6 - Le traquenard

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👱‍♀️ Mots de l'autrice: étant dyslexique, il est possible qu'il reste quelques fautes. Malgré le faite que je travaille mes textes avec Antidote.

J'en suis désolé pour les lecteurs et les lectrices qui en seraient gênés.

N'hésitez pas à me le faire remarquer dans les commentaires afin d'améliorer mon récit.

⊱ ━━━━.⋅ εïз ⋅.━━━━ ⊰

  À l'aube, j'entendis le bruit d'une matraque qui se promenait le long des barreaux. Les rayons du soleil cherchaient à traverser la minuscule lucarne. Une silhouette se présenta devant le cachot. Je n'arrivai pas à distinguer de qui il s'agissait jusqu'à ce qu'un éclat céleste éclaire le sourire infâme de Jung-Hwa. Mon sang se glaça automatiquement. Que voulait-il ? Pourquoi était-il là ? Je me redressai vivement et regardai 1998. Il dormait encore, le bras autour de ma taille.

— Je vois que vous en avez bien profité hier soir... debout ! ordonna-t-il d'un ton sec.

  1998 ouvrit les yeux et fronça les sourcils. Je me levai pour lui laisser la place de faire pareil. La boule au ventre, je me tint aussi droit que possible et attendis la prochaine directive. Mon compère de cellule s'installa à mes côtés, s'empara de ma main et la caressa du pouce. Sentait-il ma peur ? Jung-Hwa entra, un air sadique sur le visage.

— Prenez vos affaires, je vous conduis à la douche.

  La mâchoire de 1998 se crispa, ses yeux se voilèrent et ses membres tremblèrent. Il relâcha ma main brusquement et tout son corps se raidit. Je ne comprenais pas sa réaction. Que pouvait-il bien se passer dans les douches qui le perturber au temps ? Je marchai quelques pas pour suivre Jung-Hwa, lorsque 1998 attrapa mon poignet et me tira en arrière. Je retrouvai derrière lui et avançai doucement. Les couloirs s'enchaînaient sans en voir la fin. Le maton chantonnait tout du long, quand il s'arrêta net devant une porte en fer coulissante et l'ouvrit.

— Après vous, dit-il accompagner d'une révérence.

  Tout cela ne m'annonçait rien de bon. J'entrai à reculons et m'accrochai au bras droit de 1998. Ce dernier se dirigea vers une lumière éblouissante. Une sensation étrange gagnait tout mon être comme si un danger me guettait. Jung-Hwa me dévora des yeux. Je me sentis de plus en plus mal, mais je revêtis mon masque de froideur, espérant que le geôlier ne remarque rien. Nous nous retrouvâmes dans un vestiaire lugubre avec des crochets aux murs et des bancs. Une étagère avec des serviettes qui devaient être là depuis des mois, en vue de la poussière dessus. Que nous réservait-il cette fois ? Je n'eus pas le temps d'y réfléchir que sa voix résonna dans toute la pièce.

— À poil, nous commanda-t-il.

  C'était hors de question, il se foutait de nous. Je ne me déshabillerai jamais devant 1998 et certainement pas devant Jung-Hwa, pour qu'il me scrute avec son regard dégoutant.

— Tu rigoles ? soufflai-je, horrifié.

— Tu crois que j'en ai l'air. Dépêche-toi, si tu ne veux pas que je le fasse à ta place.

  Dos à Jung-Hwa, je me résignai, sachant très bien qu'il le ferrait. Avec la lumière, je pouvais voir les blessures qui marquaient le visage de 1998. Il déboutonna sa chemise et la retira. J'apparus les bleus sur son torse, le cœur lourd. Repéré, j'abaissai les yeux et commençai à me déshabiller. Mon acolyte plia ses vêtements avec soin, les déposa sur le banc et m'attendit, nu comme un ver contre l'encadrement des douches. Je suspendis les miens, cachai mes tétons de mon bras et mon attribut masculin de la main et le rejoignis.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 02, 2023 ⏰

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