Chapitre 18

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L'algérien plonge ses yeux dans les miens avant d'étirer ses lèvres en un sourire franc. Je me surprends moi-même à le trouver tellement beau à cet instant. Je secoue légèrement la tête pour chasser cette pensée et m'enfonce un peu plus loin dans la mer.

_ Eh Vida, wAllah reviens me laisse pas tout seul avec le petit !

Je ris avant de passer la tête sous l'eau et de la sortir quelques secondes après. Je retourne vers Amine et récupère Rafael dans ses bras.

***

Bientôt une semaine s'est écoulée depuis notre sortie plage. Nous sommes vendredi et cela fait maintenant un mois que les garçons sont ici. Je m'aperçois à quel point le temps passe si vite et à quel point mon père et mes frères me manquent. J'aimerais tellement les voir et les serrer si fort contre moi. Je note dans un coin de ma tête de les appeler aujourd'hui.

Je suis assise autour de la grande table de la cuisine de la villa, discutant avec Pablo tandis qu'il prépare le repas des garçons pour le déjeuner quand mon portable sonne.

1 appel entrant. M. Lopez.

Je décroche.

_ Allô ?

_ Bonjour Vida, comment allez-vous ?

_ Bonjour Monsieur, très bien, merci et vous ?

_ Également. Alors, comment se passe le séjour des locataires ?

_ Tout est parfait, ils adorent la villa ! Ils ont fait tout un tas de compliments sur votre bien et nous sommes aux petits soins pour eux avec Jad.

Je sais qu'il aime lorsque les gens font des éloges sur la villa alors je lui donne satisfaction.

_ C'est très gentil. Ce n'est pas trop dur pour vous deux avec six personnes ?

_ Non, pas du tout. Nous sommes bien organisés, ne vous en faites pas.

_ Très bien Vida. Dites-moi, vous pourriez leur demander si cela ne les dérange pas que j'atterrisse à la villa pendant mon cours d'hélicoptère aujourd'hui ? Je dois passer dans mon bureau récupérer un papier important, j'aimerais en profiter. Je ne resterai pas longtemps.

_ Ça ne devrait pas leur poser problème, je leur demande ça d'ici quelques minutes et je vous tiens informé de leur réponse dans la foulée. À quelle heure arriveriez-vous ?

_ Vers treize heures.

_ Est-ce que Pablo vous prépare quelque chose pour le déjeuner ?

_ Non ce n'est pas la peine, si vous pouviez simplement me prévoir un petit sac avec quelques fruits à l'intérieur, j'apprécierais Vida.

_ Aucun problème Monsieur.

_ Très bien, merci. Je dois vous laisser, je compte sur vous pour me tenir informé le plus rapidement possible.

_ Comptez sur moi, je vous écrirai d'ici quelques minutes. Bonne journée Monsieur, à plus tard.

_ Également Vida, merci.

Il met fin à l'appel et je me tourne vers Pablo qui attendait que je lui dise s'il fallait préparer quelque chose pour notre patron.

_ Rien à préparer Pablo, en revanche, je dois aller lui acheter des fruits, je souffle légèrement.

_ Prends-en dans le cellier, j'en ai acheté pour les jeunes ce matin. Il y en aura assez.

l'envie d'aimer à jamais - aminematueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant