𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐂𝐈𝐍𝐐𝐔𝐀𝐍𝐓𝐄 𝐒𝐄𝐏𝐓 : 𝐋'𝐀𝐒𝐒𝐀𝐒𝐈𝐍𝐎

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𝟒 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅

𝑶𝒄𝒕𝒐𝒃𝒓𝒆 𝟐𝟎𝟐𝟑






ICE SCOTT

𝑳'𝒂𝒔𝒔𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏


— Tu sais, quel est mon plus grand rêve ? Enfin, mon plus grand rêve, c'est un grand mot mais...- Bref, tu sais ?


J'exprimais un simple rire en remarquant sa difficulté à parler en la réajustant dans mes bras.

Hena était assise sur mon dos. J'avais mes mains qui la soutenaient par ses fesses et ses bras ferment enroulés autour de mon cou. Par moment, elle me tirait en arrière quand je marchais trop vite.

L'excuse qu'elle me donnait était que les chiens ne pouvaient pas suivre le rythme. Mais bizarrement, je savais qu'elle me mentait.

Duck et Black marchaient tranquillement à quelques mètres devant nous, ils ne nous calculaient pas. Ils s'arrêtaient juste à chaque fois qu'il y a un croisement avec une rue.

C'était la première fois que je voyais des chiens aussi bien élevés. Je reprenais mes esprits en lui demandant silencieusement de s'expliquer plus calmement en tapotant le côté de sa cuisse.


— Un de mes plus grand rêve est d'adopter un enfant.

— Vraiment ?

— Oui, tu peux trouver ça bizarre parce que j'ai toujours dit ne jamais vouloir d'enfant. Mais cette procédure est différente.


Je hochais simplement la tête de haut en bas en sentant ses ongles pénétrer mes cheveux. Et quand nous sortons de la rue sombre en arrivant sur une autre plus fréquentée. Je la reposais au sol.

Elle savait très bien pourquoi. Je ne voulais pas commettre un nouveau meurtre. Mais malgré ça, je sentais sa main tirer sur mon pull quand je m'abaissais légèrement : c'étaient ses lèvres que je sentais sur les miennes.

Si subtil, si fin, si léger, mais si bon.


— Je ne trouve pas ça bizarre. Tu as sans doute tes raisons. Tu veux bien me les dires ?

— Eh bien..- Déjà le fait que je sois orpheline joue beaucoup, je pense. Je voulais faire vivre un enfant dans de meilleures conditions. Et pour poursuivre ça, je me suis toujours dit que si cela se faisait, je l'adopterais dans l'orphelinat dans lequel j'ai grandi.


Ces raisons étaient totalement justifiées et légitimes, je les comprenais à mille pour cent. Elle voulait juste offrir une meilleure vie à un enfant démuni d'amour.

Et maintenant qu'elle est ma femme, j'accepterai son souhait. Elle pouvait en adopter dix, je pouvais les assurer financièrement toutes leurs vies.

Je sortais progressivement de mes pensées quand elle tirait mon bras en avant. Mon regard se posait sur la Piazza Navona, où des dizaines de personnes étaient entourées sur différentes tables autour de la magnifique fontaine.

𝐈𝐂𝐄 { 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄́𝐄 }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant