Chapitre n°5 : Captives

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14 juin 2179, marui des Sully, Pandora

«-Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Neteyam alors que le reste de la famille, se faisait soigner par Ronal et des femmes du village. La Tsahik, qui était partie voir un autre clan avec son mari lors de l'arrivée des intrus, avait rejoint sa tribu le plus vite possible lorsque des gens de son peuple étaient venus les chercher pour annoncer la nouvelle. Puis, en revenant Jake avait tenté de tout expliquer à Tonowari et sa femme, leur demandant de l'aide pour soigner les nouveaux arrivants et bien qu'elle n'avait pas été enchantée à cette idée, elle avait confiance en les Sully. Elle avait donc accepté d'aider.

-C'est arrivé sans que personne ne comprenne, avoua le mari de Malia, l'un des guerriers de l'escouade volante des Omatikayas. C'était un jour comme les autres au village, avec la famille, on essayait d'apprendre aux petits à tirer à l'arc... Ils sont arrivés avec toute l'artillerie lourde... Je sais même pas comment ils ont trouvé notre tsray... Ils étaient trois fois plus que nous au moins... Ils se sont mis à tout détruire, les kelkus, les airs d'entraînements... Ils tuaient sans même regarder... Animaux, Na'vis, qu'ils soient guerriers ou non, ils tuaient même les enfants, l'un d'entre à ris après avoir tué le bébé de Nanita... On a essayé de se défendre, on a fait ce qu'on a pu et grâce à Eywa on a fini par les repousser... Mais la moitié du peuple... Au moins... La moitié du peuple repose avec les anciens maintenant. Lun a failli mourir, si San n'avait pas été là... C'est lui qui nous a ordonné de partir... Mo'at nous a donné de quoi se soigner le plus possible et on a dû partir te prévenir... Chercher de l'aide...

-Et San et les enfants ? Demanda Neteyam en tentant de garder son sang-froid alors que Neytiri pleurait silencieusement face à ce qu'elle venait d'entendre et que le reste de la famille, lâchèrent également quelques discrètes larmes. Tonowari leur avait peut-être donné le statut de Metkayinas mais au fond, les Sully étaient et seraient toujours des Omatikayas et ça les déchiraient de savoir que leur peuple avait subi un tel massacre. Ils sont restés ?

-Restés ? Répéta Rose avec un rire dénué de joie alors que sa voix sonnait la faiblesse due à ses blessures. Ils les ont pris Net.

-Quoi ? Comment ça ils les ont pris ? Demanda Neteyam en sentant un mélange de rage, de panique et d'inquiétude monté en lui.

-La R.D.A les a pris, répéta Alex. On était au milieu de la bataille, on essayait de protéger les petits, on a tout fait mais tout est arrivé si soudainement qu'on a pas pu les mettre dans un endroit sûr. On a tout fait, tout essayé pour pas qu'il est prenne... Rose s'est fait tirer dessus... San bougeait à peine lorsqu'ils l'ont prise... Ils lui ont injecté quelque chose...

-Pourquoi tu crois qu'on est tant blessé Neteyam ? Lui demanda Cyril. On s'est battu jusqu'au bout pour pas qu'il les prenne...

-J'aurais jamais dû partir ! Je le savais ! Je savais que c'était une mauvaise idée ! Jaya m'a demandé de rester ! Il m'a dit qu'il avait un mauvais pressentiment et je suis quand même parti ! J'aurais dû écouter mon fils ! Pourquoi j'ai pas écouté mon fils !? Demanda Neteyam, parlant plus à lui-même qu'à qui que ce soit, mort de peur pour sa femme et ses enfants.

-Yam, essaie de rester calme, tenta Tuk d'un ton doux. Céder à la panique n'était certainement pas une solution.

-Que je me calme ?! Ma famille entière s'est faite capturer par nos plus grands ennemis ! Comment veux-tu que je reste calme Tuk ? S'exclama son aîné, la voix débordant de panique. Il se retourna ensuite presque violemment vers sa belle-famille. Pourquoi vous ne m'avez pas prévenu !?

-On a essayé ! S'exclama Loris. En effet, Neteyam avait emporté avec lui, une sorte de talkie-walkie relier aux oreillettes des Omatikayas, qu'ils pouvaient appeler en cas d'urgence. Mais une certaine personne ici présente a annoncé que tu passais du temps avec ta famille avant de nous raccrocher au nez !

Faith : The oceanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant