'avait examinée. J'allais éliminer cette salope.

Je relevais ma tête en furie, je devais en parler au médecin. Je devais lui faire part de mes doutes, toutefois la pièce dans laquelle je me trouvais était vide. Il n'y avait que mon âme.

Et la poignée disparaissait dans ma main dès que je l'arrachais, presque et simultanément à mes pensées vengeresse, je revoyais le médecin, il tenait entre ses bras un enfant.


— Vous êtes sortie de léthargie, monsieur Scott ? Madame, vous attends. Elle est en chambre 212. J'ai bien essayé de vous le dire plutôt, mais puisque j'ai vu vot...-


Je ne laissais même pas le temps au vieux de finir sa phrase de réprobation à mon égard que je me mettais à dévaler les escaliers, quatre par quatre.

J'arrivais au second étage en ayant le cœur battant à mille. Je n'étais pas essoufflé loin de là, juste impatient de la voir. Putain.

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La chambre correspondante me faisait face. Et ma tête se montrait dans la petite vitre du dessus de la porte.

Hena. Emmitouflé dans la couverture blanche, celui-ci faisait tache avec la couleur de ses cheveux et de ses ongles.

Elle avait un visage creusé, des joues rouges et des yeux absents. Et je savais que les prochains jours seraient rudes.

Ma main se formait en un simple poing et un claquement de mes os plus tard, j'ouvris la porte. Je n'avais même pas encore eu le plaisir de voir ses yeux qui me hantaient, qu'elle me remballait quand ma main voulait ouvrir le rideau.


— Non.


Alors, je levai mes mains en les lâchant. De mon propre chef, j'abaissai l'une des barrières latérales et je m'installai près d'elle.

Je soulevais la couverture et là où je pouvais entrevoir sa hanche, ma main se posait dessus. Mais elle se redressait en s'éloignant de moi.


𝐈𝐂𝐄 { 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄́𝐄 }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant