l'envie d'aimer à jamais - aminematue

Chapitre 24

Une fois ma douche terminée, j'enfile mon cycliste et un haut large et rejoins mon salon dans lequel Jad est installé autour de la table de la salle à manger en train de petit-déjeuner.

_ Bien dormi mon gros ?

Je m'avance vers lui et claque mes lèvres sur sa joue avant de prendre un morceau de fruit dans son assiette.

_ Ouais et toi ?

_ Ouais ça va. Ta couz est arrivée, elle est de l'autre côté, je me moque.

_ Vas-y super, il râle.

_ Sois brave avec elle Jad, elle n'est pas méchante.

_ J'ai jamais dit qu'elle était méchante, elle est juste casse-couilles. J'peux pas me la voir, c'est tout.

_ Pourtant tu t'entendais très bien avec elle avant !

_ Ouais, comme tu viens de le dire, c'était avant. J'te rappelle que j'ai une meuf maintenant, je veux juste pas qu'elle me harcèle.

_ Meuf que je n'ai jamais vu d'ailleurs, je lance en posant les mains sur mes hanches.

_ Ça va, tu la rencontreras bientôt ! Ça fait que deux semaines que je la vois, c'est trop tôt encore.

_ Je perds espoir.

_ Vas voir ailleurs si j'y suis stp.

Je ris et lui claque l'arrière de la tête avant d'aller me caler sur mon canapé. Je souffle de soulagement quand je pense que nous n'avons pas les chambres à faire ce matin, ni durant le reste de leur séjour ici d'ailleurs. Maintenant que Lise est revenue, je vais avoir un peu plus de temps pour moi.

La sonnerie de mon portable me coupe dans mon émission TV et je l'attrape à la hâte avant de décrocher rapidement.

1 appel entrant. Ale.

_ Allo ?

_ Comment va ma sœur préférée ?

Je souris à l'entente de sa voix. Mon frère m'a manqué.

_ Super bien et toi ?

_ Ça va, ça va. Alors, tu me racontes quoi de beau ?

_ Rien de bien nouveau, je bosse hein, y'a des locataires à la villa. Et toi ?

_ Ouais, papa m'a dit. Ça se passe bien ?

_ Au top, ils sont cool.

_ Tant mieux alors.

_ Et toi alors ? Comment va Levi ?

_ Bah ça va hein, j'crois qu'il s'est retrouvé une meuf. Il n'est jamais à la maison le soir, il rit à l'autre bout du fil.

_ S'il fait comme avec Charlie, ça ne va pas durer longtemps, je pouffe à mon tour.

_ Tu le connais, d'ici trois jours, il va venir en pleurant encore ce gros con parce qu'elle aussi l'aura dégagé de chez elle.

_ Pour pas changer !

_ C'est clair ! D'ailleurs, on a pris cinq jours là, tu crois qu'on peut descendre te voir dans la semaine ? Ou ça fait chauffer avec les locataires ?

_ Vos chambres sont déjà prêtes ! Ramenez vos gros culs, je vous attends !

_ Ah ouais t'es comme ça toi, il rit. Beh vas-y on est quoi aujourd'hui ?

_ Ça se voit t'es en repos, tu sais même pas quel jour on est, je glousse.

_ Laisse tomber, j'ai mis mon cerveau en off là !