𝐈𝐂𝐄 { 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐄́𝐄 }

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐐𝐔𝐈𝐍𝐙𝐄 : 𝐖𝐇𝐈𝐒𝐊𝐘 𝐄 𝐏𝐈𝐔̀ 𝐀𝐅𝐅𝐈𝐍𝐈𝐓𝐀̀

HENA WILSON

𝑾𝒉𝒊𝒔𝒌𝒚 𝒆𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒔𝒊 𝒂𝒇𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕𝒆́

Les particules du téléphone s'éclataient contre le mur, des morceaux de verres virevoltaient tout autour, ma main agit et tirait la cagoule de cet intrus.

Ce tissu tombait au sol et de mon autre main, j'attrapais ses cheveux que je tirais afin de faire relever ce visage vers le mien.

Et ses yeux se posaient. Un hoquet de surprise me prenait en reconnaissant cet homme.

Que dire cette fois ? Le blond, trop dit. Alors, le putain de blond ?

Non.

Mon putain de prof plutôt.

Mes yeux s'agrandissaient, mais plutôt que de le lâcher, ma poigne s'approfondissaient, créant sur sa face une grimace. Une grimace de douleur.

Ça fait mal ça, connard ? J'espère que tu souffres.

-  Ice ?

-  Ma Hena, comme on se retrouve...-

-  Tu joues à quoi là ? Entrer par effraction chez les gens, ça te plaît ? Tu vas me sortir quoi aujourd'hui, j'ai regardé et cherché ton adresse dans ton dossier scolaire, c'est ça ?

-  Je pourrais te donner la raison quand tu lâcheras mes cheveux. Hena.

Je le fusillais du regard en le trainant dans mon salon et oui, c'est vrai que j'avais fait plusieurs fois le tour de mon salon, juste pour pouvoir lui tirer les cheveux.

Et je le poussais dans mon canapé. Son corps rebondissait sur celui-ci, sa main se posait sur le haut de son crâne, frottant cette peau.

Je souhaitais que tu aies mal jusqu'à la fin de tes jours.

Mes bras se croisaient sur ma poitrine, ma jambe que je pliais se posait sur l'assise du canapé face à lui. Lui me regardaient d'un air impitoyable.

-  Parle !

-  Je n'ai même pas le droit à un verre ? On est mal accueilli quand on vient chez toi.

-  Ferme ta gueule, tu es venu pour me tuer et tu oses me demander un truc à boire ? Tu es sacrément culotté.

Scott soupirait en collant son dos au dossier de mon canapé après avoir attrapé le verre de thé qu'il finissait d'une traite en buvant par ma paille.

Elle va aller à la poubelle celle-là.

-  J'espère que c'était ton verre et que tu as but dedans dans la dernière heure.

-  Pourquoi ça ?

-  À défaut de pouvoir t'embrasser maintenant, j'aurais quand même pu avoir le goût de tes lèvres.

Il avait l'air d'être beaucoup trop serein pour un homme qui ne savait pas ce qu'il faisait. Tout ça était prévu. Je ne sais comment, mais je le sentais.

-  Tu veux me flinguer ? Fais-le, je t'en prie.

-  Mais non...-

-  En plus, tu me mens droit dans les yeux ? Je veux savoir la vraie raison, Scott.

Le blond me fixait en allongeant son bras sur le dossier de mon canapé, ses longues jambes ouvertes. Une posture qui pourrait montrer une supériorité.