Pas De Deux - Izana Kurokawa

71. Prendre soin de lui.

On entre chez Izana et je laisse sam vadrouiller dans cette maison qu'il ne connait pas.

Akari : Je te remercie de bien vouloir accueillir Sam chez toi. J'aurais dû te demander la permission avant de le prendre avec moi.

Izana : Il n'y a aucun problème ne t'en fait pas. Pour ces besoins on va ouvrir la baie vitrée, comme ça il ira dehors. Je vais te donner un bol d'eau et aussi pour les croquettes.

Akari : Merci, tu n'as pas besoin d'en faire autant pour lui, je m'en occuperai.

Izana : Tout va bien, rassure toi. Installe toi, fait comme chez toi.

Il s'éloigne en rejoignant sa cuisine tandis que je rentre dans le salon, tout de même un peu pensif de ce qui venait de ce passé.

Je m'asseois sur le canapé, observant les poissons à l'intérieur de ce grand aquarium.

Mon visage grimace doucement en repensant à la situation de Saito. Il se retrouve terriblement seul et j'ai été terriblement méchante dans mes paroles...

Lorsque Izana arrive, et qu'il me vois, il comprend tout de suite qu'il y as un problème. Perdant son sourire, il arrive vers moi, enlève sa veste de costume qu'il pose sur la table face au canapé, puis doucement m'enlace après s'être assis le plus proche possible de moi.

Il caresse mes cheveux doucement, signe de réconfort de sa part, puis embrasse le haut de ma tête. Cette sensation me fait un bien fou, comme un pansement sur une plaie.

Izana : Raconte-moi.-parle-t-il doucement. .

Akari : Je me sens affreusement nul de gâcher notre moment avec ces pensées..

Izana : Tu ne gâches rien du tout, rassure toi, maintenant, dit moi ce qui ne va pas. C'est à propos de Saito ai-je tord ?

Akari : Il est vraiment dans une situation délicate. Et ça me fait de la peine, en plus de ça, j'ai été ignoble dans mes paroles.

Je l'entend souffler d'amusement.

Izana : Que devrais-je dire alors.. Mon cœur, je pense que la dernière chose dont il ai besoin, c'est de ta pitié.

Akari : Mh..?

Izana : Il s'en sortira, j'ai beau le considérer comme un déchet de la société, je pense qu'il a le mental pour reprendre sa vie en main.

Surprise je tourne le regard vers mon petit amis

Akari : Tu le hais à ce point là ?

Izana : Tu n'imagines même pas. -Il sourit grandement. C'est justifié non?

Akari : Ça ne se ressent pas énormément... -J'avoue curieusement.

Izana : Aucun être humain désire vivre dans le besoin constant, et je pense que tu es assez bien placé pour le savoir.-Il me désigne. Alors rassure toi, pour le moment ce n'est qu'une leçon de vie qu'il subit.

Akari : Oui, c'est vrai.., mais imagine il n'y arrive pas? -Je dis inquiète.

Izana :Tu as vraiment un cœur en or, c'est incroyable. -Il rigole exaspéré. Il n'y a aucune raison qu'il n'y arrive pas, il a de l'expérience professionnelle, des diplômes sûrement, une motivation personnelle.

Je tourne les yeux en direction du sol, si peu convaincue de ces dire. Si je n'arrive pas vraiment à lire ces émotions, en ce qui me concerne, pour lui je suis un réel livre ouvert dont il arrive à lire les lignes même sans avoir besoin d'une loupe.

Izana : Il s'en sortira, et si tu veux.., si vraiment tu te fais du souci...-Il souffle. De temps a autre je peux faire en sorte d'avoir de ces nouvelles.